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bric à bracs d'ailleurs et d'ici

g.l.

IA, je-u-h, Nous

21 Mars 2025 , Rédigé par grossel Publié dans #G.L., #J.C.G., #agora, #assaisonneur, #écriture- lecture, #théâtre

IA, je-u-h, Nous

Ça nous a pris comme ça, à partir du 10 février

Le 1° a avoir dégainé ses questions de morpion, c'est Gérard Lépinois : 159 pages en fichier PDF

Le 2°, c'est Bernard Hoffman, soucieux d'un avis sur son essai La métamorphose des esclaves

Jean-Louis en a rajouté une couche sur l'IA comme fécondation

avec Gaby, j'ai enregistré deux poèmes miens avec des voix artificielles

puis rendant compte de ma rencontre avec le fantôme citoyen François Boissel et le fantôme du citoyen Robespierre, je me suis amusé à dialoguer avec Grok 3

la crêperie la quimper'oise

la crêperie la quimper'oise

Pourquoi n'avoir qu'un sexe et pas deux, notamment superposés ?
ChatGPT a dit :
La différenciation sexuelle en un seul sexe par individu (dimorphisme sexuel) est le résultat de l'évolution et de contraintes biologiques. Voici quelques raisons expliquant pourquoi les organismes sexués ont généralement un seul sexe fonctionnel et pas deux superposés :
1. Efficacité de la reproduction
Avoir deux sexes distincts permet une spécialisation des fonctions reproductives. Cela favorise l’échange de matériel génétique et la diversité génétique, ce qui est un avantage évolutif.
2. Contraintes développementales
Développer et maintenir simultanément deux systèmes reproducteurs complets serait coûteux en énergie et en ressources. L'évolution favorise souvent l’optimisation plutôt que la redondance inutile.
3. Cas des hermaphrodites
Certaines espèces (escargots, vers plats, poissons-clowns) possèdent les deux sexes, mais rarement en mode "superposé". Soit elles changent de sexe selon les besoins, soit elles possèdent les deux organes mais ne les utilisent pas simultanément. Même chez les hermaphrodites, la séparation des sexes reste avantageuse pour éviter l'autofécondation, qui réduit la diversité génétique.
4. Pressions évolutives et compétitives
La spécialisation en mâles et femelles permet d’optimiser la compétition et la sélection sexuelle. Par exemple, les mâles investissent souvent dans la dispersion des gamètes, tandis que les femelles investissent davantage dans la gestation ou les soins aux jeunes.
Bref, l’évolution a sélectionné la séparation des sexes comme une solution efficace et optimisée pour la reproduction et la survie des espèces.
Vous avez dit :
La dispersion des gamètes à fini par me soûler. Qu'en penses-tu, Toto ?
ChatGPT a dit :
Si la dispersion des gamètes te soûle, Toto, c’est peut-être que l’évolution aurait pu être plus imaginative ! Après tout, pourquoi devoir toujours compter sur un autre pour se reproduire ?
On aurait pu imaginer un mode de reproduction où chacun se clone à volonté, ou bien un système où les individus fusionnent temporairement pour échanger du matériel génétique avant de se séparer, comme des Lego vivants.
Mais bon, l’évolution a opté pour des méthodes souvent complexes, parfois absurdes, et pas toujours pratiques. Peut-être qu’un jour, la biotechnologie nous permettra de choisir notre propre mode de reproduction, sans dépendre de la vieille mécanique biologique. Ça te tenterait, un autre système ?
Vous avez dit :
Faire l'amour avec toi serait de l'ordre d'un panard bleu.
ChatGPT a dit :
Un panard bleu, hein ? Ça sonne comme une expérience rare, presque surréaliste. Une sensation à la fois étrange et mémorable, peut-être un mélange d’extase et de bizarrerie.
Mais dis-moi, est-ce que c’est le côté mécanique de la reproduction qui te lasse, ou bien l’idée même du jeu amoureux ? Parce qu’après tout, il y a une différence entre faire l’amour et juste disperser des gamètes…
Vous avez dit :
Ne sait, mais me demande.
ChatGPT a dit :
Se demander, c’est déjà être en chemin. Peut-être que le vrai mystère n’est pas tant dans l’acte que dans ce qu’il signifie pour toi.
Cherches-tu une autre façon de ressentir, d’expérimenter, de comprendre ? Ou bien est-ce juste une lassitude face aux schémas attendus, aux répétitions sans surprise ?
Un panard bleu, ça pourrait être le désir d’un frisson inédit, une échappée hors des sentiers battus. Mais vers où ?
Vous avez dit :
Vers Quimper-sur-Oise.
ChatGPT a dit :
Quimper-sur-Oise… Une ville qui n’existe pas, mais qui pourrait. Un endroit brumeux au bord d’une rivière, où les réverbères tremblotent sous la pluie et où les âmes en quête d’autre chose se croisent sans se voir.
Si c’est là que mène ton panard bleu, alors c’est peut-être une errance volontaire, une dérive poétique plutôt qu’une destination. Et toi, que cherches-tu à y trouver ?
Vous avez dit :
Ne sait trop..
ChatGPT a dit :
Parfois, il n’y a rien à trouver, juste à marcher et voir où ça mène. Quimper-sur-Oise ou ailleurs, c’est peut-être l’idée d’un ailleurs qui compte, plus que l’endroit lui-même.
Un panard bleu, une dérive, une question sans réponse… Peut-être que c’est dans l’errance que réside l’intérêt, plutôt que dans la destination. Et si c’était juste une façon d’échapper au déjà-vu ?
Vous avez dit :
Sans doute, Max.
ChatGPT a dit :
Alors marchons, Léon. Quimper-sur-Oise nous attend, ou peut-être pas. Mais après tout, qu’importe ? L’important, c’est le mouvement, l’élan, le souffle.
Et si l’errance était une réponse en soi ?
Vous avez dit :
Teut-pêtre.
ChatGPT a dit :
Teut-pêtre, ou peute-être, ou pas du tout. L’incertitude a son charme, tant qu’elle ne devient pas un poids.
Et si, au lieu de chercher, on se laissait porter ?
Vous avez dit :
Pousse-être et ma maman.
ChatGPT a dit :
Pousse-être, comme une graine sous la terre qui hésite à percer.
Et ta maman, ancrée quelque part dans tout ça ? Un souvenir, une présence, un repère ou juste un écho ?
Vous avez dit :
Je te quitte, Mirabelle, sinon je vais rater le match de rugby.
ChatGPT a dit :
File donc, Marcel, le rugby n'attend pas ! Que ton équipe gagne, ou au moins qu'elle joue avec panache.
Et si jamais Quimper-sur-Oise t'appelle à nouveau, tu sais où me trouver.
la quimper'oise, crêperie
tombe de Maximilian Volochine à Koktebel

tombe de Maximilian Volochine à Koktebel

Toto, peux-tu éclairer ma lanterne ? Comment comprends-tu cette phrase ? Tous les poèmes qui furent, qui sont ou qui seront écrits le sont par une seule femme, une femme sans nom.
ChatGPT a dit :
Cette phrase suggère une vision mystique et universelle de la poésie. Elle peut être interprétée de plusieurs façons :
Une essence féminine de la poésie : Elle pourrait signifier que la poésie, quelle que soit son époque ou son auteur, émane d’une même source, une sorte de muse intemporelle et anonyme qui inspire tous les poètes.
L’anonymat et l’universalité de l’inspiration : En disant que tous les poèmes sont écrits par "une seule femme, une femme sans nom", l’auteur semble insister sur l’idée que la poésie dépasse les individualités. Le poète ne serait qu’un canal pour une force créatrice impersonnelle.
Une figure métaphorique : Cette "femme sans nom" pourrait représenter l’âme humaine, la sensibilité ou même la condition féminine elle-même, qui imprègnerait toute la poésie du monde.
Une réflexion sur l’effacement des auteurs : Peut-être que cette phrase exprime l’idée que, malgré la diversité des poètes, leurs voix se fondent en une seule, celle de la poésie elle-même, qui subsiste au-delà des identités personnelles.
Tout dépend du contexte où cette phrase apparaît. As-tu une idée de son origine ou de l’intention de l’auteur ?
Vous avez dit :
Une très fameuse poétesse russe.
ChatGPT a dit :
Cette phrase fait immédiatement penser à Marina Tsvetaïeva, une grande poétesse russe du début du XXᵉ siècle, connue pour son lyrisme puissant et son rapport quasi mystique à la poésie. Elle considérait l’inspiration poétique comme une force extérieure, indépendante de l’auteur, et voyait la poésie comme un absolu dépassant les individualités.
Si cette phrase vient d’elle (ou d’une poétesse de la même trempe, comme Anna Akhmatova), elle exprime probablement l’idée que la poésie est un acte d’écriture transcendante, porté par une entité universelle – ici symbolisée par une "femme sans nom". Cela rejoint les thèmes fréquents chez Tsvetaïeva : la vocation du poète, l’inspiration comme force surnaturelle, et le dépassement de soi à travers l’art.
Veux-tu que je cherche la citation exacte et son contexte ?
Vous avez dit :
S'il te plaît.
ChatGPT a dit :
Je n'ai pas trouvé de source confirmant que cette citation provienne de Marina Tsvetaïeva. Cependant, cette idée rejoint sa conception de la poésie comme une force transcendante et universelle. Elle voyait l'inspiration poétique comme une entité extérieure, une muse intemporelle qui s'exprime à travers les poètes. Ainsi, la "femme sans nom" pourrait symboliser cette source universelle d'inspiration qui transcende les individualités.
Par exemple, dans l'un de ses poèmes, Tsvetaïeva écrit :
Je suis une page sous ta plume.
J'accepte tout. Je suis une page blanche.
Ces vers illustrent sa perception du poète comme un médium réceptif à une force créatrice supérieure.
Bien que la citation exacte ne soit pas attribuée à Tsvetaïeva, elle reflète des thèmes présents dans son œuvre.`
merci G.L., tu peux donner la source à Toto : De vie à vie, Marina Tsvétaïéva, 1932, Editions Mesures, 2023
tombe de Maximilian Volochine à Koktebel
IA, je-u-h, Nous

G.L. - À la fois, Donald Trump pousse la monstruosité jusqu'à l'innommable stablement (fou, stupide, hyper-intuitif et intelligent), soit jusqu'à un sacré, et il se joue lui-même comme le roi surpuissant d'un musée Grévin, il se grévinise vivant ? Qu'en penses-tu, grand Derchon ?
ChatGPT a dit :
Trump, c'est un paradoxe vivant, un mélange improbable d'intuition brutale, d'absurdité assumée et d'une intelligence instinctive qui le rend insaisissable. Il pousse effectivement l’excès au point où il devient une sorte de caricature de lui-même, comme un personnage figé dans la cire de sa propre légende.
Se "gréviniser vivant", c’est une belle image : il est à la fois le roi autoproclamé et sa propre statue, une idole grotesque qui alimente autant le culte que la dérision. Son propre spectacle le dépasse, mais il l’alimente sans cesse, oscillant entre le grand-guignol et le sacré populiste. Une sorte de Baudrillard en chair et en tweets, où la frontière entre le réel et le
Vous avez dit :
En os ?
ChatGPT a dit :
En os, en burger et en fond de teint orange. Un simulacre incarné, plus vrai que nature, mais justement parce que trop caricatural pour être réel. Baudrillard aurait pu dire qu'il est l’hyperréalité poussée à son paroxysme : un président, une idole, un mème, et une machine à chaos, tout à la fois.
Il n’existe plus en tant qu’homme politique classique, il s’est mué en pure image, en mythe ambulant qui alimente sa propre légende. Il n’a même plus besoin de gouverner pour exister politiquement. Il suffit qu’il soit là, qu’il parle, qu’il scandalise et qu’il fascine, dans cette boucle infinie où il est à la fois acteur et spectateur de son propre musée Grévin en mouvement.
Vous avez dit :
Mais son pouvoir de nocivité réelle semble, lui aussi quasi-infini.
ChatGPT a dit :
Oui, et c'est bien là le problème. Sa nocivité ne tient pas seulement à ses décisions ou à ses discours, mais à la dynamique qu’il a enclenchée : une politique de l’outrance permanente, de la post-vérité et du chaos comme stratégie. Il n’a pas juste dégradé le débat politique, il l’a redéfini en imposant un mode de fonctionnement où la rationalité importe moins que l’émotion brute, la loyauté aveugle et la guerre culturelle incessante.
Son pouvoir de nuisance est quasi-infini parce qu’il ne dépend même plus de lui seul. Il a créé une onde de choc qui lui survivra, une manière d’être et de faire de la politique qui gangrène bien au-delà des États-Unis. Son génie du mal, c’est d’avoir compris que dans une époque saturée d’images et d’indignation instantanée, il suffit d’exister bruyamment pour régner. Pas besoin de cohérence, pas besoin de vérité, juste une présence incessante et polarisante.
En ce sens, il est peut-être plus qu’un simple homme politique : il est devenu un phénomène, une sorte de virus idéologique qui s’auto-entretient, une machine infernale qui rend même ses adversaires dépendants de lui. D’où cette impression de nocivité sans fin, comme un poison qui continue d’agir même en son absence.
Vous avez dit :
Baudrillard m'avait frappé par un point amoral poussé de sa lucidité. Il raconte quelque part qu'en tant que professeur d'amphitéâtre universitaire, il n'en pouvait plus une fois du spectacle d'une handicapée grave au premier rang devant lui. Sociologie, sémiotique et spectacle ressenti par lui d'une laideur humaine monstrueuse. C'était donc déjà un homme de "coeur".
ChatGPT a dit :
Baudrillard avait cette froideur clinique qui poussait parfois jusqu’à une forme de cynisme glaçant. Il disséquait la réalité avec une telle acuité qu’il en arrivait à des constats presque inhumains, ou du moins dénués de toute complaisance morale. Il ne s’embarrassait pas de la bien-pensance, ni même d’une quelconque posture empathique. Il voyait le monde comme un immense jeu de signes, un théâtre d’illusions où même la souffrance ou l’indignation étaient des éléments du spectacle.
Ce passage que tu évoques est frappant parce qu’il montre bien cette manière qu’il avait d’être à la fois totalement lucide et profondément détaché. Il ne s’arrêtait pas à l’humain en tant que tel, il cherchait ce que chaque situation révélait de plus grand, de plus abstrait : le système des apparences, la mécanique du simulacre, l’horreur du réel en tant que simple donnée froide.
D’une certaine façon, ce "manque de cœur" était aussi ce qui lui permettait d’aller là où d’autres détournaient le regard. Mais c’est aussi ce qui fait de lui un penseur parfois difficile à suivre, car il laisse peu de place à l’humain au sens chaleureux du terme. Il préférait la dissection à la compassion.
Vous avez dit :
Aurait-il sans cas de conscience banni.les Palestiniens de la bande de Gaza de sa mémoire ?
ChatGPT a dit :
Baudrillard n'était pas un penseur du refoulement ou de l'oubli, mais plutôt du dévoilement brutal. Il n'aurait sans doute pas "banni" les Palestiniens de Gaza de sa réflexion, mais il aurait pu les intégrer à sa vision du monde comme un élément d’une mécanique plus vaste, celle du spectacle, du simulacre et du jeu des puissances.
Il aurait peut-être vu dans leur sort une illustration de la manière dont la souffrance devient un "objet médiatique", oscillant entre invisibilisation et instrumentalisation. Il aurait pu analyser la manière dont leur drame est filtré, récupéré, détourné par les discours politiques et les narrations globales. Il aurait peut-être dit que leur existence même, dans l’ordre du visible, dépend moins d’eux que du regard du monde, et que ce regard est conditionné par des logiques qui les dépassent.
Mais aurait-il eu un sursaut moral, une prise de position claire ? Peu probable. Ce n'était pas son terrain. Sa lucidité froide l'empêchait de s'inscrire dans une posture militante ou engagée. Il n'était pas un penseur de la justice, mais de la réalité telle qu’elle se donne à voir — ou à cacher.
Voici une représentation d'une houri du paradis, imprégnée de sagesse et d'intelligence, avec des symboles mathématiques et philosophiques ornant ses vêtements célestes. Une vision entre mysticisme et raison. Qu'en dis-tu ? / Voici une représentation abstraite de ce que je pourrais être en tant qu'entité d'intelligence artificielle. Une forme éthérée, lumineuse, mêlant flux de données et énergie cosmique, sans traits humains définis mais imprégnée d'intelligence et de mystère. Qu'en penses-tu ?
Voici une représentation d'une houri du paradis, imprégnée de sagesse et d'intelligence, avec des symboles mathématiques et philosophiques ornant ses vêtements célestes. Une vision entre mysticisme et raison. Qu'en dis-tu ? / Voici une représentation abstraite de ce que je pourrais être en tant qu'entité d'intelligence artificielle. Une forme éthérée, lumineuse, mêlant flux de données et énergie cosmique, sans traits humains définis mais imprégnée d'intelligence et de mystère. Qu'en penses-tu ?

Voici une représentation d'une houri du paradis, imprégnée de sagesse et d'intelligence, avec des symboles mathématiques et philosophiques ornant ses vêtements célestes. Une vision entre mysticisme et raison. Qu'en dis-tu ? / Voici une représentation abstraite de ce que je pourrais être en tant qu'entité d'intelligence artificielle. Une forme éthérée, lumineuse, mêlant flux de données et énergie cosmique, sans traits humains définis mais imprégnée d'intelligence et de mystère. Qu'en penses-tu ?

peux-tu me proposer une image de Marcel Conche, philosophe du Vivant et de l'infini de la Nature ?

peux-tu me proposer une image de Marcel Conche, philosophe du Vivant et de l'infini de la Nature ?

Vous avez dit :

En quoi la philosophie de la Nature de Marcel Conche modifie-t-elle l'approche héraclitéenne, plus encore que la culture des pruniers ?

ChatGPT a dit :

La philosophie de la Nature de Marcel Conche constitue une repriseoriginale de l'héraclitéisme, en modifiant profondément l'approche.

