actualité du programme du CNR ?
Le 27 mai 1943, Jean Moulin, Robert Chambeiron et Pierre Meunier rassemblent des représentants de mouvements de résistance, de syndicats...
Dans Libération 18/03 « Un programme équivalent à celui du Conseil national de la Résistance doit être mis en place »
Dominique Meda sociologue (Réinventer le travail dernier ouvrage paru en collaboration)
Par ce gouvernement ? Par ce président ? Par cette chambre de députés ? Par ce sénat ? Comme si de rien n’était.
L’équivalent mystérieux : en quoi pourrait-on imaginer et trouver des équivalences aux décisions et mesures prises en 1944/45 après discussion entre les parties concernées et Partis impliqués ? Le socle : ce sont les principes qui fondent le programme du CNR. Passablement édulcorés par la nécessité de s’entendre entre ceux qui y croyaient à la révolution et ceux qui n’y croyaient pas sachant que, croyants ou non croyants, tous la rejetaient, les Gaullistes comme les Chrétiens, les responsables du parti Communiste eux-mêmes, la redoutaient. Ce qui fait que personne, exception faite des travailleurs et des travailleuses organisant les Comités d’usine*, comme ce fut le cas à Toulouse ou aux usines Berliet de Vénissieux pour ne citer que les plus emblématiques, ne voulait la révolution.
Deux interventions phares marquent ce renoncement, celle de Robert Lacoste ministre socialiste de la production industrielle défavorable à l’autogestion et celle du PCF se prononçant pour la nationalisation mais contre les « soviets » comme certains les appelaient déjà.
Le CNR, malgré ou grâce aux avancées de son programme, à son corps défendant ou pas, aurait donc joué le rôle de verrou : au dernier moment le représentant du PCF (Villon) se rallie à la nationalisation sans le préalable de la révolution — renonçant à l’abolition du capitalisme. Il avait participé à une réunion clandestine avec Duclos et Frachon quelque temps auparavant, transmetteurs d’une ligne dictée par un Staline avant tout respectueux des accords passés à Yalta avec les Anglais et les Américains, mais pas seulement. Le Petit Père des Peuples rejetait d’emblée une révolution gagnant l’Europe occidentale, au cœur des pays développés, reposant sur les épaules d’une classe ouvrière expérimentée et qui venait de s’extraire d’une société soumise au pire esclavage jamais vécu, par les « Riches » de tous bords, par une grande Bourgeoisie solidaire de part et d’autre du Rhin. Ce fut une sorte de contrainte dictée par l’intérêt supérieur… de l’Etat stalinien qui venait de “trahir“ sa propre Révolution comme le dénonçait Trotsky !
Or, dans son principe, n’est-ce pas cette version « verrou » que Dominique Méda propose ? Le couvercle sur la marmite révolutionnaire, ce qu’aujourd’hui nous appelons « plafond de verre ».
Principe d’action du CNR dont on sait très bien que, de toute manière, le contenu ne pourrait être adopté en l’état : aujourd’hui la référence au CNR devenu une sorte d’icône historique de la gauche, en dehors de toute analyse critique, est sans équivalent. La grande bourgeoisie campe sur des positions idéologiques beaucoup plus solides que celles de 1945, celles de l’après-guerre quand elle devait faire oublier la collaboration des grands patrons — Renault, Berliet, Michelin (malgré une légende tenace de Résistant attribuée à cet ancien cagoulard), Citroën propriété de Michelin, entre autres — avec les nazis et les troupes d’occupation.
