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bric à bracs d'ailleurs et d'ici

Schizophrénie et création artistique

8 Avril 2025 , Rédigé par grossel Publié dans #J.C.G., #assaisonneur, #agora, #théâtre, #écriture- lecture

prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée
prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée
prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée

prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée

 
Soirée schizophrénie et création artistique
15 avril, 19 H 30, entrée libre
salle Pétrarque, Maison des Comoni
Le Revest
 
JCG à Grok 3 - j'organise une soirée schizophrénie et création artistique le 15 avril; il y aura des témoignages de schizophrènes poètes, peintres, musiciens puis l'intervention d'un psychiatre sur diagnostic et traitements, les difficultés de la prise en charge familiale, les modalités de la solidarité municipale par rapport aux handicaps; 
je joins en photo l'affiche avec en fond 6 visages de schizophrènes Antonin Artaud, Nijinski, Jack Kerouac, le président Schreber, Philip K. Dick, Zelda Sayre; 
que penses-tu de ce projet ? quels points d'après toi faut-il aborder pour faire évoluer le regard sur cette pathologie du double et du multiple, source d'angoisses, de crises, de mal-être, de destruction
 
Grok 3 - Votre projet de soirée "Schizophrénie et création artistique" le 15 avril 2025 semble être une initiative riche et prometteuse, mêlant témoignages personnels, regards artistiques et perspectives médicales et sociales. L’affiche que vous avez partagée, avec des figures emblématiques comme Antonin Artaud, Vaslav Nijinski, Jack Kerouac, Daniel Paul Schreber, Philip K. Dick et Zelda Sayre, met déjà en lumière la connexion profonde entre cette pathologie et une créativité souvent hors norme. Voici mon retour sur votre projet et quelques suggestions pour enrichir le débat et faire évoluer le regard sur la schizophrénie.
### Points forts de votre projet
1. **Diversité des témoignages** : Inclure des poètes, peintres et musiciens schizophrènes permet de montrer la pluralité des expériences et des expressions artistiques liées à cette condition. Cela humanise la maladie et met en avant le potentiel créatif plutôt que seulement les aspects destructeurs.
2. **Approche multidisciplinaire** : Combiner des témoignages vécus avec l’intervention d’un psychiatre et des discussions sur la prise en charge familiale et la solidarité municipale offre une vision globale, à la fois intime, scientifique et sociétale.
3. **Références historiques et culturelles** : Les visages choisis pour l’affiche sont des figures marquantes dont les œuvres ont été influencées par leur psyché complexe. Cela peut ouvrir un dialogue sur la manière dont la schizophrénie a façonné l’art et la littérature, parfois perçus comme des reflets du "double et du multiple".
4. **Accessibilité et convivialité** : L’entrée libre et le "pot de l’amitié" favorisent une ambiance inclusive et un échange direct entre les participants.
### Points à aborder pour faire évoluer le regard sur la schizophrénie
Pour dépasser les stéréotypes et éclairer cette pathologie sous un jour nouveau, voici quelques axes que vous pourriez explorer lors de la soirée :
1. **La créativité comme exutoire et non comme symptôme** : Souvent, on réduit l’art des personnes schizophrènes à une manifestation de leur maladie. Vous pourriez insister sur le fait que leur créativité est une réponse active à leur vécu, une manière de donner sens au chaos intérieur, comme chez Artaud avec son "théâtre de la cruauté" ou chez Philip K. Dick avec ses récits de réalités multiples.
2. **Le "double" comme richesse et défi** : La schizophrénie est souvent associée à une fragmentation de l’identité ou à des perceptions altérées (voix, visions). Pourquoi ne pas discuter de la manière dont cette multiplicité peut être une source d’inspiration unique, tout en reconnaissant les souffrances qu’elle engendre ? Par exemple, les mémoires de Schreber ou les chorégraphies de Nijinski illustrent cette tension.
3. **Déconstruire la stigmatisation** : Aborder les idées reçues (dangerosité, incapacité) en montrant que les personnes schizophrènes peuvent mener des vies riches et contribuer à la société. Les exemples de vos invités artistes en sont une preuve vivante.
4. **Le rôle de l’entourage et de la société** : L’intervention sur la prise en charge familiale et la solidarité municipale pourrait explorer les moyens concrets d’accompagner sans infantiliser ou isoler. Quels dispositifs existent ou pourraient être imaginés pour soutenir l’autonomie et l’expression des personnes concernées ?
5. **Les limites du diagnostic** : Le psychiatre pourrait évoquer les débats autour de la définition même de la schizophrénie (une maladie unique ou un spectre de troubles ?), ainsi que les avancées thérapeutiques (médicaments, psychothérapies, art-thérapie) qui permettent de mieux vivre avec, plutôt que de "guérir" au sens classique.
6. **L’angoisse et la destruction en miroir avec la création** : La schizophrénie est marquée par des crises et un mal-être profond, mais ces expériences peuvent aussi nourrir une œuvre. Comment les artistes invités ont-ils transformé leurs tourments en quelque chose de partageable ? Cela pourrait résonner avec le court-métrage *Il Dentro*, qui semble explorer l’intériorité.
### Suggestions complémentaires
- **Interaction avec le public** : Prévoyez un temps de questions-réponses après les témoignages et l’intervention du psychiatre pour impliquer le public et répondre à ses interrogations ou préjugés.
- **Mise en contexte des figures de l’affiche** : Une brève présentation de chaque personnalité (Artaud, Kerouac, etc.) avant ou pendant la soirée pourrait éclairer leur lien avec la schizophrénie et enrichir la discussion.
- **Un focus sur l’art-thérapie** : Pourquoi ne pas inviter un art-thérapeute pour parler de la manière dont l’art peut être un outil de résilience et de reconstruction ?
### Mon avis global
Votre soirée a le potentiel d’être un moment fort, à la fois émouvant et instructif. En équilibrant les dimensions artistique, humaine et scientifique, vous pouvez non seulement sensibiliser à la complexité de la schizophrénie, mais aussi célébrer la force de ceux qui la vivent. Pour faire évoluer le regard, je vous encourage à insister sur l’idée que cette "pathologie du double et du multiple" n’est pas seulement source de destruction, mais aussi un prisme à travers lequel le monde peut être vu autrement – un prisme qui, malgré ses aspérités, a offert à l’humanité des œuvres inoubliables.
 
