films
le phallus ? et le néant ?
voilà un article comportant 35 liens
il y aura très peu de lecteurs ouvrant les liens
mais au moins je pose la tentation
les liens en lien avec mes blogs sont sous le signe de Freud et Lacan (ce fut une partie de ma formation universitaire) que tente de déconstruire Sophie Robert
aujourd'hui, je suis sorti de cette matrice ou de ce paradigme
je pense qu'il faut plus recevoir que voir
voir en voyant la lumière qui éclaire par derrière ou sur le côté ou par en dessous...
place au miracle et au mystère de la naissance, de la vie, de la mort, des origines, des chemins, des fins
de la faim sans fin par tous les moyens
à la fin sans faim
mise entre parenthèses des prétendus savoirs
les mondes de chacun, de chaque espèce nous sont opaques et inaccessibles; et sans doute notre propre monde (conscience et inconscient, individuel, transgénérationnel, collectif)
JCG
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Long métrage documentaire classé art et essai, sorti en salles en 2019 Un film documentaire de Sophie ROBERT Bible graphique : Maxime GRIDELET Portraits crayonnés : Alice LAVERTY Musique origina...
le phallus et le néant par Sophie Robert (durée 2 H)
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Sophie Robert : La psychanalyse doit débattre de l'autisme
En présentant les positions de plusieurs psychanalystes à propos de l'autisme, un documentaire, Le Mur, fait polémique. S'estimant piégés, trois des interviewés ont engagé une action...
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Un ange à ma table - Regarder le film complet | ARTE
Née dans un village perdu de Nouvelle-Zélande, Janet Frame est une petite fille timide. Mais elle a un rêve : devenir écrivain... Le film qui a révélé au monde le talent de Jane Campion - et...
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Jane Campion - La femme cinéma - Regarder le documentaire complet | ARTE
Par sa consoeur Julie Bertuccelli, un vibrant portrait de la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion, première femme à avoir obtenu la Palme d'or (pour "La leçon de piano", en 1993). En 1997...
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Pour LSD, Pauline Chanu part à la recherche des persistances de l'hystérie. Une histoire longue et violente qui commence à l'Antiquité et continue de nourrir la misogynie et de hanter la médec...
4 émissions de 50' chacune
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Le scandale de la psychanalyse/Paul Mathis - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
DE LA TERREUR OU LE SCANDALE DE LA PSYCHANALYSE Nous vivons, nous sommes dans un monde de terreur. A ce thème proposé par Jean-Claude Grosse, pour envisager de m'en dégager, j'ai eu tendance à ...
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Du corps, signifiant premier/Paul Mathis - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
Du corps, signifiant premier par Paul Mathis Note: Cet exposé a été présenté lors d'une table ronde (avec performances d'artistes italiens) consacrée au corps, à la Maison des Comoni au ...
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Freud/Galilée (1) par Paul Mathis - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
FREUD, GALILEE vers d'autres références éthiques En contraste peut-être avec les exposés précédents, je vous inviterai à sortir de notre région pour un voyage vers l'Italie, vers l'Allemag...
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Éthique et politique " C'est l'histoire vraie de tous les crimes de la famille, à commencer par celui de Grand-Père Abraham... tous les crimes, y compris les nôtres, tu saisis ? " Eugène O'Nei...
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Du double meurtre des sœurs Papin (Lacan, Mathis) - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
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À l'écoute de la bêtise/Paul Mathis - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
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Faire son deuil de quoi ?/Paul Mathis - Blog de Jean-Claude Grosse
PAUL MATHIS FAIRE SON DEUIL DE QUOI ? J'ai aperçu en télévision, ce qui reste des ossements de Pétrarque. Image rapide qui ne m'a pas permis de m'attarder, plus anatomiquement sur ces derniers ...