Son représentant actuellement au pouvoir, au profil de Bonaparte, le Président de la cinquième et faiblarde (faiblarde sur les principes républicains) République gaulliste, avait jusqu’ici coupé les ponts entre les sommets de l’État et les directions syndicales, y compris celle de la CFDT qui n’en pouvait mais… Coupure également entre ces directions et les gilets multicolores, jaunes ou rouges, qui sont engagés sur les ronds-points et les champs Élysée, ou dans les combats syndicaux à répétition depuis les grandes manifestations contre la loi travail, puis la réforme du statut SNCF et la réorganisation en vue de la concurrence, les manifestations incessantes des hospitaliers, des enseignants, on ne pourra les énumérer toutes ici. Or, sans ces appuis, aucun compromis n’est possible les directions syndicales se heurtant, en même temps, à leurs bases et au pouvoir de l’Etat, c’est-à-dire de la grande bourgeoisie.
Alors la question est posée : comment la majorité de ces penseuses et penseurs fait-elle pour aborder des problèmes aussi brûlants que le “travail“, “la valeur travail“… sans jamais en venir aux fondements premiers du capitalisme et de la bourgeoisie elle-même, chair et âme du “système“ de propriété privée de tous les moyens de production essentiels, depuis les ressources naturelles, propriétés de tous, jusqu’à la main qui œuvre et transforme la matière inerte en marchandise consommable, dotée par conséquent de plus-value qui, néanmoins, ira enrichir le bourgeois propriétaire, de quelque façon que ce soit — directement ou indirectement par l’entreprise et ses prolongements boursiers — tout en épuisant ces réserves naturelles qui ne se renouvelleront pas ? Il semble y avoir sur le chemin de leur réflexion des obstacles — un seul peut-être ? — insurmontables les empêchant d’attaquer ces fondements et leur interdisant de dénoncer “la propriété privée des moyens de production et du profit engendré par leur exploitation“. Marx et Engels en désuétude, consciemment ou non ils l’ont intégré et ne tiennent pas à ce que l’on se moque dans les chaumières universitaires.
Libération.fr (3/04/2019) relève en un éclair, mais sans plus de considération, ceci : « Pour le physicien Claude Henry {…} “De la casse, il y en aura de toute manière. La transition devient de plus en plus difficile au fur et à mesure qu’on se rapproche de l’échéance. Si on ne se prépare pas vraiment, des secteurs sombreront dans des conditions plus difficiles que si on les avait amenés à une transformation.“ Ce qui revient à mettre en cause le système capitaliste. » ajoute le quotidien, qui ferme le ban.
Nous voyons donc bien la répression qui enfle parce que les politiques, eux, font le travail pour lequel ils sont désignés à l’Élysée comme à Matignon, et sentent très bien que l’orage menace. Une armée professionnelle est faite pour que l’on s’en serve sur quelque front que ce soit, le moment venu. Quand Chirac eut pris l’initiative, attendue en hauts lieux, de ne garder que l’armée de métier, des professionnels de l’obéissance — pourvu qu’ils soient rémunérés en conséquence — était écrite en pointillé la possibilité d’une guerre civile ici même…
Nous ne sommes donc plus en 1960/1961 quand l’armée de conscription avait refusé dans sa presque totalité de suivre les généraux putschistes. Mais ils voulaient aussi nous préparer au maintien de l’ordre dans les casernes où des gradés tentaient d’apprendre au bidasse comment déployer des barbelés dans les rues et les boulevards pour contrer de possibles révoltes populaires, une éventuelle grève générale (c’était leur obsession au plus haut niveau) répondant au danger d’un coup d’Etat venu d’Alger, qui auraient pu dégénérer. La promesse de nous faire intervenir, si les choses tournaient mal (?), était reçue par une troupe profondément silencieuse et, pour le moins, dubitative. Le soldat se mettait à réfléchir, ce qui n’était pas conforme au règlement ; au contact quelques officiers et sous-officiers semblaient eux-mêmes s’interroger, presque désemparés. La guerre d’Algérie avait tout aussi bien ravagé les consciences que les mechtas, un désordre inquiétant se profilait à l’horizon.