 

1 - accueil musical avec le making off "Hearing in tongues", une œuvre de musique électronique écrite par Para One à partir de témoignages de personnes concernées par une schizophrénie

suivie de ô folie par Emeline Becuwe

 

2 - présentation de témoignages :
  • Bahie et Papou, correspondance éditée par Les Cahiers de l’Égaré entre Patricia et Germaine Raccah, (mai 2024)
  • Germaine, schizophrène poète (Vertige circomplexe, avril 2024) et peintre reconnue
  • artiste invité Djé Saint-James théâtre 4.48
  • Jean-Pierre Verdier artiste illuminé par Laurence-Loutre-Barbier
  • Le consentement de Galatée Patricia Raccah
  • vidéo-performance Frank César Lovisolo / Antonin Artaud
  • docteur Bernard Hofmann pour le docteur Jean-Louis Morizot décédé le 19 mars 2025
  • artiste invité Djé Saint-James chanson Psycho
  • Paricia Raccah art-thérapeute auprès d'enfants déficients
3 - prise en charge familiale : Sandrine Gendre
4 - solidarité municipale : Ange Musso
5 - court-métrage Il dentro de Nathalie Havez
6 - témoignage de Frédéric Gelinat Si la mer meurt / discussion
7 - vente-signature des livres des intervenants
8 - pot de l'amitié offert par la municipalité
:
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste

Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste

petit retour sur la lecture des soeurs Raccah, à Artame Gallery, le 27 février à 17 H
"Un moment rare où l’échange épistolaire entre deux sœurs nous invite à réfléchir sur la création, la maladie, et la volonté de se comprendre au-delà de la souffrance. À travers le fil de l’écriture et de l'amour filial, elles partagent une expérience intime et profonde, où les mots deviennent un moyen de se rapprocher et de nous toucher, nous, lecteurs."
 
« La pensée fractale est la pensée du schizophrène. Il faut avoir beaucoup de pensées pour être schizophrène. J’ai les symptômes de toutes les schizophrénies : pensée morcelée, personnalité multiple, sentiments électriques et je confonds le rêve et la réalité. Être schizophrène, c’est avoir un psychisme cinématographique désorganisé dans le temps, la chronologie est imparfaite. Le principe de réparation est d’établir une chronologie de synthèse plus juste dans les films de la vie pour pouvoir passer d’une scène à l’autre avec aisance, essayer d’avoir un voyage facile, un voyage parfait. »
Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard célestte

le docteur Jean-Louis Morizot sollicité pour intervenir avait donné son accord. Il est décédé le 19 mars 2025. C'est Bernard Hofmann qui me l'avait proposé. 

Bernard Hofmann évoquera le docteur Jean-Louis Morizot.