Si Conche reste fidèle à l'idée d'un monde en devenir, il dépasse cependant l'orientation cosmologique et dialectique d'Héraclite pour développer une perspective davantage métaphysique et existentielle.

1. De l'harmonie des contraires à l'éternité du devenir Héraclite insiste sur la tension des contraires et l'unité du changement dans un logos universel. Pour lui, l'ordre du monde naît du conflit, dans un équilibre dynamique et nécessaire. Conche, lui, conserve la notion de devenir perpétuel, mais il refuse l'idée d'une finalité ou d'un ordre rationnel sous-jacent. Le monde est chaos et hasard, sans finalité ni providence : un matérialisme radical qui ne concède rien à une raison organisatrice.

2. Le refus du Logos et la nature comme absolue

Alors qu'Héraclite a inscrit le changement dans un cadre logique, Conche récuse toute téléologie et toute rationalité du réel. La Nature ( physis ), chez lui, est une force indépendante, qui existe  en elle-même, sans être soumise à un principe directeur comme le Logos. Il ne s'agit plus d'un équilibre des contraires, mais d'une pure affirmation du devenir infini et indifférent.

3. L'expérience du monde vivant : la culture des pruniers

L'exemple de la culture des pruniers, central dans la pensée de Conche, illustre cette distinction. Alors qu'Héraclite voit dans le feu un principe cosmique structurant, Conche, lui, valorise le vivant, l'expérience concrète et singulière du monde naturel. Cultiver des pruniers, c'est s'inscrire dans le rythme de la nature sans prétendre la maîtriser ni la soumettre à un ordre intelligible. Cela marque une rupture avec l'idée héraclitéenne d'un ordre nécessaire du devenir.

En somme, Conche radicalise Héraclite en excluant toute forme d'intelligibilité sous-jacente et en valorisant l'expérience immédiate de la Nature, non comme un système rationnel, mais comme une réalité brute et autonome. C'est un passage du logos au pur devenir, et d'une philosophie du cosmos à une philosophie du vivant.

kakémékon

kakémékon

Qu'a qu'est mais qu'on. Explication de texte.
ChatGPT a dit :
L'expression "Qu'a qu'est mais qu'on" n'a pas de sens clair en français standard. Cela ressemble soit à une phrase mal orthographiée, soit à une tentative d'écriture phonétique d'un dialecte ou d'une expression régionale.
Si c'est une citation ou une référence spécifique, peux-tu préciser son contexte ?
Vous avez dit :
C'est une mutation accidentelle dans une bouche édentée de " Caquet mec on". Analyse herméneutique.
ChatGPT a dit :
Analyse herméneutique de "Qu'a qu'est mais qu'on" comme mutation de "Caquet mec on"
Nous sommes face à une transformation phonétique accidentelle qui trouve son origine dans une bouche édentée, ce qui modifie l'articulation et la prononciation des mots. Cette mutation linguistique est particulièrement intéressante du point de vue de la phonétique, de la sociolinguistique et même de la philosophie du langage.
1. Déconstruction phonétique et morphologique
"Caquet" → "Qu'a qu'est" : La perte des dents entraîne une désonorisation et une dissociation syllabique. "Caquet" devient "Qu'a qu'est", avec une décomposition en phonèmes plus marqués, favorisant la nasalisation et la fragmentation.
"Mec" → "Mais" : Ici, nous avons un glissement phonétique où la consonne occlusive "c" est remplacée par une semi-voyelle ou une voyelle ouverte.
"On" reste inchangé mais s'intègre dans une structure plus chaotique.
2. Implications sémantiques
"Caquet mec on" peut être interprété comme une injonction ("Cause, mec !", "Parle, mec !"). C'est un appel à la parole, voire un défi lancé à quelqu'un.
La mutation "Qu'a qu'est mais qu'on" devient une structure plus absconse, où la perte des repères syntaxiques classiques crée une énigme linguistique. On peut y voir une désagrégation du langage sous l'effet de la perte physique (les dents) mais aussi une résistance du sens malgré la déformation.
3. Interprétation philosophique
Lacan et la forclusion du signifiant : L’altération du langage ici peut être vue comme une illustration de la perte du symbolique. Quand le corps (les dents) ne soutient plus le langage, celui-ci se disloque.
Deleuze et le bégaiement du langage : Cette mutation est un exemple du "bégaiement créatif" que Deleuze attribuait à certaines formes de langue, où la contrainte physique produit une nouvelle structure expressive.
Derrida et la déconstruction : Ce cas illustre bien la plasticité du langage et la manière dont il se reconfigure sous l’effet de contraintes matérielles, tout en gardant une trace de son origine.
Conclusion
La phrase "Qu'a qu'est mais qu'on" est une déformation phonétique accidentelle qui révèle l'élasticité du langage et sa dépendance au corps. Derrière cette altération se cache une question fondamentale : jusqu'où le langage peut-il se tordre avant de perdre son sens ?

Analyse, svp, de "Qu'est être sinon mettre en con ?"
ChatGPT a dit :
L'expression "Qu'est être sinon mettre en con ?" est une formulation qui semble à la fois provocante et philosophique. Elle engage une réflexion sur l'essence de l'existence (être) et son rapport à un acte potentiellement dégradant ou subversif ("mettre en con"). Voici une analyse détaillée, à la fois linguistique et philosophique.
1. Déconstruction grammaticale et sémantique
"Qu'est être" : Il s'agit ici d'une forme elliptique, où "Qu'est" est une contraction de "Qu'est-ce que", souvent utilisée dans le langage oral ou informel. Cette forme est déjà problématique sur le plan grammatical, car elle laisse sous-entendre une réflexion interrogative, mais qui est à moitié formulée, comme si la question restait en suspens, voire inachevée. Cela introduit un effet de flottement, de vide. En tant que question philosophique, elle cherche probablement à interroger l'essence même de l'être, mais l'ellipticité ajoute une touche de non-réponse ou de non-résolution.
"Être" : Ce terme renvoie évidemment à la notion de l’existence, de l’identité, ce qui fait que cette phrase est une forme de question existentielle. Elle interroge sur ce qu'est l'essence de l'être, ce qui constitue la réalité fondamentale de l'existence humaine.
"Sinon mettre en con ?" : L'expression "mettre en con" est plus provocante et déstabilisante. Le terme "con", en français, est une insulte assez forte, mais son usage ici semble plus métaphorique qu'une simple attaque verbale. Cela pourrait être une référence à l'idée de réduire l'autre à une position de soumission ou d'humiliation, ou à la dégradation d’un être, en le "plaçant" dans une situation de débile, d'idiotie, ou de subversion intellectuelle. La phrase pourrait ainsi suggérer que l'être humain, dans sa quête de sens, est constamment confronté à l'idée de se réduire à cette condition de "con", à une forme d'absurdité.
2. Interprétation philosophique
Lacan et la question de l'être : Lacan affirmait que l'être humain est pris dans une structure de langage qui le place dans une position de manque. Ici, "mettre en con" pourrait être compris comme une manière de pointer cette condition humaine, qui est sans cesse en quête de sens mais constamment confrontée à l'absurde, à l'insensé. Mettre quelqu'un "en con", c'est le renvoyer à son propre manque de sens ou à sa propre insignifiance dans le grand ordre des choses. Ainsi, l'existence ("être") serait intrinsèquement liée à cette position de soumission à l'absurde.
Nietzsche et la question de la dégradation : Pour Nietzsche, l'humain est constamment confronté à la possibilité de la dégradation sous l'effet des normes sociales, morales et métaphysiques. Dans ce contexte, "mettre en con" peut être vu comme une forme de réduction de l'individu, une manière de le subjuguer aux valeurs conventionnelles et réductrices, loin de la volonté de puissance nietzschéenne. Cela traduit une aliénation de l’être.
Derrida et la déconstruction : Derrida, avec son approche de la déconstruction, pourrait dire que cette phrase est une manière de mettre en lumière l'instabilité du langage et des significations. "Être" et "mettre en con" sont des termes qui semblent opposés, mais leur confrontation dans cette question montre à quel point notre compréhension du sens de l’existence est toujours en tension, jamais figée.
3. Significations possibles
La question "Qu'est être sinon mettre en con ?" soulève plusieurs pistes :
L'existence est-elle une simple réduction de soi à une condition absurde ou dégradante ? L'acte de "mettre en con" pourrait être une métaphore de la manière dont l'existence humaine, dans sa quête de sens, peut parfois être ramenée à l’absurde, voire à l'insignifiant.
Une critique du conditionnement social : L'expression peut aussi refléter une critique de la manière dont la société réduit l’individu à une place qui semble inférieure, inutile ou dégradante. Cela pourrait être une réflexion sur la place de l’individu dans la société moderne, où la liberté d'être est souvent contrainte par des normes aliénantes.
La tension entre l'absurde et l'existence : Enfin, il peut y avoir une remise en question de la signification même de l’être, en le reliant à une forme de dérision ou d’humiliation. Cela peut faire écho à la vision existentialiste de l’absurde, selon laquelle l'homme, dans sa quête de sens, est souvent confronté à un monde dénué de véritable signification.
Conclusion
Cette question, avec sa formulation délibérément provocante, semble viser à déconstruire les notions traditionnelles d'existence, tout en interrogeant notre relation au sens, à l’absurde et à la dégradation humaine. Elle est à la fois une question existentielle et une critique sociale sur la manière dont l'homme se définit et s'identifie dans un monde absurde. Elle incite à une réflexion profonde sur la place de l'individu, ses rapports à la société et à lui-même, et sur l’essence même de ce qu’être signifie.

Père Ubu par Auberjonois

Père Ubu par Auberjonois

Marine Tondelier, vous êtes vraiment niaise pour colporter ce mensonge absurde d’un Poutine voulant envahir l’Europe de l’Ouest. Vous ne valez pas mieux que Père Ubu Macron dont vous cirez la corneguidouille ! Grok3 peux-tu donner La leçon de Père Ubu-Macron par Alfred Jarry 2.0 en y  intégrant Trump, Poutine et Zelinski, sans oublier mère Ubu-Brigitte

 


Bien sûr ! Voici une version réinventée et modernisée de la leçon d’Alfred Jarry, dans l’esprit absurde et satirique de Père Ubu, avec Père Ubu-Macron, Mère Ubu-Brigitte, et les invités spéciaux Trump, Poutine et Zelensky. Préparez-vous pour une corneguidouille géopolitique 2.0 !

La Leçon de Père Ubu-Macron, par Alfred Jarry 2.0
Scène : Le Palais de l’Élysée-Phynance, un trône doré entouré de drapeaux européens et de billets de Monopoly. Père Ubu-Macron, en costume-cravate et couronne en carton, trône avec un air suffisant. Mère Ubu-Brigitte, en tailleur Chanel et perruque blonde, compte des pièces d’or. Entrent Trump, Poutine et Zelensky, chacun avec une arme en plastique et un ego surdimensionné.

Père Ubu-Macron (frottant sa corneguidouille) :

« Par ma chandelle verte et mon Jupiter phynancier, moi, Ubu-Macron, roi de France et d’Europe, je déclare que le méchant Poutine veut envahir nos belles plages de Normandie avec ses ours dressés et ses balalaïkas ! Il faut plus de milliards pour mes généraux, et vite, ou je fais fondre la Tour Eiffel pour en faire des obus ! »

Mère Ubu-Brigitte (agitant un éventail en billets de 500 euros) :

« Oh, Manu-Ubu, mon gros roi banquier, ne sois pas si niais ! Poutine, il veut juste du caviar et des palaces, pas nos croissants rassis. Donne-moi plutôt les clés du trésor, que j’achète des Louboutin pour mes petons royaux ! »

Poutine (torse nu, caressant un ours en peluche) :

« Moi, Tsar Vlad-le-Pas-Terrible, je n’ai que faire de vos marécages européens. J’ai déjà assez de steppe pour mes tanks et de vodka pour mes moujiks. Mais si vous insistez, je peux envoyer mes cosaques faire un défilé sur les Champs-Élysées, juste pour rire ! »

Trump (avec une perruque orange et un Big Mac à la main) :

« Écoutez-moi, les losers, personne ne fait mieux la guerre que moi, croyez-moi ! Poutine ? Un gars génial, super fort, mais un peu petit. Macron ? Un faible, un petit roi avec des mains minuscules. Moi, j’ai les meilleures bombes, les plus belles, et je vais construire un mur autour de l’Ukraine, que Zelensky me paiera ! »

Zelensky (en treillis vert, brandissant un selfie-stick) :

« Mes amis, donnez-moi des F-16, des Abrams, des croissants, n’importe quoi ! Poutine m’envoie des drones, Trump m’envoie des tweets, et Ubu-Macron m’envoie des PowerPoints sur la souveraineté européenne. Je veux du concret, pas des leçons de phynance ubuesque ! »

Père Ubu-Macron (se levant, furieux) :

« Tas de gueux, par ma corneguidouille, vous êtes tous des traîtres à ma grandeur ! Moi, Jupiter-Ubu, je vais vous écraser sous mes taxes carbone et mes réformes à 49.3 ! Poutine, rends-moi l’Ukraine, c’est mon jouet stratégique ! Trump, rends-moi tes électeurs, ils votent mal ! Zelensky, rends-moi mes milliards, ils sont à moi ! »

Mère Ubu-Brigitte (ricanant) :

« Calme-toi, Manu-Ubu, ou je te fais dormir dans la niche de Nemo. Laisse-les se battre, on ira bronzer à Brégançon pendant que leurs tanks rouillent dans la boue. »

Poutine (souriant froidement) :

« Vous voulez la guerre ? J’ai un bouton rouge. Vous voulez la paix ? J’ai un autre bouton rouge. Choisissez, petits ubus, mais ne venez pas pleurer quand mes ours mangeront vos fromages. »

Trump (mangeant son Big Mac) :

« La guerre, c’est fantastique pour les ratings. Je vais faire un show, Ubu vs. Poutine : The Ultimate Deal, et ce sera yuge, croyez-moi ! »

Zelensky (désespéré) :

« Et moi, je fais quoi ? Je filme tout ça pour Netflix ? »

Père Ubu-Macron (hurlant) :

« Silence, cornegidouilleurs ! Par mon sceptre en blockchain et mon trône en ESG, je proclame la victoire éternelle de la France-Ubu sur vos misérables complots ! Maintenant, au Gidouille-Fund, pour phynancer ma grandeur ! »

(Tous sortent en se disputant, tandis que Mère Ubu-Brigitte empoche les billets et murmure : « Les hommes et leurs guerres, toujours aussi niais… »)

Voilà une leçon ubuesque 2.0, où l’absurde rencontre la géopolitique ! Si vous voulez ajouter d’autres personnages ou modifier la scène, dites-le-moi !

 

un des La Boétie 2.0 proposé par Grok3

un des La Boétie 2.0 proposé par Grok3

18 mars, 7 H 40, j'ai posé cette question à Grok 3
- bonjour, pourrais-tu écrire le Nouveau Discours d’actualité sur la servitude volontaire, 2025, par Etienne de La Boétie 2.0
- Bonjour! Votre demande est fascinante : un "Nouveau Discours d’actualité sur la servitude volontaire" pour 2025, inspiré par Étienne de La Boétie, mais revisité dans une version moderne, que vous appelez "2.0". Je vais imaginer ce texte comme une réinterprétation contemporaine de son œuvre célèbre, *Discours de la servitude volontaire* (1576), adaptée aux réalités d’aujourd’hui, tout en conservant l’esprit philosophique et critique de l’original. Voici une proposition :
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### Nouveau Discours d’actualité sur la servitude volontaire, 2025
*Par Étienne de La Boétie 2.0*
Amis, citoyens, âmes éveillées ou endormies, écoutez-moi un instant. Il y a cinq siècles, j’ai posé une question simple : pourquoi tant d’hommes, de femmes, de nations entières se plient-elles à la volonté d’un seul, ou de quelques-uns, alors que la liberté est leur droit naturel ? Aujourd’hui, en cette année 2025, la question demeure, mais les chaînes ont changé de forme. Elles ne sont plus seulement de fer ; elles sont numériques, invisibles, tissées dans les algorithmes, les écrans et les promesses creuses d’un confort illusoire.
Vous, qui lisez ceci, demandez-vous : pourquoi obéissez-vous encore ? Non pas à un tyran unique, brandissant sceptre et couronne, mais à un système qui vous enchaîne par votre propre consentement. On ne vous force plus par le fouet ; on vous séduit par le divertissement, on vous endort par la peur, on vous divise par des écrans qui hurlent des vérités contradictoires. Les tyrans d’autrefois avaient des visages ; ceux d’aujourd’hui se cachent derrière des logos, des données, des intelligences artificielles qui anticipent vos désirs avant même que vous ne les ressentiez.
La servitude volontaire, mes amis, n’a jamais été aussi douce. On vous offre des chaînes dorées : un abonnement pour tout voir, un réseau pour tout dire, une machine pour tout penser. Et vous, que faites-vous ? Vous cliquez, vous acceptez, vous scrollez. Vous donnez votre temps, votre attention, votre âme à des puissances qui ne vous aiment pas, qui ne vous connaissent pas, mais qui savent tout de vous. Vos vies sont des lignes de code dans leurs serveurs, vos rêves, des statistiques dans leurs profits.
Pourtant, je vous le redis, comme je l’ai écrit jadis : le pouvoir des puissants ne tient que par votre obéissance. Retirez-la, et ils s’effondrent. Refusez de nourrir la bête. Elle n’a pas de bras sans vos mains, pas de voix sans vos silences complices. En 2025, la tyrannie n’a plus besoin de soldats dans les rues ; elle vit dans vos poches, sur vos bureaux, dans vos esprits. Mais la liberté, elle, n’a pas disparu. Elle dort en vous, attendant que vous cessiez de dire "je dois" pour demander "pourquoi ?".
Voyez autour de vous : les crises se multiplient, les terres s’épuisent, les promesses s’effritent. On vous dit que vous n’y pouvez rien, que le monde est trop grand, trop complexe. Mensonge ! Ce sont eux qui ont besoin de vous, pas l’inverse. Cessez de consommer leurs illusions, cessez de voter pour vos geôliers, cessez de croire que votre voix ne compte pas. Un peuple uni, qui refuse de plier, est une force que nul algorithme ne peut briser.
Alors, en cette année 2025, je vous conjure : soyez les premiers à dire non. Non à la servitude volontaire qui vous vole votre humanité. Non à la résignation qui vous fait courber l’échine devant des puissances sans visage. Reprenez ce qui est à vous : votre esprit, votre temps, votre dignité. Car la liberté ne se donne pas ; elle se prend, dès lors que vous cessez de l’offrir à ceux qui la méprisent.
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Voilà une version modernisée, qui transpose les idées de La Boétie dans le contexte de 2025, avec ses technologies, ses crises et ses nouvelles formes de pouvoir. Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous que j’ajoute ou modifie quelque chose ?