Et voici que le désordre renaît de ses cendres. Il fallait une armée solide et bien entraînée, elle est là, opérationnelle quoi qu’on en dise, menace sourde sur laquelle s’appuient les “forces de l’ordre“ et leurs armes de transition LBD. Renforcées d’une loi anticasseurs à peine retoquée par le Conseil constitutionnel, qui vise au final à faire de tout manifestant un casseur pourvu que l’autorité (il reste à définir laquelle puisque le Préfet ne semble pas adéquat) en décide souverainement.
Le peuple algérien nous est précieux en ce qu’il démontre, à la suite de ce qui s’est passé en Tunisie et même en Egypte, une amorce de solution tenant compte des expériences passées, positives ou pas. Maintenant, nonobstant les particularités propre aux populations algériennes, il retient forcément notre attention pour comprendre ce qui va advenir de son attitude face à l’armée, elle-même enracinée profondément dans la société comme le sont toutes les armées de conscription. Nous allons être reliés à notre passé commun des années soixante, sans pour autant n’être sûr de rien puisque le cadre militaire algérien est lui-même assez complexe : demeure en son sein une armée de métier organisée sous des formes diverses et spécifiques : sécurité militaire et commandos d’intervention spécialisés par exemple. En cela aussi il nous serait précieux de regarder et comprendre comment se résoudrait ce conflit s’il devait se déclarer. Mais également si aucun affrontement ne devait avoir lieu — on ne peut que le souhaiter ardemment — en repérer les causes pour notre propre gouverne.
À la fin des fins, « Rien de ce qui est, n’est » professait Shakespeare.
R.
* L’HUMANITÉ 13 FÉVRIER 2015 : Cette double réflexion peaufinée entre Alger et la France clandestine trouvera enfin réalité dans l’un des articles lumineux du programme du CNR publié le 15 mars 1944 : « Nous réclamons l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale impliquant l’éviction des féodalités financières… et la participation des travailleurs à la direction de l’économie. » Dans le climat insurrectionnel de la France libre, face à un patronat déconsidéré par sa collaboration, la classe ouvrière, grandie par sa résistance, va s’emparer des orientations du CNR pour tenter de créer de multiples « comités spontanés » visant à exiger un réel contrôle ouvrier des entreprises.
« Nous réclamons l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale impliquant l’éviction des féodalités financières… »
Ainsi naquirent une floraison de comités à la production, de comités patriotiques, et même des comités de gestion, comme ce fut le cas dans l’Allier et à Lyon. Il y eut même des réquisitions collectives avec directions provisoires à Marseille. Inquiet devant la poussée subversive de ces « comités d’usine » et poussé par les directions d’entreprise, le général de Gaulle orienta le débat vers la publication d’une ordonnance moins périlleuse pour l’ordre établi. Promulguée le 22 février 1945 par Alexandre Parodi, ministre du Travail, sous une forte pression patronale et contre les propositions avant-gardistes de l’Assemblée consultative menée par Croizat, elle déçut profondément les syndicalistes. Privant les comités d’entreprise de pouvoirs de décision économique, elle mettra uniquement l’accent sur l’autorité des nouvelles institutions en matière de gestion des œuvres sociales.
échanges sur la page FB du MRG (pour faire émerger un MRG, mouvement révolutionnaire général) suite à la publication de la vidéo ci-dessous
https://www.facebook.com/jean.marin.75873/videos/128282548256477/
- JCG : le CNRR, c'est quoi, c'est qui ?
- Comité National de Résistance et de Reconquête (un comité de travailleurs syndiqués, militants et GJ, déterminés à contrer par tous les moyens envisageables la casse antisociale du Gouvernement Macron-Philippe). Pour plus de précisions, ce comité a été fondé au cours des élections présidentielles de mister Macron.
- JCG : y a-t-il des liens, des communiqués, une charte, une liste des regroupés; là c'est trop vague; congrégation sonne mal, qui comme orga syndicales ? qui comme orga politiques ? pour moi, cette intervention n'a pas sa place sur cette page; tu es mandaté par le CNRR du Var mais pas par l'APC du grand Toulon
- Oui J. n'avait pas de mandat de l"APC pour le CNRR, Mais, il avait évoqué dans l'assemblée APC, sa présence au CNRR, uniquement dans un souci de transparence et de convergence. Nous avons donc acté avec l'APC que J. interviendrait en son nom propre, pour parler librement du travail que nous effectuons. Voir à ce propos le compte rendu de l'APC du 27 mars.