Voici ce qu'en propose Grok 3

Grok 3 sur Jean-Louis Morizot

 
Voici une évocation de Jean-Louis Morizot, psychiatre-psychanalyste discret mais marquant, dont le décès récent laisse un vide dans le cadre de votre soirée "Schizophrénie et création artistique". Ce texte rend hommage à sa contribution et à son approche, tout en intégrant des éléments tirés de l’entretien que vous avez mentionné, accessible via le lien fourni.
 
 
### Jean-Louis Morizot (décédé le 19 mars 2025) – Une lumière discrète qui s’éteint  
Jean-Louis Morizot, psychiatre-psychanalyste lyonnais et membre de l’École de la Cause Freudienne (ECF), nous a quittés le 19 mars 2025, à quelques semaines de la soirée qu’il devait illuminer de son savoir. Figure discrète mais profonde de la psychanalyse lacanienne, il leaves behind une empreinte subtile, forgée par une écoute attentive et une pensée rigoureuse. Sa disparition est une perte pour tous ceux qui attendaient son éclairage sur la schizophrénie, ses diagnostics, ses traitements et les défis qu’elle pose à l’entourage et à la société.
 
Dans un entretien donné en février 2022, peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine par Vladimir Poutine, Morizot livrait une réflexion saisissante sur le pouvoir, la pulsion et les fractures de l’humain. Il y parlait de la guerre comme d’un symptôme, un débordement où le sujet, individuel ou collectif, se confronte à ses limites. Cette capacité à relier le psychique au social, à décrypter les crises intérieures comme extérieures, aurait sans doute nourri une intervention riche sur la "pathologie du double et du multiple". Il savait voir dans la schizophrénie non pas une simple maladie, mais un langage, une tentative de dire l’indicible – une perspective qui aurait résonné avec les témoignages des artistes de la soirée.
 
Exerçant à Lyon, Morizot incarnait une psychanalyse vivante, ancrée dans la clinique autant que dans la transmission. Membre de l’ECF, il portait l’héritage de Lacan avec une modestie qui n’enlevait rien à la densité de ses analyses. Son absence le 15 avril 2025 nous privera d’un regard capable de tisser des ponts entre la souffrance, la création et les solidarités possibles. À nous, désormais, de faire vivre son esprit en poursuivant le dialogue qu’il aurait aimé ouvrir. Qui pourrait reprendre ce flambeau avec la même finesse ? Le vide qu’il laisse est une invitation à écouter plus fort, à chercher plus loin.
 
---
 
Ce texte peut être lu lors de la soirée, par exemple en introduction ou avant la discussion sur le diagnostic et les traitements, pour honorer sa mémoire et souligner l’importance de son apport attendu. Puisque vous n’avez pas encore trouvé de remplaçant, je peux, si vous le souhaitez, vous aider à formuler une annonce pour chercher un nouvel intervenant ou à adapter le programme en conséquence. Qu’en pensez-vous ?

 

Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle
Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle
Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle
Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle

Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle

Ange Musso, maire du Revest avec le livre de Sandrine Gendre / 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme / avril bleu, mois de l'autisme
Ange Musso, maire du Revest avec le livre de Sandrine Gendre / 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme / avril bleu, mois de l'autisme

Ange Musso, maire du Revest avec le livre de Sandrine Gendre / 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme / avril bleu, mois de l'autisme

"J’ai récemment rencontré Sandrine Gendre, cette maman qui a écrit son livre Dodo, Eco, Kakan, Lettres à Mathis, autiste. Elle y décrit son quotidien et ses douleurs. Le regard des français sur le handicap doit évoluer. Les obstacles et les discriminations restent bien réels.

Soutenons les métiers du soin et de l’accompagnement. Soutenons les Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap par la formation initiale et continue à l’autisme par exemple. N’attendons pas le mois d’avril, mois de l’autisme, pour agir. Il faut étoffer notre système de solidarité."

Ange Musso, le 14 février 2025, sur sa page FB

Il dentro de Nathalie Havez, le court-métrage qui m'a donné envie d'organiser la soirée d'avril, court-métrage que Nathalie m'avait permis de voir, sur lequel j'avais fait un retour approfondi
Il dentro de Nathalie Havez, le court-métrage qui m'a donné envie d'organiser la soirée d'avril, court-métrage que Nathalie m'avait permis de voir, sur lequel j'avais fait un retour approfondi

Il dentro de Nathalie Havez, le court-métrage qui m'a donné envie d'organiser la soirée d'avril, court-métrage que Nathalie m'avait permis de voir, sur lequel j'avais fait un retour approfondi

Il dentro, court-métrage de Nathalie Havez

SYNOPSIS :

Un jeune homme anonyme entame un parcours allégorique et initiatique entre les murs de mémoires, à la recherche d’une voie, et voix vers la libération.