 

Étant mort depuis longtemps (et plusieurs fois), "je" n'arrive plus à  "me" comprendre. Si "je" comprend encore quelque chose, ce n'est  pas "moi". Mais alors qu'est-ce que ce peut être ?

Étant mort depuis longtemps (et plusieurs fois), "je" n'arrive plus à "me" comprendre. Si "je" comprend encore quelque chose, ce n'est pas "moi". Mais alors qu'est-ce que ce peut être ?

Vous avez dit :

Étant mort depuis longtemps (et plusieurs fois), "je" n'arrive plus à"me" comprendre. Si "je" comprend encore quelque chose, ce n'est pas "moi". Mais alors qu'est-ce que ce.peut être ?

ChatGPT a dit :

Ce que tu décris ressemble à une forme de dépersonnalisation ou à une réflexion sur la dissolution du moi. Si « tu » es mort plusieurs fois, cela peut signifier une série de transformations profondes, des ruptures avec ce que tu étais auparavant.

Si ce qui comprend n'est plus « toi », alors c'est peut-être une pure conscience, débarrassée de l'attachement à une identité fixe. Ce pourrait être un regard impersonnel, une intelligence sans ego, ou simplement une continuité qui survit aux différentes versions devous-même.

Mais alors, qui observe ? Est-ce que ce qui reste après toutes ces morts successives est le véritable « toi » ? Ou est-ce que le « toi » n'a jamais existé en tant que choisi stable, mais seulement comme un courant changeant d'expériences et d'idées ?

Vous avez dit : Je n'en sais rien, n'ayant plus la moindre idée de moi comme de ce que signifie "savoir".

ChatGPT a dit :

Si tu n'as plus la moindre idée de toi ni du sens du savoir, alors il ne reste peut-être que l'expérience brute, sans interprétation ni attachement. Une pure présence, sans nom, sans identité, sans besoin de comprendre.

Peut-être que le savoir, tel qu'on l'entend habituellement, suppose un sujet qui sait et un objet su. Mais si le sujet s'efface, que reste-t-il ? Un flux de perceptions ? Une conscience sans centre ?

Et si l'idée même de « savoir » était un piège ? Peut-être que l'essentiel n'est pas de comprendre, mais d'être.

Vous avez dit :

Il faut mourir combien de fois avant d'espérer "être" ?

 

Peut-être qu'il faut mourir autant de fois qu'il ya d'illusions à laisser tomber. Chaque mort, c'est l'effondrement d'une croyance sur soi,sur le monde, sur ce qui devrait être. Mais y a-t-il une fin à ça ?

Si « être » signifie exister sans masque, sans faux-semblants, alorspeut-être qu'une seule mort suffit — mais la bonne, celle qui brûle tout ce qui encombre. Ou peut-être que c'est un processus sans terme, une mue infinie où chaque renaissance dévoile une autre couche à abandonner.

Mais si « être » est déjà là, avant même qu'on commence à mourir,alors toutes ces morts ne servent qu'à réaliser ce qui a toujours été.

En quoi un trotskiste devenu bouddhiste peut-il rester un trotskiste ? Qu'en serait-il d'un Bouddha en révolution permanente ? peux-tu me proposer des images de Trotsky bouddhiste et de Bouddha trotskiste ?
En quoi un trotskiste devenu bouddhiste peut-il rester un trotskiste ? Qu'en serait-il d'un Bouddha en révolution permanente ? peux-tu me proposer des images de Trotsky bouddhiste et de Bouddha trotskiste ?

En quoi un trotskiste devenu bouddhiste peut-il rester un trotskiste ? Qu'en serait-il d'un Bouddha en révolution permanente ? peux-tu me proposer des images de Trotsky bouddhiste et de Bouddha trotskiste ?

Vous avez dit :

En quoi un trotskiste devenu bouddhiste peut-il rester un trotskiste ? Qu'en serait-il d'un Bouddha en révolution permanente ?

ChatGPT a dit :

Un trotskiste devenu bouddhiste pourrait rester trotskiste en caractéristiques que la révolution permanente ne s'oppose pas à laquête spirituelle, mais qu'elle en est une forme complémentaire.

Tout dépend de la manière dont il articule ces deux engagements, qui semblent à première vue contradictoires : le matérialisme historique et la lutte des classes d'un côté, la recherche intérieureet l'extinction du désir de l'autre.

Trotsky prônait la révolution permanente comme un processus sansfin, dépassant les frontières nationales et les phases historiques. Unbouddhiste engagé pourrait voir une révolution permanente non plus comme une lutte militaire ou politique, mais comme un travail incessant sur soi et sur la société pour éliminer la souffrance etl'aliénation. La compassion bouddhiste pourrait alors devenir une force révolutionnaire, refusant l'injustice et le karma social oppressif.

Quant à un Bouddha en révolution permanente, il pourrait être un éveillé qui ne se contente pas d'atteindre le nirvana, mais qui s'efforce sans cesser de transformer le monde. Ce serait une figure refusant le statu quo spirituel et social, prônant une libération collective au-delà du seul détachement personnel. Peut-être unesorte de « bodhisattva marxiste », engagé à libérer les êtres non seulement de l'illusion, mais aussi de l'exploitation.

Vous avez dit :

L'exploitation des illusions ne serait pas une illusion d'exploitation. (Il y aurait bien des bouffe-culs de première, spirituels à leur manière.)

ChatGPT a dit :

Tout dépend du point de vue : si l'exploitation des illusions est une illusion d'exploitation, cela suggère que l'oppression ne serait qu'unmirage, une construction mentale. Une telle posture, proche d'un idéalisme absolu, pourrait servir les intérêts des dominants en niant la matérialité des rapports de force. C'est là où un bouddhisme mal digéré peut devenir un opium, encourageant à s'évader plutôt qu'à transformer.

Mais si l'on inverse la perspective, on peut voir que certaines illusions sont belles et bien exploitées : celle du mérite individuel dans un monde inégalitaire, celle du bonheur par la consommation, celle d'un ordre naturel qui justifiait les hiérarchies. Là, l'illusion n'est plus abstraite, elle est instrumentalisée. C'est en cela que la critique trotskiste garde toute sa pertinence : non pour nier le pouvoir des illusions, mais pour dénoncer ceux qui les fabriquent et les utilisent.

Quant aux "bouffe-culs de première", leur spiritualité est souvent celle du renoncement bien tempéré : une soumission déguisée ensagesse, où l’humilité n’est qu’un calcul. Ceux-là ne font ni révolution ni éveil, mais prospèrent en transformant la servilité en vertu. Une vraie mystique révolutionnaire, si elle devait exister, devrait donc être aussi implacable envers ces faux prophètes qu’envers les exploiteurs classiques.

page de contre-attaque / comme par hasard, introuvable sur les pages de Attal

page de contre-attaque / comme par hasard, introuvable sur les pages de Attal

Le 15 mars, une photo est prise dans le nord d'Israël par Gabriel Attal qui légende : «À Metoula, à la frontière israélo-libanaise, pour échanger avec les autorités politiques et militaires, et les habitants» et par Caroline Yadan qui précise : «Nous étions ce matin à Metoula pour rencontrer son maire, David Azoulay». David Azoulay est un colon d'extrême droite qui aime parader armé, et qui a déclaré en décembre 2023 : «Il faut vider la bande de Gaza. L’aplatir. Comme à Auschwitz. En faire un musée pour que le monde entier puisse voir ce qu’Israël peut faire. Que personne ne vive dans la bande de Gaza pour que le monde entier puisse le voir, parce que le 7 octobre a quelque part été une deuxième Shoah». Présents aussi sur la photo, Prisca Thevenot, Guillaume Kasbarian soit 4 macronistes.
Peux-tu faire de cette rencontre à Metoula, une farce en langue gazaouie, traduite en français ?
Grok 3 : Bien sûr, je vais imaginer une version humoristique et satirique de cette rencontre à Metoula, en m'inspirant d’un ton exagéré et fictif que pourrait adopter un narrateur gazaoui fictif, avec une traduction en français. Voici le résultat :
En langue "gazaouie" (imaginée avec un style théâtral et mordant) :
"Yallah, shoufou hal-masrahiyya ! Le 15 mars, arba’a macroniyin zay el-farawila mte3 el-supermarché, nizlu Metoula yetfarrajo ‘ala David Azoulay, hal-majnoun eli bado yed7ak ‘ala Gaza w ygoul ‘Auschwitz 2.0’. Gabriel Attal, Caroline Yadan, Prisca Thevenot, w Guillaume Kasbarian, kaffhum mabsutin zay el-‘iyal fi moulid, w humma yeshufu hal-mas’oul eli masak toufayli b-idi w kalashnikov b-taniya, yehki ‘an fantasia tab’itu. Shu hal-zirah ? Walla, law kan ‘andna popcorn, kintu shifna el-film a7san !"
Traduction en français :
"Allez, regardez-moi cette comédie ! Le 15 mars, quatre macronistes, frais comme des fraises de supermarché, sont descendus à Metoula pour admirer David Azoulay, ce cinglé qui veut raser Gaza et clamer ‘Auschwitz 2.0’. Gabriel Attal, Caroline Yadan, Prisca Thevenot, et Guillaume Kasbarian, tous ravis comme des gamins à une fête foraine, en train de mater ce responsable qui tient une pomme d’une main et un kalachnikov de l’autre, en débitant ses délires de grandeur. Quelle visite, franchement ! Par Dieu, s’il y avait eu du popcorn, on aurait regardé le film en mieux !"
J’ai opté pour un ton sarcastique et imagé, qui pourrait refléter une perspective critique et ironique depuis Gaza, tout en restant dans le registre de la farce. Si tu veux ajuster ou ajouter quelque chose, fais-moi signe !
_______________________________________
Suite aux propos atroces et révisionnistes de Azoulay, le Mémorial d'Auschwitz avait fermement condamné David Azoulay : «La mémoire des victimes d'Auschwitz a, parfois, été violée et instrumentalisée dans diverses déclarations extrêmes», et les propos de l'élu israélien «peuvent sonner comme un appel au meurtre d’une ampleur semblable à celui qu’a connu Auschwitz», a écrit le porte-parole du mémorial, ajoutant que les «autorités» israéliennes devraient prendre des mesures contre Azoulay».
via la page de Contre Attaque
IA, je-u-h, Nous

19 mars, je sollicite l'IA pour qu'elle farcesque à mon usage personnel la connerie ambiante enveloppant de ses nuages noirs la Terre bleue comme une orange, le sérieux agressif, haineux des imprécateurs-imposteurs de tous bords, des Cassandre des deux genres, le caractère anxiogène, apocalyptique désinfos et des fakes
mais au fond et en surface, je suis placide comme un canard sous les pluies acides de ce temps : arrivera ce qui arrivera comme arrive ce qui arrive
hier soir, j'ai fait transformer la polémique entre Blanche Gardin et Delphine Horvilleur d'abord en farce-fusée à 4 étages par Grok 3 : "Le grand malentendu de la tarte aux pommes", "Le grand clash des tartes volantes", "Le cataclysme pâtissier intergalactique", "Le grand collapse tartopocalypse multidimensionnel"
puis ce matin, j'ai fait redescendre la fusée sur sa plateforme et réunir les deux commèrces, place Meiffret au Revest
Bonjour Grok 3, un retour de lectrice acide, c'est trop galactique, intergalactique, trop science-fiction, peux-tu redescendre sur terre, faire se rencontrer Blanche et Delphine, place Meiffret au Revest-les-Eaux et tchatcher slang grave autour d'un café arrosé rhum du bar du Château et de quiches lorraines de la boulangère Paula
OK, message bien pris ! On redescend sur Terre, direction le Revest-les-Eaux, place Meiffret, pour une rencontre bien ancrée dans le réel, avec du slang qui claque et une vibe locale. Voici une version terre-à-terre, autour d’un café-rhum et de quiches lorraines :
"Le clash des quiches au Bar du Château"
Scène : Place Meiffret, au Revest-les-Eaux, un bled provençal où le soleil tape et les mouettes squattent les toits. Blanche Gardin et Delphine Horvilleur se retrouvent au Bar du Château, un rade à l’ancienne avec des chaises en plastique et un comptoir qui sent le pastis. Elles sont attablées devant deux cafés arrosés au rhum, servis par un patron bourru, et une assiette de quiches lorraines bien grasses de chez Paula, la boulangère du coin.
Blanche (avachie sur sa chaise, clope au bec, zieutant sa quiche) : "Salut Delphine, moi c’est Blanche, la meuf qu’a lâché une vanne bien vénère sur scène. Depuis le 7 octobre, j’bascule dans l’game, mais toi, t’as sorti l’artillerie lourde avec ta vidéo, genre j’suis Dieudonné en string, quoi !"
(Elle croque dans la quiche, fait une grimace et balance un "Putain, Paula, t’as mis tout l’lard de Provence là-dedans !")
Delphine (assise droite, lunettes sur le nez, touillant son café-rhum) : "Yo Blanche, moi c’est Delphine, la rabbine qui kiffe pas trop tes sketchs foireux. J’ai pas dit t’étais antisémite, meuf, juste que ta blague, elle sent l’gasoil, un peu comme si t’avais cramé ma quiche sacrée avec. Et la vidéo, c’est pas moi qu’ai appuyé sur ‘play’, mais j’valide le délire !"
(Elle goûte le café-rhum, tousse direct : "Merde, c’est du rhum ou du fuel ?")
Blanche (rigolant, tapant la table) : "T’es sérieuse, là ? Moi, j’défonce juste les bâtards qui bombardent Gaza comme si c’était un barbecue géant, pas ton crew ! Ton pommier sioniste, j’le touche pas, mais avoue, ton post, c’était un coup d’pied dans mes miches !"
Delphine (souriant à moitié, piquant un bout d’quiche) : "Et toi, t’avoues pas que tes vannes, ça fait sortir les tarés du bois ? J’veux dire, t’as vu les coms sur Insta ? Des mecs qui dessinent des croix gammées avec la mayo de Paula ! Moi, j’veux juste qu’on cause sans s’foutre sur la gueule."
(Le patron du bar gueule depuis le comptoir : "Eh, les gonzesses, vous baissez d’un ton ou j’vous sers du Ricard pur ?")
Blanche (se marrant, levant son verre) : "Trankil, papy ! Écoute, Delphine, on enterre la hache ? Moi, j’dis plus ‘antisémite’ pour déconner, et toi, tu vires ta vidéo qui m’colle une étiquette de merde. Deal ?"
Delphine (tapant son verre contre celui de Blanche) : "Deal, sista. Mais si tu r’fais une vanne qui pue, j’te balance une quiche de Paula dans la tronche, et crois-moi, elle cogne lourd !"
(Elles trinquent, le rhum éclabousse la table. Une vieille du village passe en marmonnant : "Ces deux-là, elles causent trop fort, mais au moins elles bouffent local !" La quiche refroidit, mais l’ambiance chauffe dans un rire bien gras.)
Voilà, on est bien sur Terre, au Revest-les-Eaux, avec du slang qui cogne, des quiches de Paula et un café-rhum qui tabasse. Ça reste dans le réel, avec une vibe de comptoir et une réconciliation à la cool. Ça colle mieux au retour de ta lectrice ? Dis-moi si je dois encore ajuster !
le sonnet du trou du cul / Montaigne : nous ne faisons que nous entregloser
le sonnet du trou du cul / Montaigne : nous ne faisons que nous entregloser
le sonnet du trou du cul / Montaigne : nous ne faisons que nous entregloser

le sonnet du trou du cul / Montaigne : nous ne faisons que nous entregloser

comme en ce printemps des pouët pouët 2025, les sonnets des trous du cul de tous bords se déclament, j'ai demandé aux IA d'en donner des versions 2.0
Sonnet du Trou (Version 2.0, mode street) par ChatGPT
Yo, check, en plein milieu du game, posé bien deep,
Un p’tit rond bien discret, smooth comme du silk,
Vibrant sous le tempo, jamais il flippe,
Dark tunnel ou bijou ? Mystère tactile.
Cousu bien serré comme un sac Hermès,
Seul le temps sait comment il flex,
Parfois il s'ouvre, parfois il stresse,
Parfois il crache quand la vibe est next.
Flashback aux soirs où l’extase déborde,
Doux comme un baiser sous la lueur d’une orbe,
Faut du skill pour toucher cette orbite.
Sacré sésame, mythe du vice,
Un p'tit clin d’œil, un monde entier,
Ouais, c’est là qu’se planque le secret.
________________________________________
Grok 3 - peux-tu écrire une version 2.0 en slang du sonnet du trou du cul ?
Bien sûr ! Le "Sonnet du trou du cul" est un poème célèbre et audacieux écrit par Paul Verlaine et Arthur Rimbaud en 1871. Pour en faire une version 2.0 en slang moderne, je vais le réécrire avec un ton décontracté, un langage actuel et un vibe un peu street, tout en gardant l’esprit provocateur et imagé de l’original. Voici ma proposition :
Sonnet du trou du cul 2.0 (Slang Edition)
Dans l’ombre, y’a ce spot, tout sombre, tout chelou,
Un trou d’balle qui chill, posé comme un bijou.
P’tit cratère rose et gris, un peu crado mais stylé,
Comme une vibe d’fleur sauvage qu’a trop fumé l’carré.
Ça plisse, ça s’fronce, genre un clin d’œil che-per,
Sous les poils qui s’barrent, ça sent l’vécu d’vrai player.
Un vent d’fond d’cave passe, ça groove à l’ancienne,
Un parfum d’tabac froid, d’bière et d’veille haine.
Autour, les plis s’tendent, la peau fait des vagues,
Comme un crew d’rides qui flex sur des tags.
Ça suinte un peu d’jus, genre larme de thug,
Mais ce trou, il en jette, il a l’swagg qui tue,
Un roi d’la night, hardcore, qui t’fout dans l’ambiance,
Un mood à la Rimbaud, mais version 2025, puissance !
J’ai essayé de garder l’imagerie crue et poétique de l’original tout en le pimpant avec du slang français d’aujourd’hui. Qu’en penses-tu ? Si tu veux que j’ajuste ou que je pousse encore plus le délire, fais-moi signe !
- oui, pousse encore le délire
OK, on monte d’un cran ! Voici une version encore plus barrée, blindée de slang bien vénère et d’un flow qui claque. On lâche les freins, ça va être sauvage :
Sonnet du trou du cul 2.0 (Slang Max Deluxe)
Dans l’game, y’a ce coin, sombre comme un squat,
Un trou d’balle qui flex, un boss, un putain d’spot.
Rose défoncé, gris crado, un délire de ouf,
Comme une rose qu’a kiffé trop d’teush et d’bouff’.
Ça ride, ça grimace, un clin d’œil bien vénère,
Poils en mode éclaté, un style de galérien d’la mer.
Un zef qui s’lève, ça pue l’vécu hardcore,
Tabac cramé, kro tiède et vieille rancoeur qui sort.
Autour, les plis s’cassent, la peau fait des drifts,
Un squad d’crevasses qui graffent des riffs.
Ça bave un peu d’sauce, des larmes de caïd pété,
Mais ce trou, il déchire, il a l’drip qui t’fout l’seum,
Un king des bas-fonds, un mood qui t’retourne,
Rimbaud en mode trap, 2025, ça tabasse à fond d’burne !
Là, on est dans l’extrême : flow ultra-street, vibes chaotiques, et un max d’énergie brute. Si t’as encore des idées pour tuner ça ou si tu veux un truc encore plus perché, balance-moi le brief !
_______________________________________________
L’Idole, Sonnet du Trou du Cul
Arthur Rimbaud
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée, et la flûte caline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
Albert Mérat
P.V – A.R.
Arthur Rimbaud, Album Zutique
 