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L'enfant, son origine, son horizon par Paul Mathis -1- Deux points de mire, le point d'origine et le point d'horizon sont l'objet d'un questionnement implacable posé par l'enfant, auquel l'adulte ne
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Freud/Lacan - Blog de Jean-Claude Grosse
samedi 28 novembre 2009 de 14 à 16 H pause philo à la médiathèque d'Hyères : Jacques Lacan, sa conception de l'inconscient par Jean-Claude Grosse et Marie-Paule Candillier, psychanalyste Pour ...
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Sur Freud, Lacan et la psychanalyse/JCG-MPC - Blog de Jean-Claude Grosse
Jacques Lacan, sa conception de l'inconscient par Jean-Claude Grosse et Marie-Paule Candillier, psychanalyste Pour commencer, rappeler la disparition de Lévi-Strauss qui aurait eu 101 ans ce 28 ...
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Sur l'analyse (en Lacanie) - Blog de Jean-Claude Grosse
Après la pause philo du 28 novembre 2009 sur la psychanalyse et Lacan à la médiathèque de Hyères 30 personnes se sont retrouvées dans l'auditorium de la médiathèque. La pause philo fut ...
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Homme, Femme ?/ Mode d'emploi ! - Blog de Jean-Claude Grosse
Patrick Roux, consultant au CPCT-M, interviendra sous le titre : "La princesse du désert". Afin d'introduire le travail de réflexion de cet Après-Midi "Homme, Femme ? Mode d'emploi !", il nous ...
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Violences intimes/violences collectives/M.P.Candillier - Blog de Jean-Claude Grosse
Violences intimes, violences collectives Selon l'approche analytique Pause philo du 18-02-12 MOULIN DES CONTES d'Hyères Marie-Paule CANDILLIER Guerres, génocides, massacres collectifs sont toujours
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Écrire le viol / Rennie Yotova - Blog de Jean-Claude Grosse
couverture et table des matières de Elle s'appelait Agnès Écrire le viol Rennie Yotova Non Lieu 2007 Tentant d'écrire avec une quinzaine d'autres auteurs de théâtre, membres des EAT (écrivai...
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Elle s'appelait Agnès, il s'appelle Matthieu - Blog de Jean-Claude Grosse
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Affaire Duhamel, un si long silence
Pendant des années, tous ceux qui savaient se sont tus... Des histoires de pouvoir, et surtout de silence. Début janvier 2021, c'est la déflagration, même si aujourd'hui, les faits sont en thé...
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Narcissisme et société/Michel Pouquet - Blog de Jean-Claude Grosse
NARCISSISME ET SOCIETE Un psychanalyste ne peut vous rencontrer sans prendre préalablement quelques précautions. Il est nécessaire de vous rappeler ce qu'est un analyste, et pourquoi il s'adress...
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Heurs et malheurs de l'idéologie (1)/Michel Pouquet - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
sous le regard de l'analyste... HEURS ET MALHEURS DE L'IDEOLOGIE Je précise bien : sous le regard de l'analyste. L'idéologie, d'autres peuvent vous en parler, d'une autre façon que moi, avec des...
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Pathologie des leaders/Michel Pouquet - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
Il y a 6 ans, le 16 mai 2001, se tenait une agora à la Maison des Comoni au Revest sur Heurs et malheurs de l'idéologie avec Michel Pouquet. Elle est en ligne dans son intégralité sur ce blog. ...
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L'enseignant et le psychanalyste/Michel Pouquet - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
L'ENSEIGNANT ET LE PSYCHANALYSTE "il y a trois tâches impossibles : éduquer, gouverner, et psychanalyser" FREUD Je ne saurais trouver mieux pour entamer cette rencontre avec vous, que cette citation
L'inquiétante puissance des mères (Michel Pouquet) - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
L'INQUIÉTANTE PUISSANCE DES MÈRES Partons du commencement... Voyez l'image du petit enfant dans les bras de sa mère, si petit, à côté d'elle ; totalement dépendant, incapable de rien faire p...