- Le Comité National de Résistance et de Reconquête CNRR s'est créé pendant les dernières élections présidentielles. Les membres de différents syndicats mais pas que, il y a aussi des citoyens organisés politiquement, qui considèrent que leurs directions politiques et syndicales ne vont pas assez loin dans la résistance aux attaques orchestrés par Macron et son gouvernement. Ces militants, organisés par ailleurs, discutent ensemble pour échanger et fédérer autour de nos droits les plus fondamentaux, sécurité sociale, retraite, congés payés (36 et 45) en somme, dans les comités locaux de résistances et de Reconquêtes CLRR. La discussion s'est engagée avec les GJ, qui cherchent eux aussi, les moyens de la convergence pour résister à la destruction de leurs moyens d'existences.
- MRG n'est pas l'APC. La scission entre les deux groupes s'est faite "historiquement" sur la base du consensus (le 20 mars 2019 au terme de la troisième cession du groupe MRG).
- Les choix émis au sein du groupe MRG, sur fb ou ailleurs, impliquent essentiellement ses membres fondateurs et ne répondent d'aucune manière aux décisions de l'APC. De la même façon, le groupe MRG ne peut prétendre prendre des décisions pour l'APC et moins encore parler en son nom. Que la chose soit clairement entendue.
- De ce fait, et sans ambiguïté possible, ce que nous souhaitons communiquer ici l'est en toute indépendance et aussi résolument que possible (conformément à notre ligne éditoriale). Et ce sans lien ni accord avec l'APC, dès lors que ce qui a été précisé ci-dessus est strictement respecté. D'autre part, comme on peut clairement l'entendre dans le déroulé de mon discours, je déclare avoir été mandaté par le CLRR (aucunement par l'APC).
- La publication de cette intervention a donc tout à fait sa place sur cette page.
- Pour précision, S., je n'ai jamais affirmé être le porte-parole des Gilets Jaunes de Toulon ou d'ailleurs. Je dis avoir été mandaté par le Comité Local (sachant que nous nous trouvions tous réunis à Paris au sein du Comité National). Je ne fais que parler de mon expérience personnelle en tant que Gilet Jaune, blessé et engagé, ayant fourni un véritable travail de communication (auquel tu as contribué avec d'autres). Parler de ce que l'on fait et des raisons qui nous animent, ce n'est en aucun cas parler au nom des autres. Et ce droit à s'exprimer est tout autant valable pour n'importe quelle autre personne, GJ ou non, au sein du Comité National ou ailleurs. A savoir que sur les 325 que nous devions être, pas loin du quart des personnes présentes devaient être des GJ, et plus d'une quarantaine de personnes ont pris la parole au cours de la journée (dont de nombreux GJ venus de toutes les régions).
- Étant donné que dans ce groupe on supprime les commentaires qui ne vont pas dans votre sens je ne répondrai plus ni n’interviendrai plus dans ce groupe en qui j’avais mis quelques espoirs lors de sa création mais qui ont vite été déçus
- Il n'y a pas de lien entre le CNR élaboré par le le PCF et le CNRR.