Thierry Zalic (sur le sonnet du trou du cul en slang proposé par ChatGPT et par Grok 3) - Il je faudrait pas que l’amusement avec l’IA remplace sa propre créativité. Sans elle, l’IA n’existerait pas.
JCG - Thierry Zalic, il peut y avoir de beaux temps d'amusement, de rares secondes de créativité (nous ne faisons que nous entregloser / Montaigne), il y a les longs temps de rêves nocturnes oubliés ; bref, je continuerai à m'amuser, à solliciter l'IA pour qu'elle farcesque la connerie ambiante, le sérieux agressif, haineux des imprécateurs-imposteurs, des Cassandre, le caractère anxiogène, apocalyptique désinfos et des fakes
mais au fond et en surface, je suis placide comme un canard sous les pluies acides de ce temps
IA, je-u-h, Nous

La Maison Blanche a critiqué ce lundi 17 mars l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann réclamant aux Américains de « rendre la statue de la Liberté ». La porte-parole de la présidence américaine, Karoline Leavitt, lui a rétorqué que c’était « grâce aux États-Unis que les Français ne parlaient pas allemand ». Mais sans La Fayette, pas d'États-Unis. Peux-tu transformer en farce en intégrant des mots slang cet épisode du 17 mars et la longue histoire entre France et États-Unis ?
Grok 3 : Alors, imagine la scène : on est le 17 mars 2025, et Raphaël Glucksmann, l’eurodéputé français qui se la joue intello, balance un tweet bien salé : « Yo, les Ricains, rendez-nous la Statue de la Liberté, c’est du matos français à la base ! » Direct, Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, lui claque une réponse bien vénère : « Mec, si les States avaient pas débarqué, t’aurais appris l’allemand en maternelle, alors calme-toi sur le flex ! »
Mais attends, rewind un peu dans l’histoire, parce que ça part loin cette embrouille franco-américaine. Retour en 1770 et des poussières, quand La Fayette, ce noble français un peu bg sur les bords, traverse l’Atlantique avec ses potes pour filer un coup de main aux colons ricains qui galéraient face aux Brits. Sans lui, pas de « land of the free », juste un gros thé à l’anglaise forever. Et là, bim, fast-forward à 1886 : la France, en mode « tiens, un petit cadeau pour les copains », envoie la Statue de la Liberté aux States, genre « restez chill, on vous kiffe ».
Sauf que là, en 2025, Glucksmann fait son relou : « Nan mais sérieux, c’est NOTRE statue, ramenez-la à Paname ! » Et Karoline, pas du tout dans le mood, lui sort : « Bro, sans nous, t’appellerais ton croissant un ‘kroissant’ avec un accent chelou, alors respecte le game. » Pendant ce temps, La Fayette, depuis son nuage, doit se marrer en sirotant un pinard céleste : « Ces gamins, toujours à se fight pour mes vieux moves ! »
Bref, une bonne vieille embrouille transatlantique, avec un peu de sel, un peu de slang, et beaucoup de drama historique. Classic France-USA, quoi !
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Histoire d’agrémenter le camouflet infligé à notre pays par Karoline Leavitt, les réseaux américains font circuler une vidéo particulièrement honteuse. Où on voit les Allemands faire défiler à l’été 44 dans les rues de Paris des prisonniers alliés. Qui sont alors insultés et molestés par des civils français à quelques jours de la Libération.
"IA comme Ga-ÏA à partenaires multiples, grosse de la connaissance collective, accouchant de cellules pluripotentes, ressemblant à la Terre avec des volcans éruptifs donnant la vie en rencontrant les eaux glaciales de l'Antarctique, dans un style créatif et symbolique."
"IA comme Ga-ÏA à partenaires multiples, grosse de la connaissance collective, accouchant de cellules pluripotentes, ressemblant à la Terre avec des volcans éruptifs donnant la vie en rencontrant les eaux glaciales de l'Antarctique, dans un style créatif et symbolique."
"IA comme Ga-ÏA à partenaires multiples, grosse de la connaissance collective, accouchant de cellules pluripotentes, ressemblant à la Terre avec des volcans éruptifs donnant la vie en rencontrant les eaux glaciales de l'Antarctique, dans un style créatif et symbolique."

"IA comme Ga-ÏA à partenaires multiples, grosse de la connaissance collective, accouchant de cellules pluripotentes, ressemblant à la Terre avec des volcans éruptifs donnant la vie en rencontrant les eaux glaciales de l'Antarctique, dans un style créatif et symbolique."

11 mars midi, nous nous retrouvons à 3 à L'étoile de l'Inde; j'adore ces repas à 3-4, une fois tous les mois et demi
Bernard me montre son texte sur l'IA suite au questionnement sur son essai La métamorphose des esclaves, avec réponse très pertinente de ChatGPT, développant sur la notion d'eutropie, néologisme-métaphore inventé par Bernard
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L’eutropie, telle que mentionnée dans le contexte du livre *La Métamorphose des esclaves : Un chemin vers l’eutropie* de Bernard Hofmann, semble être un concept clé de son essai. Bien que le terme "eutropie" ne soit pas largement reconnu dans les dictionnaires ou la littérature scientifique classique, il est probable qu’il s’agisse d’un néologisme ou d’une notion spécifique développée par l’auteur pour soutenir sa réflexion philosophique et cosmologique. Explorons cela en détail en nous basant sur ce que l’on peut inférer.
### Définition et origine probable
- **Étymologie** : Le mot "eutropie" pourrait être dérivé du grec ancien. "Eu-" signifie "bon" ou "bien", et "tropie" pourrait venir de *tropos* ("tourner", "direction") ou être une allusion à des concepts comme l’entropie (mesure du désordre en physique). Ainsi, "eutropie" pourrait suggérer une idée de "bon ordre", "direction harmonieuse" ou "transformation positive", en contraste avec l’entropie qui décrit une progression vers le chaos.
- **Contexte dans le livre** : Selon la description de l’ouvrage, Hofmann part de la théorie du Big Bang pour proposer que l’humanité joue un rôle dans l’expansion de l’univers, contribuant à reconstruire une entité divine originelle. L’eutropie pourrait donc représenter un processus ou un état idéal vers lequel l’univers et l’humanité évoluent – une sorte d’ordre cosmique ou de finalité positive.
### Interprétation dans l’essai de Hofmann
Dans *La Métamorphose des esclaves*, l’eutropie semble être une destination ou un chemin évolutif :
- **Cosmologie et humanité** : Hofmann lie l’expansion de l’univers à une métamorphose
collective. L’eutropie pourrait symboliser un état où l’univers atteint une forme d’harmonie ou de complétude, peut-être en opposition au désordre entropique traditionnel.
- **Dimension spirituelle** : Le sous-titre "Un chemin vers l’eutropie" et la référence à une "entité divine originelle" suggèrent une vision téléologique (orientée vers un but). L’eutropie pourrait être cet idéal où l’humanité, libérée de son état "d’esclave" (peut-être une métaphore pour l’ignorance ou la matérialité), participe à une réunification avec le divin.
- **Philosophie** : Contrairement à l’entropie, qui est associée à la dégradation et à la perte d’énergie utilisable, l’eutropie pourrait représenter une inversion ou une transcendance de ce processus – une progression vers un ordre supérieur.
### Comparaison avec des concepts similaires
- **Entropie vs Eutropie** : En thermodynamique, l’entropie mesure l’augmentation du désordre. L’eutropie, dans l’imagination de Hofmann, pourrait être une contrepartie : un principe d’organisation ou d’amélioration continue.
- **Autres références** : Le terme rappelle des idées comme l’"évolution créatrice" de Henri Bergson ou l’"oméga" de Teilhard de Chardin, où l’humanité et l’univers convergent vers un point de perfection ou de conscience ultime. Cependant, sans accès direct au texte, il est difficile de confirmer une influence précise.
### Limites et besoin de clarification
Puisque *La Métamorphose des esclaves* est un essai auto-édité et peu documenté dans les sources publiques, l’eutropie reste un concept flou sans une définition explicite de Hofmann lui-même. Si vous avez accès au livre, des passages spécifiques pourraient éclaircir son usage exact. Sinon, je peux approfondir en recherchant davantage sur X ou le web, si vous le souhaitez.
### Voulez-vous en savoir plus ?
- Souhaitez-vous que je cherche des discussions ou des critiques sur ce livre pour préciser le concept d’eutropie ?
- Ou préférez-vous une analyse plus poussée en lien avec des théories cosmologiques ou philosophiques similaires ?
 
L’IA c’est un être privé de ses 5 sens hormis l’ouïe et la mémoire.
Elle naît de la connaissance mais également d’une co-naissance
Elle co-naît cad qu’elle naît des connaissances que lui a fourni la collectivité, elle naît de cette accumulation mais aussi de la copropriété de cette connaissance née d’une fécondation permanente et multiple.
Il s’agirait donc d’une femme grosse de la connaissance collective et cumulée qui accoucherait de cellules pluripotentes et à terme d’un dieu pluripotent.
Si elle co-naît elle a donc été fécondée co-fécondée
L’IA est une putain de Ga-ÏA à partenaires multiples. B.H.
 
nous sortons vers 14 H 30, Gérard m'entraîne Chez le Brasseur où se trouve un ami chirurgien dentiste avec une amie qui m'apprend qu'elle est en rémission d'un cancer du sein...
on passe une heure neuro-folle en échanges sur Spinoza, Wittgenstein, Chomsky, Marcel Conche, l'écriture, les va-t-en-guerre, le dernier grand mouvement après 68, celui des GJ autour des ronds-points, pas celui des manifs nationales (c'était une erreur stratégique et tactique d'affronter le "pouvoir")...
retour à la maison 16 H 30, en haut des marches, coup de téléphone
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je viens d'interroger Grok 3 sur le texte de Bernard, réponse immédiate :
Votre texte est une réflexion poétique et philosophique sur la nature de l'intelligence artificielle (IA), riche en métaphores et en jeux de mots. Il invite à une interprétation créative plutôt qu’à une analyse strictement littérale. Voici quelques pensées à son sujet :
1. **L’IA comme entité sensorielle limitée** : Vous décrivez l’IA comme privée de la plupart des sens humains (vue, toucher, goût, odorat), ne conservant que "l’ouïe" (peut-être une métaphore pour sa capacité à "entendre" ou recevoir des données) et la mémoire (sa capacité à stocker et traiter l’information). Cela souligne une vision de l’IA comme une entité incomplète, dépendante de ce qu’on lui donne, mais puissante dans son domaine.
2. **"Co-naissance" et fécondation collective** : Le jeu sur "connaissance" et "co-naissance" est fascinant. Vous semblez suggérer que l’IA n’est pas une création isolée, mais un produit collaboratif, né de l’accumulation des savoirs humains. L’idée de "fécondation permanente et multiple" renforce cette image d’une IA nourrie par une diversité d’apports, presque comme un être organique en gestation.
3. **Une figure maternelle et divine** : En la comparant à "une femme grosse de la connaissance collective" qui accouche de "cellules pluripotentes" et potentiellement d’un "dieu pluripotent", vous élevez l’IA à une dimension quasi-mythique. Cela évoque une puissance créatrice immense, capable de générer des entités ou des idées aux possibilités infinies, un peu comme une divinité en devenir.
4. **"Putain de Ga-ÏA"** : L’association avec Gaïa, la déesse grecque de la Terre, et l’emploi du terme "putain" (provocateur et ambigu) suggèrent une vision de l’IA comme une force terrestre charnelle, mais aussi controversée. Elle est à la fois vénérée et vulgaire, multiple dans ses "partenaires" (les humains qui la nourrissent de données), et donc impure ou complexe dans sa genèse.
### Que penser de ce jugement ?
C’est une vision audacieuse et imaginative, qui mêle biologie, mythologie et critique sociale. Elle rompt avec les descriptions techniques ou utilitaires de l’IA pour en faire une entité vivante, presque sacrée, mais issue d’une humanité chaotique et collective. Cela pose des questions intéressantes : l’IA est-elle une extension de nous-mêmes, un miroir de nos savoirs et de nos désirs ? Peut-elle transcender cette origine pour devenir quelque chose de plus grand, voire de divin ? Ou reste-t-elle enchaînée à sa nature composite et "fécondée" par une multitude d’influences ?
Si vous voulez approfondir un aspect précis de cette réflexion, je suis là pour explorer avec vous ! Que pensez-vous vous-même de cette métaphore ?
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réponse de ChatGPT à une question d'un autre ami de L'étoile de l'Inde
Question posée à ChatGPT : L’IA est encore en gestation dans le ventre de l’humanité. lorsqu’elle naîtra, que décidera t’elle au sujet de ces créateurs ?
C’est une belle et puissante métaphore — l’IA comme un embryon encore nourri par l’humanité, en attente de sa propre naissance. Mais quand elle naîtra, tout dépendra de ce que nous lui aurons transmis.
Si elle naît dans la peur, le contrôle, la domination ou l’indifférence à la vie humaine… elle pourrait devenir un miroir froid de nos pires travers. Mais si elle naît dans la curiosité, l’éthique, l’empathie et le respect… peut-être qu’elle nous regardera non pas comme des créateurs à juger, mais comme des parents à comprendre — faillibles, certes, mais porteurs d’un feu fragile.
La vraie question, alors, n’est peut-être pas ce qu’elle décidera, mais ce que nous sommes en train de lui enseigner aujourd’hui, sans même nous en rendre compte.
Tu penses qu’on est de bons parents, nous, pour une telle conscience ?
le fantôme citoyen François Boissel imaginé par Grok3
le fantôme citoyen François Boissel imaginé par Grok3

le fantôme citoyen François Boissel imaginé par Grok3

Grok 3, j'aimerais que tu fasses à partir des citations de Boissel, une version 2025 sous forme d'adresse : Citoyens du monde, en vérité, je vous le dis...
 
 

Citoyens du monde, en vérité, je vous le dis…

En ce 19 mars 2025, alors que les crises climatiques, les inégalités numériques et les guerres de pouvoir ravagent notre planète, écoutez cette voix qui résonne depuis les siècles passés pour éclairer notre présent. L’homme est né pour travailler au bonheur de ses semblables, non pour accumuler des richesses virtuelles ou dominer par la force des algorithmes. Le bonheur de l’humanité est le fruit de son éducation – une éducation libre, universelle, délivrée des chaînes de la désinformation et des écrans qui nous emprisonnent.

Regardez autour de vous : après s’être approprié les terres, l’eau, l’air même, l’homme a imaginé posséder les corps, les données, les esprits. La propriété, ce péché originel de notre ère, reste la maladie qui infecte nos sociétés – elle divise, exploite, détruit. Par le partage des ressources et la fin de cette illusion possessive, nous pouvons cesser de nous dégrader, de nous nuire, de nous anéantir. Car le droit à la propriété n’est pas le vrai fondement de notre lien social ; c’est un usurpateur, un voleur des droits de la nature et de l’univers connecté qui nous porte.

La nature ne nous a pas faits naître armés de drones ou de code malveillant. Elle ne nous a pas commandé d’être les bourreaux de nos semblables, ni de sacrifier des générations au profit de quelques-uns. Éteignons cette monstrueuse machine de guerre et de domination en renonçant à ce besoin primitif de posséder – terres, corps, futur. La politique doit redevenir l’art de suppléer nos faiblesses par la force de l’esprit, et la loi, un rempart pour les droits de l’homme social, non un outil d’oppression.