L'indispensable place de ce pauvre homme de père (Michel Pouquet) - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
L'INDISPENSABLE PLACE DE CE PAUVRE HOMME DE PÈRE... "L'inquiétante puissance des mères", certains parmi vous s'en souviennent peut-être. Les autres vont l'entre-apercevoir, par l'histoire de GE...
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À quoi sert un père ?/Michel Pouquet - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
À quoi sert un père? Après l'agora du 11 janvier 2006 au CDDP de Toulon, Michel Pouquet, un habitué des agoras du Revest, est intervenu à deux reprises, une fois à L'École des Parents à Tou...
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Ce qu'aimer veut dire/Michel Pouquet - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
Michel Pouquet, Paul Mathis, Joël Poulain, Philippe Granarolo, quelques-uns des intervenants des 100 agoras organisés à la Maison des Comoni au Revest article repris sur le site site de l'entrai...
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Peut-on rencontrer l'autre ?/J.C. Grosse - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
le baiser des bonsaïs (un siècle d'acrobaties pour atteindre ce résultat) le baiser comme don, l'épousée La rencontre d'autrui Pour Sartre, autrui n'est pas seulement celui que je vois, il est...
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Cannes 1962 (MM-BB/lettre de Daddy à Norma Jeane)/ JCG - Les Cahiers de l'Égaré
Marilyn après tout, 18F 18H pour les 36 ans de MM au moment de son "suicide" Cannes 1962 La seule fois où je suis allé au Festival de Cannes, c'est en mai 1962. C'était la quinzième édition d...
https://cahiersegare.over-blog.com/2017/12/cannes-1962-mm-bb/lettre-de-daddy-a-norma-jeane/jcg.html
Rencontre avec Joe Black
Rencontre avec Joe Black
3 h à la rencontre de la Mort incarnée en Joe Black
j'avais déjà vu ce film qui m'avait impressionné, il y a deux trois ans; j'avais fait focus sur l'amour entre Susan Parrish et Joe Black
vers 18 H ce 24 décembre 2022, une plage de temps s'est présentée; nous avons donc été 3 à le regarder en home-cinéma (video-projection sur drap blanc) pendant que des cookies au chocolat se préparaient en cuisine, les pâtissiers regardant le film à l'envers comme cela se passe dit-on au moment du passage, nous reverrions à toute vitesse notre film de vie à l'envers
spectateur, j'accepte le film sans esprit critique, vivre cette proposition telle qu'elle est offerte; je ne me laisse pas envahir par clichés, préjugés, genre c'est un film américain avec tous les codes-stéréotypes du genre film romantique-fantastique, musique trop appuyée, scènes convenues, téléphonées, longueurs et dialogues en sourdine sauf rares explosions, valeurs bourgeoises véhiculées...
ce qui m'a retenu dans cette projection, c'est le comportement de la Mort, pas seulement avec Susan mais d'abord avec elle-même qui ne sait rien de la Vie et de l'Amour;
selon Epicure quand la vie est là, la mort n'est pas là; quand la mort est là, la vie n'est plus là; il n'y a donc pas à craindre la mort dont on ne saura jamais rien;
inversement (c'est moi qui produit cet énoncé), la mort ne sait rien de la vie
et c'est cette plongée dans sa découverte de la vie que j'ai trouvé stimulante;
Joe Black goûte, il découvre avec la bouche, comme le nouveau-né, le goût du beurre de cacahuètes, le goût du thé avec un nuage de lait, le goût d'un sandwich à la viande, le goût des lèvres de Susan, c'est un gourmand du stade oral (le contraire du stade anal où l'enfant veut garder pour lui ses déjections, son pipi-caca), un découvreur qui s'émerveille du bon goût de toutes choses goûtées; cette aptitude déconcerte certains puisqu'il semble absent des enjeux de la vie de la famille Parrish; en réalité, chacun se révèle à lui-même au contact de Joe Black (c'est un peu la même chose avec l'ange de Théorême de Pasolini) comme lui se révèle au contact des vivants, il sympathise avec le mari d'Allison, il démolit la taupe qui veut détruire l'empire de Bill Parrish, il renonce à la mort de Susan et lui permet de vivre son amour avec le jeune homme rencontré au café (scène fondatrice méritant bien des développements);