- JCG : il est évident que par son titre le CNRR (voir ci-dessous: reconquête des acquis de 1936 et 1945) se relie au CNR; la lettre L664 a donc une pertinence, le PCF est à remplacer dans ce cas par le parti qui réalise et diffuse le journal Informations Ouvrières
- RAPPEL : Pour rappel élémentaire, toute forme de manque de respect, d'insulte, de discrédit, de diffamation ou d'intimidation ne peut évidemment être tolérée au sein de ce groupe (pas plus que dans un autre groupe d'ailleurs). Que ce soit à l'encontre d'un administrateur ou d'un membre de ce groupe. Ce qui implique nécessairement la modération des posts faisant défaut à ce principe essentiel. Nous sommes ici pour communiquer sur des sujets qui nous touchent et nous tiennent à cœur, non pas pour venir régler nos comptes et transformer ce forum en tribunal populaire. Merci pour votre compréhension.
reçu ce MP :
Bonsoir, Jean-Claude. J'ai répondu aimablement à votre invitation et je vous ai invité quant à mon tour dans le groupe MRG. Pourtant, vous abordez aujourd'hui ce que je fais avec défiance et sarcasme, avec des velléités politiques manifestes là où vous cherchez à m'en prêter. Sachez, avant toute chose, que mon profil n'est pas un lieu de débat politique et je ne tolère donc aucun commentaire nul et non avenu sous mes photos et sur mon "mur". Les sous-entendus et les volontés de dénigrements ne sauraient satisfaire aucune personne prise à partie ainsi. Si vous souhaitez débattre avec moi de ce que je peux faire et pourquoi je peux le faire, vous pouvez me solliciter par message privé sur fb ou par mail (puisque vous connaissez mon adresse électronique).
Pour ce qui est du CNRR (qui n'est "opaque" que pour celui qui ne veut pas voir ni entendre), vous pouvez venir à la réunion qui a lieu mardi 9 avril à 17h au Foyer des Jeunes Travailleurs. C'est un lieu de rencontre et de réflexion, sans étiquette aucune. Pour ma part, n'ayant jamais été ni encarté, ni syndiqué, je viens en qualité de simple citoyen également concerné par la crise sociale et politique qui touche tout le monde. Ecoutez bien ce que je dis dans la vidéo pour vous en faire une idée plus exacte.
Et, surtout, cessez donc de vouloir vous inscrire dans des querelles de clocher là où il n'y a pas la place. Je suis là essentiellement pour apporter ma pierre à l'édifice, pour offrir ce que je peux et pour apprendre des autres, pas pour entrer dans des polémiques vaines. Vous êtes assurément partisan et militant, alors ne venez pas me donner des leçons de probité là où vous n'affichez pas vous-même qu'elle doctrine vous venez défendre quant à votre tour. Profitez de l'Assemblée Populaire et Citoyenne pour venir débattre, plutôt que de prendre le groupe MRG pour une tribune personnelle. MRG n'est pas l'APC. ce qu'on y publie et ce qu'on décide de ne pas publier répond à une logique de respect et de ligne éditoriale, sans qu'il soit question de censure. Un groupe fb n'a l'obligation de rien. Ce qui est publié pour discréditer ou salir n'a pas sa place. Et ceci doit être vrai pour tout groupe qui se respecte (fb ou non). A bon entendeur.
PS: Votre publication hors de propos au sujet du CNR (son lien "historique" ne se confondant aucunement avec la volonté fondatrice du CNRR) a déjà été postée dans le groupe MRG (dans le fil de discussion de la vidéo sur la convention de Paris). Alors pourquoi vouloir vous obstiner à la diffuser à tous vents et à faire croire qu'il vous est impossible de le faire ? Si vous pouviez entendre raison quand aucun autre argument contraire ne peut entacher les faits, nous pourrions nous concentrer sur des choses plus essentielles.
JCG : ce qui m'interroge, c'est la vitesse à laquelle se font et défont les groupes, de la maison de la méditerranée (jusqu'à 200 personnes en décembre) au hall de la gare puis à la bourse du travail (où en plus se déroulent des réunions le dimanche, tous les 15 jours) et enfin au foyer de la jeunesse; du MRG à l'APC; de 1200 au Zénith en janvier à 50 place d'armes; si tu veux savoir où tu vas, fais une pause et regarde d'où tu viens dit le cadran solaire du château de Tourris; ça donne le tournis d'entendre que le MRG, ça ne compte plus (dit mercredi dernier par je ne sais pas qui)
un commentaire de Gérard C.