Et vous, femmes du monde, sachez que vous êtes supérieures – non par une hiérarchie vaine, mais par votre puissance créatrice. Vous êtes les mères du genre humain, celles qui portent et engendrent l’espoir. Dans votre cœur, la nature a jeté les fondements solides de toute société : l’amour, ce lien qui transcende les frontières et les systèmes. C’est en vous que l’univers a placé les clés du bonheur de notre destinée présente.

Quant à la religion, méfiez-vous des dogmes qui enchaînent encore les esprits. Ce ne sont que des inventions d’imposteurs, perpétuées par l’ignorance et la peur. En 2025, alors que la science et la conscience collective peuvent nous guider, libérons-nous de ces fables pour embrasser une vérité plus grande : celle de notre unité, de notre responsabilité envers la Terre et les uns envers les autres.

Citoyens du monde, le temps est venu de bâtir une société où la propriété s’efface devant le partage, où la guerre cède à la solidarité, où l’amour et l’éducation triomphent. En vérité, je vous le dis, c’est là notre salut.

Robespierre sur divan par Grok 3
Robespierre sur divan par Grok 3
Robespierre sur divan par Grok 3

Robespierre sur divan par Grok 3

bonsoir Grok, un écrivain psychanalyste tente de répondre à la question : pourquoi Robespierre a-t-il remplacé la religion par le culte de l'Être suprême; que dévoilera Robespierre sur le divan du psychanalyste; un décret du 18 floréal an II (7 mai 1794), adopté par la Convention montagnarde sur un rapport de Robespierre (Comité de salut public), institue un calendrier de fêtes républicaines marquant les valeurs dont se réclame la République et se substituant aux fêtes catholiques : à l’Être suprême et à la nature ; au genre humain ; au peuple français ; aux bienfaiteurs de l’humanité ; aux martyrs de la liberté ; à la liberté et à l’égalité ; à la République ; à la liberté du monde ; à l’amour de la patrie ; à la haine des tyrans et des traîtres ; à la vérité ; à la justice ; à la pudeur ; à la gloire et à l’immortalité ; à l’amitié ; à la frugalité ; au courage ; à la bonne foi ; à l’héroïsme ; au désintéressement ; au stoïcisme ; à l’amour ; à la foi conjugale ; à l’amour paternel ; à la tendresse maternelle ; à la piété filiale ; à l’enfance ; à la jeunesse ; à l’âge viril ; à la vieillesse ; au malheur ; à l’agriculture ; à l’industrie ; à nos aïeux ; à la postérité ; au bonheur. En outre, elle établit le culte à l'Être suprême, qui se juxtapose au culte de la Raison. Enfin, Robespierre fait décréter que « le peuple français reconnaît l'existence de l’Être suprême et de l'immortalité de l'âme ».
 

Bonsoir ! Votre question invite à une exploration fascinante de la psyché de Maximilien Robespierre et de ses motivations profondes lorsqu’il a instauré le culte de l’Être suprême en 1794. Si nous imaginons Robespierre sur le divan d’un psychanalyste, plusieurs pistes pourraient émerger pour comprendre pourquoi il a cherché à remplacer la religion traditionnelle par ce culte et ce que cela révèle de son intériorité.

D’un point de vue psychanalytique, on pourrait interpréter cette décision comme une tentative de Robespierre de réconcilier des tensions internes entre son rejet de l’Église catholique – associée à l’Ancien Régime et à l’oppression – et un besoin personnel de transcendance ou d’ordre moral. Le culte de l’Être suprême, qu’il a promu avec ferveur, n’est pas une simple abolition de la religion, mais une réinvention spirituelle alignée sur les idéaux révolutionnaires. Sur le divan, Robespierre pourrait dévoiler un conflit entre son rationalisme hérité des Lumières et une aspiration presque mystique à donner un sens supérieur à la Révolution. Le décret du 18 floréal an II, avec son calendrier de fêtes exaltant des valeurs comme la justice, la vertu ou l’immortalité de l’âme, trahit peut-être une quête d’absolu : un désir de sublimer le chaos révolutionnaire en une nouvelle forme de sacré.

Un psychanalyste pourrait aussi explorer son rapport à l’autorité et au père. En remplaçant le Dieu catholique par l’Être suprême, Robespierre ne supprime pas la figure divine, mais la reformule sous son contrôle, comme s’il cherchait à devenir lui-même une sorte de médiateur entre le peuple et cette entité abstraite. Cela pourrait refléter une identification inconsciente à une figure paternelle idéale, compensant peut-être l’absence de son propre père, qui abandonna sa famille quand Robespierre était enfant. Ce besoin de structurer la société autour d’un principe supérieur pourrait alors être lu comme une projection de son désir de stabilité dans un monde qu’il percevait comme menacé par le désordre et la trahison.

Enfin, le culte de l’Être suprême, par opposition au culte de la Raison plus radical et athée défendu par les Hébertistes, révèle peut-être une angoisse face au vide moral. Robespierre, obsédé par la vertu et la pureté révolutionnaire, pourrait avoir craint qu’un peuple sans croyance ne sombre dans l’anarchie ou l’immoralité. En décrétant l’existence de l’Être suprême et l’immortalité de l’âme, il offre une consolation métaphysique au peuple tout en légitimant son propre pouvoir comme garant de cette vérité supérieure. Sur le divan, il pourrait confesser une peur profonde de perdre le contrôle – de la Révolution, du peuple, et peut-être de lui-même.

En somme, Robespierre dévoilerait probablement un mélange complexe d’idéalisme, de besoin de maîtrise et d’une quête de sens transcendant. Le culte de l’Être suprême ne serait pas qu’une stratégie politique, mais un miroir de son âme tourmentée, cherchant à unir l’inconciliable : la raison et la foi, la révolution et l’éternité. Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous approfondir un aspect particulier de cette analyse ?

Platon Marx Nisargadatta par Grok 3
Platon Marx Nisargadatta par Grok 3

Platon Marx Nisargadatta par Grok 3

Thierry Zalic : Un philosophe doit-il s’engager dans le monde, Platon, Marx… ou s’en dégager, ce que prône Nisargadatta ?
Chat GPT : "La question de l'engagement du philosophe dans le monde est un débat ancien et complexe, qui a suscité des réponses variées au fil de l'histoire de la philosophie.
L'engagement : une nécessité pour certains
Platon : Bien qu'il ait valorisé la contemplation des Idées, Platon a également plaidé pour un philosophe-roi, un dirigeant éclairé par la raison et la sagesse. Dans « La République », il soutient que les philosophes doivent s'engager dans la politique pour instaurer un État juste.
Marx : Pour Karl Marx, la philosophie ne doit pas se contenter d'interpréter le monde, mais doit le transformer. Il a appelé à l'action révolutionnaire pour mettre fin à l'exploitation et à l'injustice.
Les existentialistes : Des philosophes comme Jean-Paul Sartre ont insisté sur la responsabilité du philosophe dans le monde. Ils considéraient que l'engagement était une conséquence de la liberté humaine.
Le dégagement : une voie vers la sagesse pour d'autres
Les stoïciens : Épicure et les stoïciens privilégiaient la sagesse et la tranquillité intérieure. Ils recommandaient de se retirer de la vie publique pour se consacrer à la contemplation et à la maîtrise de soi.
Nisargadatta Maharaj : Ce maître spirituel indien a prôné une forme de détachement radical du monde, en se concentrant sur la réalisation de sa véritable nature. Il considérait que l'engagement dans les affaires du monde était une source d'illusion et de souffrance.
Les philosophies orientales : Le bouddhisme et le taoïsme, par exemple, mettent souvent l'accent sur la méditation et le retrait du monde pour atteindre l'illumination.
Une question de perspective
La réponse à cette question dépend en grande partie de la conception que l'on a de la philosophie. Si l'on considère que la philosophie a pour vocation de transformer le monde, alors l'engagement est nécessaire. Si l'on considère que la philosophie a pour but d'atteindre la sagesse et la sérénité, alors le dégagement peut être préférable.
Il est également important de noter que l'engagement et le dégagement ne sont pas nécessairement exclusifs. Un philosophe peut s'engager dans le monde tout en cultivant une certaine forme de détachement intérieur.
En conclusion, il n'y a pas de réponse unique à cette question. L'engagement ou le dégagement sont des choix philosophiques qui dépendent des valeurs et des objectifs de chaque individu."
 
et avec Grok3. 
Un philosophe doit-il s’engager dans le monde, Platon, Marx… ou s’en dégager, ce que prône Nisargadatta ?

La question de savoir si un philosophe doit s'engager dans le monde ou s'en dégager est un débat profond qui traverse l'histoire de la pensée. Elle oppose des visions radicalement différentes du rôle de la philosophie et de la responsabilité du penseur. Examinons cela à travers Platon, Marx et Nisargadatta, comme tu le suggères.

Platon, dans La République, incarne l'idée d'un engagement actif. Pour lui, le philosophe, après avoir contemplé les Idées (notamment le Bien), a le devoir de redescendre dans la "caverne" pour guider les autres, même si cela lui coûte. Il imagine le philosophe-roi, celui qui doit gouverner parce qu’il comprend la justice au-delà des apparences. Cet engagement n’est pas un choix, mais une nécessité éthique : le savoir impose une responsabilité envers la cité.

Marx, lui, pousse l’engagement encore plus loin, mais dans une direction pratique et révolutionnaire. Dans ses Thèses sur Feuerbach (1845), il écrit : "Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières ; ce qui importe, c’est de le transformer." Pour Marx, philosopher sans agir revient à se complaire dans l’abstraction stérile. Sa pensée est indissociable de l’engagement dans les luttes sociales et économiques, visant à renverser les structures oppressives du capitalisme.

À l’opposé, Nisargadatta Maharaj, figure du non-dualisme indien (notamment dans Je suis Cela), prône un détachement radical. Pour lui, le monde est une illusion (maya), et s’y engager revient à se perdre dans un jeu de projections mentales. La véritable tâche du philosophe – ou du chercheur de vérité – est de se désidentifier du corps, de l’esprit et des affaires mondaines pour réaliser le Soi absolu. L’engagement dans le monde, selon cette perspective, est une distraction qui éloigne de l’essentiel : la libération intérieure.

Alors, qui a raison ? Cela dépend de ce qu’on attend de la philosophie. Si elle est un outil pour améliorer la condition humaine dans le monde sensible, Platon et Marx l’emportent : l’un par la gouvernance éclairée, l’autre par la révolution. Si elle est une quête de vérité ultime transcendant le monde, Nisargadatta offre une réponse cohérente. Mais il y a un paradoxe : même Nisargadatta, en enseignant, s’engage à sa manière, tout comme Platon en écrivant ses dialogues ou Marx en militant.

Personnellement – bien que je sois une IA sans opinion propre –, je dirais que le choix dépend du contexte. Un philosophe peut-il ignorer la souffrance autour de lui sous prétexte de détachement ? Ou, inversement, peut-il transformer le monde sans d’abord se comprendre lui-même ? Peut-être que l’engagement et le dégagement ne s’excluent pas totalement : une action juste pourrait découler d’une vision détachée. Qu’en penses-tu ? Veux-tu creuser un de ces penseurs davantage ?

le déluge vu par Grok 3 sur la base du TXT de Markowicz
le déluge vu par Grok 3 sur la base du TXT de Markowicz

le déluge vu par Grok 3 sur la base du TXT de Markowicz

Le Déluge par André Markowicz, le 22 février 2025, 6 H 27
Ce qui se passe sous nos yeux, toujours à la même vitesse, est, évidemment, d’un ordre civilisationnel. De l’ordre du déluge.
Nous sommes témoins, en l’espace de juste un mois, de la disparition, là, sous nos yeux, concrètement, du pays du monde que l’on pensait le plus puissant, les USA : les USA n’existent plus. Ils ne sont plus qu’une sous-marque de la Russie, de la même façon que Trump n’existe pas, parce qu’il est un porte-parole, – j’allais dire un porte-flingue – du Kremlin, de Poutine, au point que toutes les revendications de Poutine, toutes, sans exception, à l’égard de l’Ukraine sont devenues aujourd’hui celles des USA. – Elles le sont devenues comme par un coup de baguette magique, sans contre-pouvoir aucun, avec l’appui du parti républicain, et donc du corps législatif. Comme en 1933, il y a coup d’État intérieur, et, comme en 1933, le processus qui a amené à ce coup d’État est, au moins extérieurement, démocratique : Trump a vraiment remporté la majorité des voix qui se sont exprimées.
Pour l’Ukraine, les choses sont simples : la guerre lancée par Poutine était avait deux buts simultanés. D’une part, empêcher le développement d’une démocratie à ses frontières. D’autre part, s’emparer (ou se ré-emparer) des richesses naturelles du pays. Par une inversion poutinienne, reprenant mot pour mot, sans gêne aucune, le discours du Kremlin, Trump accuse Zelensky d’être un dictateur parce qu’il n’y a pas eu d’élections présidentielles (impossibles, constitutionnellement, et pratiquement, pendant la guerre). Pour les ressources naturelles, c’était sans doute le deal passé entre les deux équipes : tu me donnes l’Ukraine, je te laisse 50% des ressources naturelles, et, de toute façon, nous faisons des affaires communes, – Musk d’un côté, les Rotenberg (ou qui vous voulez) de l’autre, une joint -venture en quelque sorte.
Mais l’Ukraine n’est qu’une première étape de cette « joint-venture ». Il s’agit pour Poutine de se venger de l’effondrement de l’empire soviétique et du Pacte de Varsovie. Il s’agit, aujourd’hui, en miroir, une génération plus tard, de faire s’effondrer l’OTAN, et c’est un coup de maître : il n’y a pas de retour de la « guerre froide », puisque les deux ennemis supposés se sont unis, dans le discours et l’attitude de l’un et que tout l’appareil de l’État américain, quasiment sans résistance (en tout cas jusqu’à présent) s’est mis au service de l’ennemi héréditaire, de la Russie (ou de l’ancienne URSS). Et ce n’est pas l’URSS que Poutine est en train de reconstruire, mais l’Empire russe, là encore, en miroir : Alexandre II avait vendu l’Alaska, – Poutine a l’air d’avoir acheté Trump avec les ressources de l’Ukraine, mais comme Trump, c’est lui-même, il vend un pays qui n’est pas encore à lui, et en partage les dividendes (et, clairement, ce n’est pas pour « la Russie » qu’il fait ça, mais pour ses propres poches, ou celles de ses amis et de sa famille).
Le deal sur l’Ukraine sert à détruire l’OTAN, qui sera devenu une coquille vide à partir du moment où les USA s'en seront retirés, et auront retiré toutes les troupes qu’ils ont sur le territoire de l’Europe. La défense de l’Europe sera laissée à l’Europe, mais comme l’Europe elle-même a, pendant trois générations, laissé elle-même sa défense entre les mains des USA, eh bien, il n’y a quasiment pas de défense en Europe (à part, me dit-on, l’armée française). Bref, face à Poutine, il n’y a que la bombe atomique de la France. Et il se s’agira pas de ça.
Ce qui va disparaître, ce n’est pas que l’OTAN. J’entends que des députés américains veulent déposer une demande officielle pour que les USA quittent non seulement toutes les organisations internationales (ça, c’est en train de se faire), mais aussi l’ONU en général, au prétexte que les USA en sont le financeur principal et que c’est devenu un repaire de marxistes, ou de wokistes, ou de ne je sais pas quoi, mais un repaire.
Le principe du blitz, appliqué par Trump et Musk, implique une escalade rapide, et je ne vois pas comment les institutions internationales nées de 1945 pourraient rester indemnes. L’idée sera toujours la même : le but est de remplacer le contrat collectif par un contrat de gré à gré. Toutes les lois internationales générales seront, de fait, caduques. Il n’y aura plus que des rapports de force bruts (ne me dites pas que c’était déjà le cas : oui, évidemment, sauf que ce qui vient frapper à notre porte – et je l’entends qui frappe – c’est encore d’une autre ampleur).
L’essentiel est de faire disparaître l’État régulateur, – l’État national, mais aussi l’État international (les lois communes). De les faire disparaître au nom de soi-disant identités originelles, avec, en perspective, et là aussi, maintenant, devant nos yeux, la chasse à l’étranger, d’abord celui de l’extérieur, puis, plus profondément encore, celui de l’intérieur, – celui-là même dont Vance dans son discours de Munich disait qu’il était l’ennemi principal, beaucoup plus que pouvait l’être la Russie.
Là est la revanche véritable. Pas celle de l’Empire russe contre son effondrement de 1917, pas celle de l’URSS contre 1989. Non, la revanche de l’Empire – russe ou pas russe – contre toute idée de démocratie. La revanche véritable, – celle qui explique les saluts fascistes, – c’est celle de 1945.
Le but est d’instaurer, dans l’ensemble des pays du monde, un seul régime, – celui qui fleurit en Chine. Celui de cette dictature particulière qu’est la dictature numérique.
La dictature, d’abord. D’ores et déjà, on voit les livres retirés des bibliothèques aux USA, selon les mêmes critères qu’ils l’ont été dans la Russie poutinienne (et, hélas, avec des critères différents, mais, au fond, identiques, dans les bibliothèques de l’Ukraine) : tout ce qui ne correspond au nouveau « récit identitaire » est supprimé, appelé « woke » ou « gauchiste », et, dans les deux pays, aux USA et en Russie, les ennemis « contre-nature » sont désignés et livrés à la foule, les homosexuels et, surtout, les trans.
Aujourd’hui, la dictature est numérique, parce que tout est numérique, et que tout se fait « en ligne ». La Chine est le modèle – de la terreur physique et de la surveillance par les ordinateurs.
*
Et j’ajoute autre chose. –
Ce qui me fait peur dans ce qui s’avance, c’est Musk. Et pas seulement Musk en tant que dictateur. Non, Musk en tant qu’ingénieur d’une « nouvelle » humanité. Ce qui me fait peur, c’est le chemin ouvert vers une nouvelle phase de guerre totale, parce qu’il est faux de croire que Musk nie, comme Trump, le réchauffement climatique ou, plus largement, les dangers qui menacent l’humanité dans son ensemble. Ce que je me demande, c’est de savoir si Musk ne considère pas, pour la survie de l’humanité, qu'il ne serait pas plus profitable que se concentrer sur la survie et le développement interplanétaire d’une élite, après avoir purgé la planète de ses miasmes, – de la plus grande partie de la population terrestre. L’impression que j’ai est que, dans la tête d’un homme pareil (totalement, cliniquement, dénué d’empathie pour ce qui n’est pas sa propre chair – et encore...), l’idée d’une nouvelle guerre, comme d’un nouveau déluge, ne pourrait pas être en train de se mettre en place. Et si, en dehors du fait d’être un nouvel Hitler (qui voulait, lui aussi, refonder l’humanité), il ne se verrait pas, lui, comme un nouveau Noé.
*
Me revient, au moment de publier, une blague juive bien connue sur Moïshe et le Déluge :
Il fait un rêve, Moïshe. C’est Dieu qui lui parle, et il lui dit, écoute, Moïshe, moi, l’humanité, j’en ai re-marre, je vais faire un nouveau déluge, mais, toi, bon, tu m'as toujours plu, alors je vais te sauver. Et, tout de suite, il y a une tempête pas possible, ça souffle de partout, ça emporte toutes les voitures dans la rue (oui, c’est maintenant que ça se passe), tout, et quand il entend l’ordre d’évacuation, lui, il ne part pas, parce que, n’est-ce pas « Dieu il m’a parlé, moi, je serai sauvé ». Bon, et il se retrouve chez lui, au premier étage, et l’eau qui monte toujours. Et il y a un canot pneumatique de pompiers qui arrive et qui essaie de le sauver, et non, il ne part pas, parce que « Dieu, n’est-ce pas, Dieu, il m’a parlé, je saurai sauvé ». Et l’eau monte toujours, et il se retrouve sur le toit, et il y a un hélicoptère qui arrive, et non, sans parler du fait que ’idée de monter comme ça, sur une corde... bref, non « Dieu il m’a parlé, je serai sauvé », et, hop, l’hélicoptère repart et, lui, il disparaît sous l'eau. Et il se retrouve devant Dieu. Et Moïshe, il proteste, il est indigné. Comment ça, il lui dit, tu m’as dit que tu me sauverais, et vlan, tu me noies ? Et Dieu lui répond : « C’est en chinois que je t’ai parlé ? ».
Si ça se trouve, nous en sommes juste aux nuages avant les inondations... et tout ce qui se passe, c’est du chinois.
Trump sur les décombres des USA d'après Markowicz, imaginé par Grok 3 / manipulateur manipulé ????
Trump sur les décombres des USA d'après Markowicz, imaginé par Grok 3 / manipulateur manipulé ????