il permet à Bill Parrish de mettre de l'ordre avant de passer et ainsi d'accepter le passage le soir de son anniversaire (65 ans); Bill et Joe tissent entre eux une relation de complicité parfois conflictuelle où la peur n'a plus sa place, Bill sait dire non, se rebiffer, Joe use, abuse un peu de son pouvoir;
ce qui ressort dixit Joe Black, c'est qu'une opinion peut toujours être argumentée de deux façons contraires, que la liberté existe, qu'on a le choix
mais l'essentiel est dit par Bill, une vie sans amour ne vaut pas la peine d'être vécue;
ça la Mort ne peut le dire, elle l'apprend de Bill et de Susan
ce film fut un gros échec au box-office; le directeur des studios Universal Pictures fut licencié
passez un bon Noël, en compagnie du divin enfant, quelles que soient vos croyances et incroyances
complicité parfois conflictuelle entre Joe Black et Bill Parrish / la mort découvre la vie comme le nourrisson, par la bouche, stade oral ou buccal / Là où le psychanalyste tend son oreille, l’hypnotiseur tend sa bouche à la recherche d’une autre bouche qui enfin sort de la plainte.Nous sommes dans le bouche-à-bouche, donc dans la respiration, et non dans un bouche-à-oreille. Nous sommes dans la mélopée amniotique où le sujet reprend des forces, une autre vitalité, une autre disposition. Celui qui revient n’est plus le même. Un ordre s’est reconstruit bien avant la verbalité. Celui qui revient, plus fort, ne sera plus soumis. Thierry Zalic
Une nuit le magnat William Parrish ressent une violente douleur tandis qu'une voix surgissant des tenebres lui annonce sa mort prochaine. A ce moment-là, un jeune inconnu se présente à son domicile pour l'accompagner à son dernier voyage. Ce messager de l'au-delà impose à Parrish de l'heberger chez lui afin de lui donner l'occasion de partager un temps les experiences, les joies, les émotions et les drames des vivants, qui semblent lui être etrangers. En l'espace de trois jours, Joe Black révèlera toute la famille Parrish à elle-même.
- Je sais que ce n'est pas très original... L'amour est passion, obsession... Sa présence est vitale. Je veux dire tombe à la renverse, trouve quelqu'un que tu aimeras à la folie et qui t'aimera de la même manière. Trouver cet homme ? Et bien, laisse de côté ta tête et sois à l'écoute de ton cœur. S'il bat en tout cas je n'entends rien. La vérité ma chérie c'est que sans amour, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Être passé sur cette Terre sans connaître l'amour, le vrai, eh bien, c'est être passé à côté de la vie. Il faut essayer de le trouver, parce que si tu n'as pas essayé, tu n'as pas vécu.
- Bravo.
- Tu es cruelle.
- Excuse-moi. Redis le moi encore mais en version courte cette fois.
- D'accord... Sois prête. Qui sait ? Ça existe les coups de foudre.
la rencontre au café scène fondatrice méritant bien des développements; noter la synchronicité des gestes au moment du café partagé
la rencontre au café et la sortie du café scène fondatrice
la mort, le maître du passage et la vieille dame jamaïquienne qui croit donc aux esprits
le plaisir oral, buccal de Joe Black, découvrir le monde par la bouche / Là où le psychanalyste tend son oreille, l’hypnotiseur tend sa bouche à la recherche d’une autre bouche qui enfin sort de la plainte.Nous sommes dans le bouche-à-bouche, donc dans la respiration, et non dans un bouche-à-oreille. Nous sommes dans la mélopée amniotique où le sujet reprend des forces, une autre vitalité, une autre disposition. Celui qui revient n’est plus le même. Un ordre s’est reconstruit bien avant la verbalité. Celui qui revient, plus fort, ne sera plus soumis. Thierry Zalic
la scène du baiser, toute de retenue et riche de potentialités
Joe Black a renoncé à la mort de Susan et lui permet de vivre son amour avec le jeune homme rencontré au café
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Martin Brest, 1998 La mort a souvent été incarnée comme quelqu'un de sinistre. Une grande faucheuse avec un crâne pour visage, caché par une cape lugubre (cf Monty Python : le sens de la vie)....