Cher Jean-Claude,
Merci pour ce beau témoignage sur les GJ (ta page FB)...j'exècre Macron et je suis de tout coeur avec les Gilets Jaunes...qui malheureusement vont se faire enfumer et entuber...Ah! si Lénine revenait pour les aider, on n'en serait pas là : on ne fait pas les révolutions avec les bons sentiments, pour le comprendre il faut relire " Terrorisme et Communisme " de Trotski, un livre lumineux sur la lutte des classes, écrit dans son train blindé, pendant la guerre civile et adressé à Kautski, partisan d'un marxisme non-violent.
Toutes les conditions sont prêtes pour renverser l'ignoble capitalisme, mais si on reste dans l'"horizontalité" on continuera à papoter dans les ronds-points jusqu'à ce que Macron ait fini de casser la France, le peuple, les "sans dents" , les "gens de rien", les retraités, les classes moyennes pour que les actionnaires continuent à toucher leurs dividendes...
Je t'envoie un texte qui m'est venu à l'esprit cette nuit "le bon usage des " fakes" et un autre sur "la démocratie contre le peuple"; c'est seulement pour soulager ma bile...
Amitiés
Gérard
PS Comme je sais que tu es " un bon lecteur", j'ose ajouter un texte qui vient de paraître dans un recueil de " L'Académie géo-politique de Paris" sur "La nouvelle émergence de la Russie", je dois cette publication à Ali Rastbeen, le président et fondateur de cette Académie si peu académique avec laquelle je vais continuer à collaborer.
JCG : qu'est-ce qui va changer le rapport de forces ? de toutes petites mesures fiscales ont déclenché un mouvement social et politique, pas vu depuis 50 ans et plus, un mouvement pas prêt de s'éteindre, bien installé car les GJ savent ce qu'ils ne veulent plus, ont surmonté la peur et travaillent à ce qu'ils veulent, devenir constituants; ce qui est autre chose que l'horizontalité et qui demande une sacrée persévérance
est-ce en préparant consciemment la grève générale jusqu'à satisfaction qu'on changera le rapport de forces ? espérant qu'une préparation consciente donnera le résultat escompté, certains y croient; l'histoire nous apprend les ruses de l'histoire
réclamer la convergence des luttes, est-ce réalisable après des décennies de grèves tournantes, de grèves de 24 H, de manifs bidons, de compromissions et de collaboration de classes ? les appareils préfèreront être détruits que de se détourner de la collaboration appelée négociation; certains y croient;
sera-ce un effet papillon, qui sortira de leur zone de confort les 3 à 6 millions de tièdes, genre une photo (comme celle de la petite fille sur une route au Viet-Nam qui fit basculer la guerre, mais pas celle de Aylan, l'enfant noyé retrouvé sur une plage, ni celles d’aucun éborgné),
genre un fait divers particulièrement chargé symboliquement;
genre un scandale politique (pas le cas avec l'affaire Benalla)
seront-ce des milliers de micro-actions dont on ne connaît jamais les effets secondaires et tertiaires ?
donc penser et agir là où on est en sachant comme le dit Shakespeare: « Rien de ce qui est, n’est »; la vie est un songe parce que tout réel, tout ce que je dis réel est vu à travers mon prisme mais si je suis un songe et passif dans ce songe, peut-être puis-je aussi assumer un rôle en partie actif dans le songe (on peut avec entraînement, intervenir un peu dans ses rêves, en lien avec l'inconscient collectif)
Actualité des comités de résistance et de reconquête des acquis de 1936 et 1945
Le site du Comité National de Résistance et de Reconquête des acquis de 1936 et 1945 a pour objectif de faire connaître l'activité, les initiatives et les débats du CNRR et de ses comités lo...
le CNRR et les CLRR, dès le titre le lien est fait avec le CNR (reconquête des acquis de 1936 et 1945)
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