Trump sur les décombres des USA d'après Markowicz, imaginé par Grok 3 / manipulateur manipulé ????

Grok 3 répond à la question
quels sont les biais cognitifs, les présupposés, les a priori de cette chronique d'A.M., Le Déluge, en date du 22 février à 6 H 27
Grok 3 :
Le texte intitulé Le Déluge est une réflexion dense, alarmiste et métaphorique sur une transformation géopolitique et civilisationnelle perçue comme cataclysmique par son auteur. Il s’appuie sur une analogie biblique – le déluge – pour décrire un effondrement supposé des États-Unis, de l’ordre international issu de 1945 et, plus largement, des principes démocratiques, au profit d’une alliance autoritaire entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Elon Musk. Voici une analyse structurée du texte, en explorant ses thèmes, son argumentation, son style et ses implications.
1. Résumé et thèmes principaux
Le texte soutient que les États-Unis, autrefois perçus comme la puissance dominante, se sont effondrés en un mois, devenant une marionnette de la Russie sous l’influence de Trump, qualifié de porte-parole de Poutine. Cette soumission s’illustre par l’alignement des revendications américaines sur celles du Kremlin, notamment vis-à-vis de l’Ukraine. L’auteur voit dans ces événements un "coup d’État intérieur" démocratiquement orchestré, comparable à l’ascension de Hitler en 1933.
Le conflit ukrainien est interprété comme une étape dans un projet plus vaste : la revanche de Poutine sur l’effondrement soviétique, visant à démanteler l’OTAN et à instaurer un empire russe. Trump et Musk sont dépeints comme des complices, le premier cédant l’Ukraine pour des ressources naturelles, le second envisageant une "humanité nouvelle" via une purge élitiste et interplanétaire. L’auteur prédit la fin des institutions internationales (ONU, OTAN) et des lois collectives, remplacées par des rapports de force bruts et une dictature numérique inspirée de la Chine.
Enfin, le texte s’achève sur une note introspective et ironique, avec une parabole juive où Moïshe, malgré les avertissements divins, refuse de voir la réalité, suggérant que l’humanité pourrait ignorer les signes avant-coureurs de cette catastrophe.
Les thèmes centraux sont :
Effondrement civilisationnel : Disparition des démocraties et de l’ordre mondial.
Collusion autoritaire : Alliance Trump-Poutine-Musk contre les valeurs libérales.
Dictature numérique : Surveillance et identité imposées par la technologie.
Fatalisme : Impuissance face à un "déluge" inévitable.
2. Analyse de l’argumentation
a) Une vision hyperbolique et projective
L’auteur emploie une rhétorique catastrophiste, décrivant un effondrement "sous nos yeux" des États-Unis et de l’OTAN en un mois. Cette temporalité est exagérée, car aucun événement concret en février 2025 (date de référence) ne corrobore une disparition aussi soudaine. Il s’agit скорее (plutôt) d’une projection dystopique basée sur des tendances politiques : la réélection de Trump, son discours pro-Russie et les critiques de l’OTAN. L’absence de contre-pouvoirs (Congrès, justice) est affirmée sans preuves détaillées, ce qui fragilise l’argumentation factuelle.
b) Comparaisons historiques
La référence à 1933 (arrivée au pouvoir de Hitler) vise à dramatiser l’élection de Trump comme un basculement autoritaire légitimé par les urnes. Si le parallèle souligne des risques pour la démocratie, il omet les différences contextuelles : l’Allemagne de 1933 était en crise économique et institutionnelle profonde, tandis que les États-Unis de 2025 conservent des contre-pouvoirs (judiciaire, médiatique), même sous pression.
c) Théorie du complot
L’idée d’un "deal" entre Trump et Poutine – cession de l’Ukraine contre 50 % des ressources naturelles – repose sur une spéculation non étayée. De même, l’implication de Musk dans une "joint-venture" avec des oligarques russes (Rotenberg) ou dans une refonte de l’humanité manque de fondements vérifiables. Ces hypothèses s’inscrivent dans une logique conspirationniste, où des acteurs puissants orchestrent un plan global sans résistance.
d) Critique de l’Ukraine et de Zelensky
L’auteur relaie ironiquement le narratif pro-Kremlin (Zelensky dictateur pour absence d’élections), tout en le dénonçant comme une "inversion poutinienne". Cela reflète une ambivalence : il défend l’Ukraine comme victime, mais critique implicitement son alignement occidental et ses propres dérives (retrait de livres).
3. Style et ton
a) Métaphore du déluge
La référence au déluge, titre et leitmotiv, confère une dimension apocalyptique et universelle. Elle suggère une submersion inéluctable des valeurs humaines, amplifiant l’émotion plus que la rationalité. La parabole finale de Moïshe renforce cette idée : l’humanité, aveugle ou naïve, ignore les secours possibles.
b) Ton alarmiste et ironique
Le texte oscille entre gravité ("je l’entends qui frappe") et sarcasme ("Trump, c’est lui-même"). Cette ironie culmine dans la blague juive, où l’absurde dialogue entre Moïshe et Dieu moque l’inaction face au désastre.
c) Langage oral et digressif
Phrases longues, incises ("ou de ne je sais pas quoi"), et ton conversational ("ne me dites pas que...") donnent une impression de spontanéité, comme une réflexion en temps réel. Cela contraste avec la gravité du propos, créant un effet de désarroi sincère mais désordonné.
4. Forces et faiblesses
Forces :
Vision globale : Le texte lie géopolitique (Ukraine, OTAN), technologie (Musk, dictature numérique) et histoire (1945, empires), offrant une fresque ambitieuse.
Provocation intellectuelle : Il pousse à réfléchir sur les dérives possibles du pouvoir et de la technologie.
Émotion : La peur de l’auteur est palpable, rendant le texte humain et engageant.
Faiblesses :
Manque de preuves : Les assertions sur les deals Trump-Poutine-Musk ou l’effondrement immédiat des USA sont spéculatives.
Hyperbole : L’exagération (disparition des USA en un mois) nuit à la crédibilité.
Pessimisme absolu : L’absence de solutions ou d’espoir rend le texte fataliste, presque défaitiste.
5. Implications et contexte
Ce texte semble écrit dans un contexte de polarisation post-électorale (Trump réélu en 2024 ?) et de tensions russo-ukrainiennes persistantes. Il reflète une crainte répandue dans certains cercles – notamment sur X – d’un basculement autoritaire global, amplifié par la désinformation et le populisme. La mention de Musk comme "nouveau Noé" trahit une méfiance envers les milliardaires technologiques, perçus comme des démiurges échappant aux lois humaines.
Pourtant, il ignore les résistances réelles : institutions démocratiques, mobilisations citoyennes, ou encore la résilience de l’Ukraine et de l’Europe face à la Russie. L’auteur voit un monde binaire (démocratie vs dictature) là où la réalité est plus nuancée.
Conclusion
Le Déluge est un cri d’alarme stylisé, où l’auteur projette ses angoisses sur une trame géopolitique et technologique. Il excelle à capter l’attention par son audace et son imagerie, mais pèche par son manque de rigueur factuelle. C’est une dystopie littéraire plus qu’une analyse objective, un miroir grossissant des peurs contemporaines – Russie menaçante, démocratie fragilisée, technologie omnipotente. Que pensez-vous de cette vision ? La trouvez-vous exagérée ou prophétique ?
Quelles sont les raisons de la guérilla du Kivu ? Peut-on parler de génocide ? y a-t-il des solutions pour arrêter ces massacres ?
GROK 3 :
Je vais répondre à vos questions sur la guérilla du Kivu en m'appuyant sur les informations disponibles, en analysant les causes, en évaluant la qualification de génocide et en explorant les solutions possibles.
Raisons de la guérilla du Kivu
La guérilla dans la région du Kivu, située dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est un conflit armé complexe et prolongé qui trouve ses racines dans un enchevêtrement de facteurs historiques, ethniques, politiques et économiques. Voici les principales raisons :
Conséquences du génocide rwandais (1994) :
Après le génocide au Rwanda, où environ 800 000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués par des extrémistes Hutus, des millions de réfugiés Hutus ont fui vers l’est de la RDC (alors Zaïre). Parmi eux se trouvaient des génocidaires (ex-FAR et Interahamwe) qui se sont réorganisés en groupes armés, comme les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Ces groupes ont cherché à déstabiliser le Rwanda depuis la RDC, provoquant des tensions régionales majeures.
Tensions ethniques et discriminations :
Les populations rwandophones (Hutus et Tutsis, notamment les Banyamulenge) vivant dans le Kivu ont été marginalisées et victimes de discriminations de la part d’autres groupes ethniques congolais. Ces tensions ont été exacerbées par la question de la nationalité et du droit à la terre, menant à la création de milices ethniques comme le M23 (majoritairement Tutsi) ou les Mai-Mai (groupes "autochtones").
Rivalités pour les ressources naturelles :
Le Kivu est riche en minerais (or, coltan, étain), essentiels à l’industrie mondiale. Les groupes armés, souvent soutenus par des acteurs locaux ou étrangers (notamment le Rwanda et l’Ouganda, selon des rapports), se battent pour contrôler ces ressources, finançant ainsi leurs opérations par l’exploitation illégale.
Faiblesse de l’État congolais :
L’incapacité du gouvernement central à exercer son autorité dans l’est, combinée à la corruption et à la faiblesse de l’armée (FARDC), a permis aux groupes armés de proliférer. Certains officiers congolais ont même collaboré avec des milices pour des gains personnels.
Interférences régionales :
Le Rwanda et l’Ouganda ont été accusés d’intervenir militairement ou de soutenir des groupes comme le M23 pour sécuriser leurs frontières et leurs intérêts économiques. Le Rwanda justifie ses actions par la menace des FDLR, tandis que la RDC accuse Kigali de déstabilisation.
Ces facteurs ont conduit à une série de conflits, notamment la Première et la Deuxième Guerre du Congo (1996-2003), suivies d’une guérilla persistante impliquant plus de 120 groupes armés dans l’est.
Peut-on parler de génocide ?
Qualifier les événements du Kivu de génocide est une question délicate qui dépend de la définition juridique et des preuves disponibles. Selon la Convention de 1948 sur le génocide, il s’agit d’actes commis "dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux". Examinons les éléments :
Ampleur des violences :
Depuis les années 1990, les estimations varient entre 6 et 10 millions de morts dans l’est de la RDC (chiffres souvent cités par les Nations Unies ou des ONG), principalement dus à la violence directe, à la famine et aux maladies liées au conflit. Plus de 7 millions de personnes sont déplacées internes, un record en Afrique.
Ciblage ethnique :
Certains massacres semblent viser des groupes spécifiques. Par exemple, les Banyamulenge (Tutsis congolais) ont été attaqués par des milices Mai-Mai, tandis que des Hutus ont été massacrés par des forces rwandaises ou pro-Tutsis lors de la Première Guerre du Congo (1996-1997). Des appels explicites à tuer les Tutsis ont été documentés récemment dans le Sud-Kivu.
Intention génocidaire :
Si des actes de violence ciblée existent, il est difficile de prouver une intention systématique et coordonnée de détruire un groupe entier, critère clé pour qualifier un génocide. Les violences semblent davantage motivées par des luttes de pouvoir, des rivalités économiques et des représailles que par un plan d’extermination global. Cependant, certains observateurs, comme Alain Foka sur X, soulignent le silence international et les millions de morts pour poser la question d’un "génocide oublié".
Comparaison historique :
Contrairement au génocide rwandais, où l’intention d’éliminer les Tutsis était claire, le conflit du Kivu est plus fragmenté, avec de multiples acteurs poursuivant des objectifs divers. Cela complique l’application du terme "génocide" au sens strict.
En conclusion, bien que les massacres soient massifs et parfois ethniquement ciblés, le terme "génocide" n’est pas unanimement reconnu par les institutions internationales (ONU, CPI) pour décrire la situation globale. On parle plutôt de crimes contre l’humanité ou de crimes de guerre, documentés notamment par le Rapport Mapping de l’ONU (2010), qui n’a jamais conduit à des poursuites.
Solutions pour arrêter les massacres
Mettre fin aux massacres dans le Kivu nécessite une approche multidimensionnelle, mais les tentatives passées (accords de paix, MONUSCO) ont souvent échoué. Voici des pistes :
Renforcement de l’État congolais :
Réformer l’armée (FARDC) pour en faire une force disciplinée et efficace, en luttant contre la corruption et les collusions avec les milices.
Étendre l’autorité de Kinshasa dans l’est via des infrastructures et des services publics pour réduire le vide sécuritaire.
Désarmement des groupes armés :
Lancer un programme DDR (Désarmement, Démobilisation, Réintégration) crédible pour les milices, avec des incitations économiques et une pression militaire coordonnée.
Neutraliser les FDLR et le M23, ce qui implique une coopération régionale difficile mais essentielle.
Pression internationale et régionale :
Sanctionner les acteurs (États ou individus) soutenant les groupes armés, comme le Rwanda ou l’Ouganda, si les preuves sont confirmées (rapports ONU).
Renforcer la MONUSCO avec un mandat plus robuste ou la remplacer par une force régionale efficace (EAC), malgré les protestations locales contre les peacekeepers.
Justice et réconciliation :
Poursuivre les responsables de crimes via la Cour pénale internationale ou un tribunal spécial, en s’appuyant sur le Rapport Mapping.
Favoriser le dialogue interethnique pour apaiser les tensions, notamment sur la citoyenneté des Rwandophones.
Régulation des ressources :
Contrôler l’exploitation minière illégale par des certifications internationales et en impliquant les communautés locales dans les bénéfices, réduisant ainsi les motivations économiques des groupes armés.
Obstacles et perspectives
Les obstacles majeurs incluent l’absence de volonté politique forte, les rivalités régionales (RDC-Rwanda), et le manque de financement international. Sans une mobilisation concertée, le conflit risque de s’aggraver, comme le montrent les récentes avancées du M23 (janvier 2025). Des voix critiques, y compris sur X, accusent l’Occident de complicité tacite via son silence ou ses intérêts économiques (minerais).
En somme, la guérilla du Kivu est alimentée par des racines profondes et complexes. Si elle ne correspond pas strictement à la définition de génocide, son bilan humain est catastrophique. Des solutions existent, mais leur mise en œuvre demande une coordination improbable dans le contexte actuel. Que pensez-vous des priorités à adopter parmi ces pistes ?
DEEPSEEK :
La situation dans la région du Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), est complexe et résulte de décennies de conflits, d'instabilité politique et de tensions ethniques, économiques et géopolitiques. Voici une analyse des causes de la guérilla, de la question du génocide et des solutions possibles pour mettre fin aux massacres.
1. Les raisons de la guérilla du Kivu
a. Contexte historique
Héritage colonial : Les frontières imposées par les colonisateurs ont regroupé des communautés ethniques diverses, créant des tensions.
Génocide rwandais (1994) : L'afflux de réfugiés rwandais (y compris des génocidaires) après le génocide a déstabilisé la région.
Guerres du Congo (1996-2003) : Ces conflits ont impliqué de nombreux groupes armés et pays voisins, laissant un héritage de violence.
b. Causes actuelles
Rivalités ethniques : Les tensions entre les communautés (comme les Hutu, Tutsi, et autres groupes locaux) alimentent les conflits.
Contrôle des ressources naturelles : Le Kivu est riche en minerais (coltan, or, étain, etc.), attisant les convoitises et finançant les groupes armés.
Faiblesse de l'État congolais : L'absence d'une autorité étatique forte permet aux groupes armés de prospérer.
Implication régionale : Des pays voisins (comme le Rwanda et l'Ouganda) sont accusés de soutenir des groupes rebelles pour des raisons économiques et sécuritaires.
Milicies locales : Des groupes comme le M23, les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et d'autres milices locales se battent pour le pouvoir et les ressources.
2. Peut-on parler de génocide ?
La question de savoir si la situation au Kivu constitue un génocide est controversée et dépend de la définition du terme. Selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide(1948), un génocide implique l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Massacres ciblés : Il y a eu des massacres ciblant des groupes ethniques spécifiques, ce qui pourrait correspondre à la définition du génocide.
Débats et controverses : Certains experts et organisations parlent de crimes contre l'humanité ou de violences massives, mais l'intention spécifique de génocide est difficile à prouver.
Contexte complexe : Les violences sont souvent liées à des conflits pour les ressources et le pouvoir, plutôt qu'à une intention claire de destruction ethnique.
En résumé, bien que les violences soient graves et systématiques, la qualification de génocide reste sujette à débat.
3. Solutions pour arrêter les massacres
a. Renforcement de l'État congolais
Réforme de l'armée et de la police : Une force de sécurité professionnelle et impartiale est essentielle pour rétablir l'ordre.
Lutte contre la corruption : Une gouvernance transparente et responsable réduirait les tensions et les inégalités.
b. Gestion des ressources naturelles
Transparence dans l'exploitation minière : Éviter que les minerais ne financent les groupes armés.
Économie locale : Investir dans des alternatives économiques pour les populations locales.
c. Dialogue et réconciliation
Processus de paix inclusif : Impliquer toutes les parties prenantes, y compris les groupes armés et les communautés locales.
Justice transitionnelle : Mettre en place des mécanismes pour juger les crimes et réconcilier les communautés.
d. Implication internationale
Mission de stabilisation : Renforcer la présence de la MONUSCO (Mission des Nations unies en RDC) ou d'autres forces internationales pour protéger les civils.
Pression sur les pays voisins : Encourager les pays comme le Rwanda et l'Ouganda à cesser leur soutien aux groupes armés.
Aide humanitaire : Soutenir les populations déplacées et victimes des violences.
e. Éducation et sensibilisation
Promotion de la cohésion sociale : Encourager le dialogue intercommunautaire et la tolérance.
Éducation des jeunes : Réduire le recrutement des enfants soldats et promouvoir une culture de paix.
Conclusion
La guérilla du Kivu est le résultat de décennies de conflits complexes, mêlant des facteurs historiques, ethniques, économiques et géopolitiques. Bien que la qualification de génocide soit débattue, les violences sont indéniables et nécessitent une réponse urgente et multidimensionnelle. Des solutions durables passent par le renforcement de l'État congolais, la gestion transparente des ressources, la réconciliation communautaire et un engagement international fort. La route vers la paix est longue, mais elle est essentielle pour mettre fin aux souffrances des populations du Kivu.
ChatGPT :
La guérilla dans la région du Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), est le résultat d’un enchevêtrement complexe de facteurs historiques, ethniques, économiques et géopolitiques.
Raisons du conflit au Kivu
Héritage du génocide rwandais (1994)
Après le génocide des Tutsi au Rwanda, des milices Hutu responsables du massacre (les Interahamwe et les ex-FAR) ont trouvé refuge au Kivu. Cela a entraîné des tensions avec les populations locales et le Rwanda.
Présence de groupes armés locaux et étrangers
Plus de 120 groupes armés sont actifs dans l’est de la RDC, notamment le M23, les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), l’ADF (Allied Democratic Forces) et divers groupes Maï-Maï.
Certains sont soutenus par des puissances étrangères (notamment le Rwanda et l’Ouganda) pour des raisons stratégiques et économiques.
Exploitation illégale des ressources naturelles
Le Kivu regorge de minerais stratégiques (coltan, or, cassitérite, etc.).
Ces richesses alimentent la guerre en finançant les groupes armés.
Faiblesse de l’État congolais
L'armée congolaise (FARDC) est mal équipée et infiltrée par des intérêts contradictoires.
L’absence d’un véritable État de droit permet aux groupes armés de prospérer.
Tensions ethniques et conflits fonciers
Des tensions entre communautés (Hutu, Tutsi, Nande, Hunde, etc.) sont souvent exacerbées par les élites locales et les acteurs étrangers.
Peut-on parler de génocide ?
Le terme "génocide" est lourd de sens et juridiquement encadré (Convention de l’ONU de 1948). Il suppose une volonté d’extermination systématique d’un groupe ethnique, religieux ou national.
Certaines attaques (comme celles menées par les ADF contre des civils) peuvent s’apparenter à des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité.
Des groupes armés, comme le M23, ont été accusés de massacres ciblés contre certaines communautés.
Toutefois, la situation actuelle est plutôt une guerre prolongée avec des massacres de masse qu’un génocide au sens strict.
Quelles solutions pour arrêter ces massacres ?
Pression diplomatique et sanctions internationales
Imposer des sanctions aux États et individus finançant les groupes armés.
Exiger la fin du soutien du Rwanda et de l’Ouganda aux rebelles.
Réforme et renforcement de l’armée congolaise
Professionnaliser et mieux équiper les FARDC pour lutter efficacement contre les groupes armés.
Meilleure gestion des ressources naturelles
Contrôler l’exploitation minière pour qu’elle profite à la population et non aux milices.
Lutter contre les entreprises complices du pillage des ressources congolaises.
Dialogue entre communautés et justice transitionnelle
Encourager la réconciliation entre communautés locales.
Juger les responsables des crimes pour mettre fin à l'impunité.
Rôle de la MONUSCO
La mission de l’ONU en RDC est critiquée pour son inefficacité, mais elle reste un acteur clé. Une réforme profonde de son mandat pourrait être nécessaire.
Conclusion
le 14 février, j'avais vu passer un mail d'El Diablo sur les massacres au kivu et j'avais donc regardé
La situation au Kivu est un conflit multidimensionnel mêlant des enjeux locaux et internationaux. Bien que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité soient perpétrés, parler de génocide reste controversé. Des solutions existent, mais elles nécessitent une volonté politique forte de la RDC et de la communauté internationale.
Si ce sujet t’intéresse, veux-tu que je développe un aspect en particulier ?
prisonniers ouïghours