https://explicationdefilm.com/2022/12/04/rencontre-avec-joe-black/
Le film agace par ses faiblesses trop voyantes. Il est trop lent (la seule fête finale dure trois quart d'heures, soit un quart du film, alors que son contenu est dramatiquement faible), trop ...
http://pascalide.fr/critique/english-rencontre-avec-joe-black/
Après avoir joué au chat et à la souris avec Bill Parrish en lui parlant sans se montrer ("Ouiii…"), Joe Black se présente enfin et annonce la raison et le but de sa visite : "Depuis peu, vous petites affaires ont piqué mon intérêt. Appelle ça de l'ennui, de la curiosité de ma part. […] Fais-moi visiter. Sois mon guide. […] L'important, c'est que je ne m'ennuie pas."
Joe veut satisfaire ses désirs et ne supporte pas les frustrations. Il a "besoin d'un corps", il le prend. Il manifeste plusieurs fois à William Parrish qu'il est en position dominante ("Cela n'est pas sujet à discussion. Rien ne l'est."), mais contrairement à lui, il exprime cela calmement, sans colère, en énonçant un fait plutôt qu'en se livrant à une épreuve de force. Joe est optimiste : "Dans la vie, il y a toujours des solutions."
Dans le monde des humains, Joe découvre avec ravissement dès le premier soir le moyen d'exercer au sens propre la passion de son type, la gloutonnerie :
|
Joe : |
C'est quoi ça ? |
|
Maître d'hôtel : |
Ça, vous voulez dire ? |
|
Joe : |
Oui. |
|
Maître d'hôtel : |
Du beurre de cacahuète, Monsieur. |
|
Joe : |
Et vous aimez ça ? |
|
Maître d'hôtel : |
Et bien, si vous sollicitez mon opinion, je dirais que c'est à mi-chemin entre la damnation et le paradis. Euh… Vous voulez goûter, Monsieur ? |
|
Joe : |
Oui. [Il sourit. C'est la première fois depuis qu'il est sur terre.] |
|
Maître d'hôtel : |
Tout de suite. |
|
|
[…] |
|
Maître d'hôtel : |
Vous voilà dépendant du beurre de cacahuètes, Monsieur. |
|
Joe : |
Oui. Je crois bien que oui. Je suis content de connaître le beurre de cacahuètes. |
Le plaisir apporté par le beurre de cacahuètes devient la référence absolue. Quelques instants plus tard, il ne lâche même pas la cuillère pour tendre une serviette à Susan qui sort de la piscine. Il en réclame au repas. Il cherchera à en obtenir à nouveau lors de la réception finale, seule consolation possible à la perte de Susan. Celle-ci d'ailleurs doit affronter la concurrence :
|
Susan : |
Tu as aimé faire l'amour avec moi ? |
|
Joe : |
Oui. |
|
Susan : |
Plus que le beurre de cacahuètes ? |
|
Joe : |
Oui. Beaucoup plus. |
Bien entendu, il n'en néglige pas pour autant les autres plaisirs alimentaires. Le sandwich au gigot "est éblouissant". Quant aux réunions du Comité Directeur de Parrish Communication, leur intérêt réside dans les pâtisseries :
|
Joe : |
Est-ce que je peux encore avoir de ces délicieux gâteaux ? Ceux à la confiture. Et une tasse de thé… avec un nuage de lait. J'essaye le style anglais. Ouais ! Un thé au lait je vous prie. |
|
Drew : |
Ce sera tout, monsieur Black. Un peu d'eau, peut-être ? |
|
Joe : |
Oui, avec joie. |
Sa gloutonnerie se manifeste aussi dans ses autres plaisirs. Après que Susan l'ait embrassé pour la première fois, il lui dit : "Vos lèvres sur les miennes, et votre langue… Ça avait un goût vraiment merveilleux."