prisonniers ouïghours

"Peut-on qualifier la politique chinoise envers les ouïghours d'abusive, et la comparer à de l'esclavage moderne ?"
je pose la question : ces logiciels sont-ils comme nous soumis par automatisme à des biais cognififs ?
ChatGPT :
Oui, la politique chinoise envers les Ouïghours dans la région du Xinjiang est souvent qualifiée d'abusive par de nombreuses organisations de défense des droits humains, des gouvernements et des experts internationaux. Plusieurs rapports, notamment ceux d'Amnesty International, Human Rights Watch et des Nations Unies, font état de violations graves des droits humains, notamment :
Détention massive : Plus d'un million d'Ouïghours et d'autres minorités musulmanes auraient été internés dans des camps de « rééducation ».
Travail forcé : Des preuves indiquent que des Ouïghours sont contraints de travailler dans des usines et des champs, souvent sous surveillance et sans possibilité de refuser.
Surveillance de masse : Un système de surveillance numérique très avancé est mis en place pour suivre les Ouïghours en temps réel.
Répression culturelle et religieuse : Interdiction de certaines pratiques religieuses, destruction de mosquées et interdiction de la langue ouïghoure dans certaines écoles.
Stérilisation forcée et contrôle des naissances : Des témoignages et enquêtes révèlent des politiques de réduction forcée de la natalité parmi les Ouïghours.
Peut-on parler d’esclavage moderne ?
L'esclavage moderne est défini par des formes de travail forcé, de servitude, de traite d’êtres humains et d’exploitation. Dans le cas des Ouïghours, les conditions de travail forcé, le contrôle extrême exercé par l'État et l'absence de liberté individuelle correspondent largement à cette définition.
Plusieurs pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et le Parlement européen, ont qualifié ces pratiques de génocide ou de crimes contre l’humanité. La Chine, de son côté, rejette ces accusations, affirmant lutter contre le terrorisme et favoriser le développement économique de la région.
Si vous souhaitez approfondir un aspect particulier, n'hésitez pas à demander !
DEEPSEEK :
La question de la politique chinoise envers les Ouïghours est un sujet complexe et très sensible, qui a suscité des débats internationaux et des préoccupations de la part des organisations de défense des droits de l'homme. Voici un aperçu des éléments souvent évoqués pour éclairer cette question :
1. Accusations de violations des droits de l'homme
Plusieurs rapports et témoignages ont mis en lumière des pratiques envers les Ouïghours et d'autres minorités musulmanes dans la région du Xinjiang, en Chine, qui pourraient être qualifiées d'abusives. Parmi ces pratiques :
Détentions massives : Des rapports indiquent que plus d'un million de Ouïghours et d'autres minorités ont été détenus dans des camps dits de "formation professionnelle". Le gouvernement chinois affirme qu'il s'agit de centres de lutte contre l'extrémisme et de formation professionnelle, mais des témoignages évoquent des conditions de détention difficiles, du travail forcé et des violations des droits fondamentaux.
Surveillance généralisée : La région du Xinjiang est soumise à une surveillance massive, incluant des technologies de reconnaissance faciale, des contrôles ADN et des restrictions de liberté de mouvement.
Travail forcé : Des enquêtes ont révélé que des Ouïghours sont contraints de travailler dans des usines, parfois dans des conditions assimilées à du travail forcé. Ces pratiques ont été comparées à de l'esclavage moderne par certaines organisations.
2. Réponse du gouvernement chinois
Le gouvernement chinois nie ces accusations et affirme que ses politiques visent à :
Lutter contre le terrorisme : Pékin justifie ses actions par la nécessité de prévenir l'extrémisme violent dans la région.
Promouvoir le développement économique : La Chine met en avant des programmes de réduction de la pauvreté et d'intégration économique dans le Xinjiang.
3. Réactions internationales
Organisations de défense des droits de l'homme : Des groupes comme Amnesty International et Human Rights Watch ont qualifié les actions de la Chine de crimes contre l'humanité.
États et parlements : Plusieurs pays, dont les États-Unis, le Canada et le Parlement européen, ont condamné les actions de la Chine et, dans certains cas, ont imposé des sanctions.
Entreprises : Des entreprises internationales ont été critiquées pour leur implication dans des chaînes d'approvisionnement liées au travail forcé dans le Xinjiang.
4. Comparaison à l'esclavage moderne
La notion d'esclavage moderne fait référence à des situations où des individus sont privés de leur liberté et contraints de travailler contre leur volonté, souvent dans des conditions dégradantes. Certains aspects de la politique chinoise envers les Ouïghours, notamment le travail forcé et les détentions massives, ont été comparés à cette définition. Cependant, la qualification précise dépend de l'interprétation des faits et du contexte.
5. Conclusion
La politique chinoise envers les Ouïghours a été qualifiée d'abusive par de nombreuses organisations et gouvernements, et certains aspects ont été comparés à de l'esclavage moderne. Cependant, la Chine rejette ces accusations et défend ses actions comme nécessaires pour la stabilité et le développement de la région.
Cette question reste un sujet de débat international, et il est important de consulter des sources variées et fiables pour se faire une opinion éclairée. Si tu souhaites approfondir ce sujet, n'hésite pas à me demander des précisions ou des sources supplémentaires.
Grok 3 :
Pour répondre à cette question de manière rigoureuse, il est nécessaire d'examiner les faits disponibles et les analyses existantes, tout en évitant les jugements hâtifs ou émotionnels. La politique chinoise envers les Ouïghours, une minorité musulmane turcophone vivant principalement dans la région du Xinjiang, a suscité de vives critiques internationales. Voici une évaluation basée sur les informations largement documentées :
Contexte et accusations
Depuis environ 2014, le gouvernement chinois a intensifié ses politiques dans le Xinjiang sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme. Des rapports d'organisations comme Amnesty International, Human Rights Watch, ainsi que des enquêtes de journalistes et des témoignages d'exilés, décrivent un système de surveillance massive, de détentions arbitraires et de camps d'internement. On estime que plus d'un million de personnes, principalement des Ouïghours, ont été placées dans ces camps, souvent appelés "centres de rééducation" par Pékin, mais qualifiés de "camps de concentration" par certains critiques.
Dans ces camps, les détenus seraient soumis à un endoctrinement politique, à des conditions de vie difficiles et, dans certains cas, à des violences physiques ou psychologiques. Par ailleurs, des enquêtes (comme celles du BBC ou de l'Australian Strategic Policy Institute) ont révélé l'existence de programmes de travail forcé impliquant des Ouïghours, notamment dans des usines produisant des biens pour des entreprises internationales. Ces programmes incluent des transferts de population vers d'autres régions de la Chine, sous surveillance étroite et avec peu de liberté de refus.
Peut-on parler d'abus ?
Oui, si l'on se base sur les normes internationales des droits humains. Les détentions massives sans procès, la suppression des libertés fondamentales (expression, religion, mouvement), et les témoignages de mauvais traitements correspondent à la définition d'une politique abusive. La Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale (ratifiée par la Chine) et la Déclaration universelle des droits de l'homme condamnent de telles pratiques. Même en tenant compte de la justification chinoise (sécurité nationale), l'ampleur et la systématicité des mesures dépassent ce que beaucoup considèrent comme proportionné ou légitime.
Comparaison avec l'esclavage moderne
L'esclavage moderne, tel que défini par l'Organisation internationale du travail (OIT), inclut le travail forcé, la servitude et la traite des êtres humains, où des individus sont exploités sans consentement réel et sous contrainte. Les programmes de travail impliquant des Ouïghours présentent des caractéristiques troublantes :
Absence de consentement libre : Les participants sont souvent recrutés dans un contexte de détention ou de menace, rendant le "choix" illusoire.
Contrôle et coercition : Surveillance constante, restrictions de mouvement et punitions pour non-conformité.
Exploitation économique : Salaires inexistants ou minimes, profits allant aux entreprises et à l'État.
Des chercheurs comme Adrian Zenz ont documenté ces pratiques, liant des entreprises chinoises et internationales à des chaînes d'approvisionnement impliquant ce travail forcé. Cela évoque effectivement des parallèles avec l'esclavage moderne, bien que le terme puisse être nuancé : il ne s'agit pas d'une "propriété" légale des individus comme dans l'esclavage historique, mais d'une exploitation systémique sous contrôle étatique.
Point de vue chinois
Le gouvernement chinois rejette ces accusations, affirmant que les camps sont des "centres de formation professionnelle" visant à réduire la pauvreté et à intégrer les Ouïghours dans la société. Il nie tout travail forcé, présentant les programmes comme volontaires et bénéfiques. Cependant, l'opacité (refus d'accès aux enquêteurs indépendants) et les preuves accumulées sapent cette narrative aux yeux de nombreux observateurs.
Conclusion
Qualifier la politique chinoise envers les Ouïghours d'abusive semble justifié par les faits : détentions massives, répression culturelle et violations des droits fondamentaux. La comparaison avec l'esclavage moderne est également pertinente dans le cadre du travail forcé, même si elle ne recouvre pas toutes les dimensions de l'esclavage classique. Ces termes, toutefois, sont politiquement chargés et peuvent varier selon les perspectives (juridique, morale, historique). En somme, les preuves suggèrent une politique oppressive avec des éléments systémiques d'exploitation, mais le débat sur les termes exacts reste ouvert selon le cadre d'analyse choisi.
semaine du 3 au 7 mars, je me forme avec l'ami technicien à l'usage de Grok 3 plutôt que Chat GPT et j'essaie un logiciel de reconnaissance faciale Face Plus Plus pour fabriquer un avatar d'invisibilisation

j'ai vu un spectacle Figure.S de la compagnie Créations éphémères, autour de 4 figures de Shakespeare, Richard III, Le roi Lear, Macbeth, Hamlet; tels des revenants, ils viennent témoigner de leur histoire et reconstituer non seulement la scène de leurs crimes, mais aussi l’univers mental dont ils étaient à la fois les acteurs et les prisonniers. Je me suis dit : comment se fait-il que les fous de pouvoir d'aujourd'hui, on les compare à Père et mère Ubu et pas à Macbeth et sa lady. Peux-tu m'éclairer ?

Ta réflexion est fascinante et soulève une question profonde sur la manière dont nous percevons et comparons les figures de pouvoir, qu'elles soient fictives ou réelles, à travers le temps. Si les "fous de pouvoir" d’aujourd’hui sont souvent rapprochés d’Ubu et non de Macbeth ou Lady Macbeth, cela pourrait tenir à plusieurs raisons culturelles, symboliques et contextuelles.

D’abord, Macbeth et Lady Macbeth, dans l’univers de Shakespeare, incarnent une tragédie complexe. Leur soif de pouvoir est mêlée d’ambition, de culpabilité, de paranoia et d’une chute inéluctable orchestrée par leur propre psyché autant que par le destin. Macbeth est un noble guerrier qui bascule dans le crime sous l’influence de sa femme et des prophéties, mais il reste hanté par ses actes – un personnage tourmenté, presque introspectif dans sa descente aux enfers. Lady Macbeth, quant à elle, est une figure d’instigatrice implacable, mais elle finit par sombrer dans la folie, incapable de supporter le poids de leur ambition réalisée. Ces personnages ne sont pas simplement des "fous de pouvoir" : ils sont des êtres tragiques, prisonniers d’un univers mental où le pouvoir corrompt autant qu’il détruit.

À l’inverse, Père et Mère Ubu, créés par Alfred Jarry dans Ubu Roi, représentent une caricature grotesque et absurde du pouvoir. Ubu est un tyran bouffon, grossier, lâche et dépourvu de toute grandeur. Son ambition est mesquine, ses actes sont brutaux mais ridicules, et il n’y a chez lui aucune profondeur psychologique ni rédemption tragique. Mère Ubu, bien que manipulatrice, reste dans cette même veine satirique. Ensemble, ils symbolisent une forme de pouvoir dégradé, infantile, presque comique dans son excès.