Bien entendu, du 7 Joe Black a aussi la peur de la souffrance. Il va voir Susan à l'hôpital et elle est surprise de sa venue :
|
Susan : |
Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous êtes malade ? |
|
Joe : |
Oh ! Dieu merci non ! |
Là, il rencontre une vieille femme jamaïquaine et lui assure : "Je suis désolé. Je n'ai rien à voir avec la douleur." Le spectacle de cette souffrance lui est insupportable et il réalise brusquement que sa "présence [à l'hôpital] n'est pas appropriée" et s'enfuit littéralement. Parce qu'elle souffre, cette femme est le premier être humain pour lequel il ressent une véritable émotion : "C'est quelqu'un qui a très mal." Le soir au dîner, il demande de ses nouvelles : "Je suis très inquiet pour la femme qui est venue vous voir. La douleur s'est-elle calmée ?"
Plus tard, il retourne la voir à l'hôpital et lui amène des fleurs. La vieille femme essaye de le convaincre qu'il n'est "pas à sa place" sur terre. Amoureux et aimé de Susan, il ne veut rien entendre : pourquoi abandonner un plaisir ? La Jamaïquaine perçoit bien ce qu'il y a de puéril dans cette attitude : "C'est plein de gamineries dans ta tête."
Elle lui raconte alors une métaphore, le langage du 7, pour lui faire comprendre que son plaisir va bientôt se changer en souffrance : "C'est joli ce qui a pu t'arriver. Tu sais, c'est comme si tu étais dans les îles en vacances. Le soleil ne te brûle pas rouge-rouge, juste marron, tout doré. Il n'y a pas de moustiques. Mais la vérité, c'est que c'est fatal que ça arrive si tu veux rester trop longtemps. Alors garde les jolies images que t'as dans la tête et retourne chez toi. Mais il faut pas te faire avoir."
Joe change de visage. Il se rend immédiatement chez William Parrish et lui annonce qu'ils vont s'en aller : "J'ai le sentiment que tous comptes faits l'objectif visé par ce voyage est aujourd'hui pleinement atteint." Cette phrase est une rationalisation (le mécanisme de défense du 7) destinée à (se) masquer la raison véritable de son départ.
Plus généralement pour Joe Black, le langage est un outil permettant de justifier n'importe quelle idée : "Quoi que vous disiez, on peut soutenir une opinion de deux façons différentes", explique-t-il à Drew.
Joe pratique volontiers un humour à froid plutôt agressif :
|
Bill : |
Vous pensez rester longtemps ? |
|
Joe : |
Nous pouvons espérer que ce sera le cas. |
Ou après une colère de Bill : "Du calme, Bill. Tu vas faire une crise cardiaque au beau milieu de mes vacances."
Joe ne sait pas réellement ce qu'est une émotion. Même quand il aime Susan, il est étonnamment froid et distant, plus dans le plaisir que dans l'amour comme le perçoit bien William Parrish :
|
Bill : |
Vous prenez ce que vous voulez par simple fantaisie. Ce n'est pas de l'amour. |
|
Joe : |
Qu'est-ce que c'est ? |
|
Bill : |
[…] Il manque les ingrédients importants. |
|
Joe : |
Et quels sont-ils ? |
La fin du film montre un début d'intégration par le renoncement à Susan et en même temps son châtiment : lui qui a joué avec les sentiments des autres et avec leur vie va devoir apprendre à vivre seul… pour l'éternité.