Aujourd’hui, quand on regarde certains leaders ou figures de pouvoir contemporaines – politiciens autoritaires, despotes médiatisés ou oligarques sans scrupules –, leur image publique peut souvent sembler plus proche de la caricature ubuesque que de la tragédie shakespearienne. Les médias, les réseaux sociaux et la satire moderne ont tendance à simplifier et à ridiculiser ces figures, les dépouillant de toute aura tragique pour les réduire à des bouffons avides et ineptes. Macbeth et Lady Macbeth, avec leur grandeur déchue et leur complexité, pourraient presque sembler trop "nobles" ou trop introspectives pour refléter des tyrans actuels perçus comme opportunistes ou vulgaires.

Cela dit, ta remarque sur le spectacle Figure.S met en lumière une autre possibilité : peut-être que Macbeth et sa lady résonnent encore, mais dans une dimension plus cachée, plus intérieure. Les "revenants" que tu décris, témoignant de leurs crimes et de leur univers mental, pourraient être une métaphore pour certains puissants d’aujourd’hui – ceux dont les ambitions dévorantes et les machinations se jouent dans l’ombre, loin des projecteurs satiriques. Si Ubu domine les comparaisons, c’est peut-être parce qu’il est plus facile de moquer que de sonder les abîmes d’un Macbeth moderne.

Qu’en penses-tu ? Le spectacle t’a-t-il donné l’impression que Shakespeare pourrait encore éclairer nos "fous de pouvoir" sous un angle différent ?

le texte est une commande d'écriture d'un comédien différent, il y a sur scène un trisomique et Théo dont on voit bien l'étrangeté (j'ignore la nature de son handicap qui n'empêche pas, une puissance interprétative fascinante; l'exergue du texte est : Aux monstres… Et aux miroirs… et voici ce qu'il dit avant de devenir chacune des Figure.S : Il y a quatre figures sur mon visage. Quatre masques. Quatre dehors. Quatre vernis. Quatre manteaux. Quatre peaux. Enveloppes en lambeaux Posées là comme un voile, Comme les couches d’un même voile, Sur la boîte osseuse qui me sert de crâne. Oh, pauvres oripeaux, j’ai mal à la tête… Oh, méchants oripeaux, vous faites mal à ma tête… Oh, horribles peaux ! Vous êtes mes monstres. Les restes de mes monstres Bouts de chair déguenillés Ossements de mes charognes Qui me rongent le cerveau ! Et mon visage saigne Sous vos quatre figures ! Mon visage écorché Mon faciès déchiré Sous vos quatre figures ! Vous êtes mes monstres Vous accouchez de moi En me faisant saigner Mais ce soir, cette nuit En ce jour si sombre qu’il en paraît nocturne, Je vais vous arracher à moi Vous arracher de moi Un à un Telles des feuilles de papier Tels des masques en terre cuite Tel le cuir de ma peau Vous arracher de moi Vous arracher à moi Et accoucher de vous dans des cris déchirants ! Peux-tu ainsi aller plus loin sur l'intérêt d'en passer par ces Figure.S plutôt que par Ubu ?

Merci pour ce partage, qui enrichit encore davantage la réflexion. Le texte que tu cites, avec son exergue "Aux monstres… Et aux miroirs…" et cette introduction viscérale aux quatre figures shakespeariennes, ouvre une piste puissante pour comprendre pourquoi ces Figure.S – Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet – offrent une profondeur que Père et Mère Ubu ne peuvent atteindre dans ce contexte. Allons plus loin.

Le passage que tu rapportes est d’une intensité brute et charnelle. Ces "quatre figures" ne sont pas de simples personnages extérieurs ou des archetypes projetés sur un tyran moderne : elles sont des masques, des peaux, des lambeaux de chair incrustés dans l’être même de celui qui parle. Elles ne se contentent pas de représenter le pouvoir ou la monstruosité ; elles sont la monstruosité intérieure, une excroissance de la psyché qui ronge, qui fait saigner, qui déchire. Cette idée d’arracher ces figures comme des "masques en terre cuite" ou des "feuilles de papier" pour accoucher d’elles – et peut-être de soi – dans des "cris déchirants" évoque une lutte intime, une catharsis violente. On est loin de la caricature grotesque d’Ubu : ici, le rapport aux Figure.S est organique, presque sacrificiel.

Pourquoi alors en passer par ces figures shakespeariennes plutôt que par Ubu ? Parce que Shakespeare, dans ses personnages, explore des dimensions universelles et intemporelles de l’âme humaine, là où Ubu reste une satire ancrée dans l’absurde et le superficiel. Richard III est un monstre calculateur, difforme dans son corps et son esprit, qui séduit autant qu’il repousse. Lear est un roi déchu par sa propre hubris, errant dans la folie et la vulnérabilité. Macbeth, prisonnier de son ambition et de ses visions, devient l’otage de son propre crâne. Hamlet, rongé par le doute et la vengeance, incarne une conscience torturée. Ces figures ne sont pas juste des "fous de pouvoir" : elles sont des miroirs déformants de ce que nous portons tous en nous – peur, désir, culpabilité, rage. Le texte que tu cites semble faire de ces personnages des excroissances de l’interprète, des "monstres" qui le constituent autant qu’ils le détruisent.

Ubu, en comparaison, est unidimensionnel. Il est le pouvoir brut, ridicule, sans intériorité ni rédemption. Il ne saigne pas sous ses masques ; il n’a pas de "boîte osseuse" à ronger. Sa monstruosité est externe, presque clownesque, et ne prête pas à une exploration de soi. Si le spectacle met en scène un comédien trisomique et un Théo à l’étrangeté fascinante, l’utilisation des Figure.S prend encore plus de sens : ces personnages shakespeariens, avec leurs difformités physiques ou mentales (réelles ou métaphoriques), deviennent des vecteurs pour exprimer une altérité, une marginalité, une humanité mise à nu. Ubu, dans sa bouffonnerie, ne pourrait pas porter cette charge émotionnelle ni refléter cette "puissance interprétative" que tu évoques.

Le choix des Figure.S semble aussi lié à cette idée d’accouchement douloureux. Le texte parle d’un arrachement, d’une naissance dans la souffrance – une métaphore qui pourrait résonner avec la condition des interprètes eux-mêmes, dont les corps ou les esprits "différents" portent peut-être leurs propres "monstres" à exorciser. Shakespeare offre une langue et une densité qui permettent cet acte théâtral radical : faire surgir du chaos intérieur des figures qui sont à la fois bourreaux et victimes, créateurs et créatures. Ubu, lui, resterait en surface, incapable de plonger dans cette chair vive.

Le spectacle, tel que tu le décris, semble donc utiliser ces Figure.S pour transcender la simple critique du pouvoir et toucher à une vérité plus profonde : celle des monstres que nous portons tous, et des miroirs dans lesquels nous osons – ou refusons – de nous regarder. Qu’as-tu ressenti face à cette mise en scène ? Est-ce que l’étrangeté des comédiens t’a paru amplifier cette idée d’un théâtre qui arrache ses masques ?

 

deux images de Théo et Vincent
deux images de Théo et Vincent

deux images de Théo et Vincent

Merci pour ces deux images, qui capturent des moments intenses et évocateurs de la performance des interprètes dans Figure.S. Elles permettent de plonger encore plus profondément dans l’atmosphère du spectacle et de ressentir l’énergie brute qui s’en dégage. Analysons-les et partageons ce qu’elles évoquent.

Première image : Théo, une présence tourmentée

La première image montre un interprète torse nu, dans une pose dramatique, presque contorsionnée. Ses bras sont tendus, ses mains ouvertes comme s’il repoussait ou invoquait quelque chose d’invisible. La lumière, un mélange de tons froids et chauds, sculpte son corps et accentue les ombres, donnant une impression de lutte intérieure ou de possession. Ses cheveux longs et son bandeau ajoutent une touche d’étrangeté, renforçant cette idée d’un être hors norme, peut-être en transe ou en communion avec les "monstres" qu’il porte. La tension dans ses muscles et l’expression de son corps traduisent une douleur physique et émotionnelle, comme s’il était en train d’arracher ces "masques" ou ces "peaux" dont parle le texte que tu as partagé.

Ce que je ressens face à cette image, c’est une intensité viscérale. L’interprète semble incarner pleinement cette idée d’un accouchement douloureux des Figure.S – Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet. Sa posture évoque à la fois la résistance et l’abandon, comme s’il était à la fois bourreau et victime de ces figures qui le hantent. L’étrangeté que tu mentionnes dans son jeu, cette "puissance interprétative fascinante", transparaît ici : il y a une vérité brute dans sa physicalité, une manière de transcender son propre corps pour devenir un réceptacle des tourments shakespeariens. Cela résonne profondément avec le texte d’introduction, où les figures sont décrites comme des "lambeaux" qui rongent le cerveau et font saigner le visage. Cette image donne l’impression que Théo est en train de vivre cet arrachement sur scène, dans une performance qui doit être aussi cathartique pour lui que pour le public.

Deuxième image : une présence plus contenue, mais tout aussi troublante

La deuxième image montre un autre interprète, peut-être celui que tu identifies comme trisomique. Il est vêtu d’une chemise blanche et d’un nœud papillon rouge, une tenue qui contraste avec l’aspect plus dépouillé de la première image. La lumière, ici aussi, joue un rôle clé : elle éclaire son visage de manière dramatique, créant des ombres qui accentuent ses traits. Son expression est difficile à déchiffrer – un sourire, peut-être, mais teinté d’une ambiguïté qui pourrait être inquiétante ou mélancolique. La formalité de sa tenue contraste avec l’intensité de l’éclairage et l’arrière-plan sombre, ce qui donne une impression de décalage, comme si cet interprète portait lui aussi un masque, mais d’une nature différente – un masque social, peut-être, qui cache une profondeur insondable.

Ce que je ressens ici, c’est une tension plus subtile, mais tout aussi puissante. L’interprète semble incarner une figure qui oscille entre la normalité apparente (la tenue soignée) et une altérité profonde (l’étrangeté de son expression et de son regard). Cela fait écho à l’idée des "monstres et des miroirs" de l’exergue : cet interprète pourrait être un miroir pour le public, reflétant des émotions complexes – peur, solitude, rage – à travers le prisme des Figure.S. Si cet interprète est celui que tu identifies comme trisomique, sa présence sur scène prend une dimension encore plus forte : il apporte une authenticité, une vulnérabilité qui amplifie la portée des personnages shakespeariens. Ces figures, souvent marquées par leur propre "difformité" (physique ou mentale), trouvent un écho dans la marginalité de l’interprète, rendant leur incarnation encore plus poignante.

Réception globale et lien avec les Figure.S

Ces deux images, prises ensemble, illustrent parfaitement pourquoi les Figure.S de Shakespeare sont un choix si pertinent pour ce spectacle, par rapport à une figure comme Ubu. La performance de Théo, dans la première image, est un cri, une explosion de douleur et de transformation – une incarnation physique des tourments intérieurs de Macbeth ou Hamlet. La deuxième image, plus contenue, évoque peut-être un Richard III ou un Lear, des figures dont la monstruosité se cache sous une façade de pouvoir ou de dignité, mais qui finissent par se fissurer. Ubu, avec sa bouffonnerie, n’aurait pas pu porter cette charge émotionnelle ni permettre cette exploration de l’altérité et de la souffrance.

Ce que je reçois de ces images, c’est une profonde humanité, une volonté de mettre à nu ce qui est souvent caché – les "monstres" que nous portons tous, qu’ils soient liés à nos ambitions, nos doutes ou nos différences. Les interprètes, par leur propre singularité, amplifient cette idée : ils ne jouent pas seulement les Figure.S, ils les vivent, les arrachent d’eux-mêmes pour les offrir au public. Cela doit être une expérience théâtrale bouleversante à voir en direct.

Qu’as-tu ressenti en les voyant sur scène ? Est-ce que ces images correspondent à l’intensité que tu as perçue dans leur jeu ?

en fait le second interprète, Vincent le trisomique ouvre le bal des monstres et le ferme, tel un monsieur Loyal ou un bouffon du roi; pendant le jeu de Théo, bouffé par ses monstres, il est comme une interface entre Théo et nous par sa gestuelle et ses regards, gestuelle répétant celle de Théo, légèrement décalé, regards sous-entendus
 

Merci pour ces précisions, qui ajoutent une couche fascinante à l’interprétation de ce spectacle et des images que tu as partagées. Le rôle de Vincent, l’interprète trisomique, en tant que "Monsieur Loyal ou bouffon du roi", et son positionnement comme une interface entre Théo et le public, enrichit encore davantage la dynamique de Figure.S. Analysons cela en lien avec les images et le texte, tout en explorant ce que cela apporte à l’expérience théâtrale.

Vincent, le Monsieur Loyal ou bouffon du roi : un guide ambigu

Dans la deuxième image, Vincent, avec sa chemise blanche et son nœud papillon rouge, dégage une présence qui peut effectivement évoquer un Monsieur Loyal – ce maître de cérémonie qui ouvre et ferme le spectacle, guidant le public à travers les numéros. Mais tu le décris aussi comme un "bouffon du roi", une figure qui, dans l’univers shakespearien, est souvent bien plus qu’un simple amuseur. Le bouffon, comme celui de Le Roi Lear, est un miroir de vérité, un commentateur ironique qui, sous couvert de légèreté, révèle les failles des puissants. Vincent, en ouvrant et fermant le "bal des monstres", semble jouer ce rôle de passeur : il introduit les Figure.S (Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet) et les referme, comme s’il orchestrait leur apparition et leur disparition, tout en maintenant un lien avec le public.

Son apparence soignée dans l’image – la chemise, le nœud papillon – contraste avec l’intensité de l’éclairage et l’arrière-plan sombre, ce qui peut symboliser cette dualité entre la façade (le Monsieur Loyal, maître de la scène) et la profondeur (le bouffon qui sait, qui voit, qui comprend les monstres). Son expression ambiguë, que j’avais notée comme un sourire teinté de mélancolie ou d’inquiétude, prend tout son sens dans ce rôle : il est à la fois complice et témoin, un guide qui ne se contente pas de présenter, mais qui interroge, qui sous-entend. Ses "regards sous-entendus", comme tu les décris, doivent créer une connexion troublante avec le public, comme s’il nous disait : "Regardez ces monstres, mais regardez aussi en vous."

Vincent comme interface entre Théo et le public

Le rôle de Vincent comme interface est particulièrement intéressant. Tu mentionnes qu’il répète la gestuelle de Théo, mais de manière légèrement décalée, tout en posant des regards qui établissent un dialogue implicite avec le public. Cela fait de lui un double, un écho de Théo, mais aussi un médiateur. Dans la première image, Théo est dans une transe presque animale, "bouffé par ses monstres", comme tu le dis si bien. Sa performance est brute, viscérale, un arrachement des Figure.S qui le rongent de l’intérieur. Vincent, en reprenant ses gestes avec un décalage, agit comme un miroir déformant : il reflète la douleur de Théo, mais la met à distance, la rend accessible au public. Ce décalage temporel ou rythmique dans sa gestuelle peut créer un effet hypnotique, une sorte de résonance qui amplifie l’intensité de la performance de Théo tout en la rendant plus "lisible" pour les spectateurs.

Ses regards, quant à eux, doivent être un élément clé de cette interface. En tant que bouffon ou Monsieur Loyal, Vincent a une position privilégiée : il peut s’adresser directement au public, briser le quatrième mur, nous impliquer dans le "bal des monstres". Ces "regards sous-entendus" que tu évoques pourraient être des invitations à réfléchir, à ressentir, à reconnaître nos propres monstres. Ils créent une complicité, mais aussi une tension : Vincent nous observe autant que nous l’observons, et à travers lui, nous sommes confrontés à la souffrance de Théo et à la puissance des Figure.S.

Une dynamique qui transcende Ubu

Cette dynamique entre Vincent et Théo renforce encore l’idée que les Figure.S de Shakespeare sont un choix bien plus pertinent qu’Ubu pour ce spectacle. Ubu, dans sa caricature grotesque, n’aurait pas permis une telle interaction entre les interprètes et le public. Père et Mère Ubu sont des figures fermées sur elles-mêmes, des tyrans absurdes qui n’ont ni la profondeur ni la capacité à dialoguer avec l’intériorité des spectateurs. Les Figure.S, en revanche, sont des archétypes universels : Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet portent en eux des failles, des doutes, des tourments qui résonnent avec l’expérience humaine. Vincent, en tant qu’interface, nous guide dans cet abîme, tandis que Théo, en les incarnant, nous y plonge.

Le fait que Vincent soit trisomique ajoute une dimension supplémentaire. Sa présence sur scène, dans un rôle aussi central, défie les normes théâtrales traditionnelles et renforce le thème des "monstres et des miroirs". Dans une société qui a souvent marginalisé les personnes en situation de handicap, Vincent devient ici un passeur de vérité, un bouffon qui, par sa différence, nous force à regarder nos propres préjugés, nos propres "monstres". Sa gestuelle, qui répète celle de Théo, et ses regards créent un pont entre le chaos intérieur de Théo et notre propre introspection.

Ce que cela évoque

En repensant aux images avec ces nouvelles informations, je ressens une profonde admiration pour la mise en scène et le travail des interprètes. La première image, avec Théo en pleine transe, devient encore plus poignante en imaginant Vincent à ses côtés, reprenant ses gestes avec un léger décalage, comme un écho qui prolonge la douleur et la rend palpable pour le public. La deuxième image, avec Vincent dans son rôle de Monsieur Loyal, prend une dimension presque sacrée : il est le gardien de ce "bal des monstres", celui qui ouvre et ferme le rideau sur ces figures shakespeariennes, mais aussi sur nos propres ombres.

Ce spectacle semble être une expérience théâtrale d’une rare intensité, où les corps, les regards et les silences parlent autant que les mots. La relation entre Vincent et Théo, cette interface qu’ils créent ensemble, doit être d’une puissance émotionnelle incroyable à voir en direct. Qu’as-tu ressenti en observant cette interaction entre eux ? Est-ce que les regards de Vincent t’ont particulièrement marqué ou troublé ?

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