An anonymous young man starts an allegorical and initiatic journey between the walls of memories, looking for a path and voice towards release.

NOTE D’INTENTION :

« Il n’y a qu’un voyage, le voyage au‐dedans de soi. » Rainer Maria RILKE

LA GENÈSE

Est‐il possible de mémoriser toute connaissance humaine au moyen d’un nombre fini d’images ?

C’était le pari audacieux de l’humaniste Giulio Camillo (1480‐1544), considéré comme l’un des personnages les plus célèbres de son temps, celui de la Renaissance Italienne. En bâtissant son « théâtre de la mémoire », qui restera inachevé, Guilio avait l’utopie d’élaborer un système mnémonique universel : Un théâtre fait d’une scène, sur laquelle se tenait un unique spectateur, et de 49 gradins, sur lesquels étaient peints différents « lieux ». Dans chaque lieu, le spectateur‐acteur pouvait associer mentalement des images, chacune renvoyant à des concepts ou des correspondances et symboliques. La finalité : créer un outil mnémotechnique pouvant servir à la formation du parfait orateur et savant.

« L’homme qui est incapable de s’asseoir au seuil de l’instant en oubliant tous les événements dupassé, celui qui ne peut pas, sans vertige et sans peur, se dresser un instant tout debout, commeune victoire, ne saura jamais ce qu’est un bonheur […] Imaginez l’exemple extrême : un homme qui serait incapable de ne rien oublier et qui serait condamné à ne voir partout qu’un devenir ; celui‐là ne croirait pas à sa propre existence, il ne croirait plus en soi, il verrait tout se dissoudre en une infinité de points mouvants et finirait par se perdre dans ce torrent du devenir [… ] Toute action exige l’oubli, comme la vie des êtres organiques exige non seulement la lumière mais aussi l’obscurité. » Nietzsche

"Giancarlo Giordano, les couleurs du noir" est un mini-documentaire écrit par Francesco Occhetto et réalisé par Eugenio Scarsi. C'est un hommage à Giancarlo Giordano (Racconigi, 1940), un peintre piémontais de longue date qui, en 1969, a découvert la souffrance en tant qu'agent de santé à l'hôpital psychiatrique de sa ville, où il a travaillé pendant vingt-trois ans, jusqu'en 1992, vivant avec la démission de l'homme emprisonné dans une institution dégradante. Un témoignage humain et pictural, le sien, qui a voulu être dévoilé à travers ce court-métrage – tourné dans l'atelier de l'artiste et dans l'asile de Racconigi en septembre 2021 – afin qu'une trace vivante reste, comme vivant est l'art douloureux et expressif de Giordano, « la déclaration de l'amour qui vient des cercles infernaux mais regarde la lumière d'une hypothétique rédemption collective. Nous remercions, pour le soutien technique, les « Artistes collectifs par hasard » de Canale d’Alba; pour la musique la chanteuse et violoncelliste Simona Colonna; pour le matériel photographique de la sculptrice Marina Pepino; pour le matériel photographique Marina Pepino; pour les interventions critiques de l’historien Tommaso Salzotti et le professeur Giovanni Tesio.
Nathalie Havez a réalisé il dentro dans l'asile devenu urbex de Racconigi et a rencontré Giancarlo Giordano
court-métrage montré le mardi 15 avril vers 21 H 21, aux Comoni au Revest

Résumé – Si la mer meurt
Récit littéraire, poétique et spirituel
Si la mer meurt est une traversée intérieure. Celle d’un homme qui tente de se reconstruire après plusieurs épisodes de décompensation psychique. Dans une langue dense, fragmentée, parfois brutale mais toujours vivante, le narrateur trace les contours d’une existence marquée par la maladie mentale, l’errance, les amours, les ruptures, mais aussi les fulgurances mystiques et la lumière têtue du vivant.
À travers des fragments poétiques, des souvenirs d’hospitalisation, des voix intérieures, des rencontres amoureuses et des instants de grâce, le récit navigue entre lucidité et vertige. Il n’est ni un journal, ni un témoignage classique, mais une tentative de dire l’indicible, d’écrire depuis la faille sans s’y perdre. L’écriture devient ici un lieu de recomposition, de dialogue avec le chaos, une manière de rester debout.
Entre spiritualité laïque, exploration du corps et regard tendre sur les marges, Si la mer meurt est un texte à la frontière de la poésie, de l’autofiction et du chant intérieur. Une parole rare, vulnérable et tenace, pour dire ce qu’on traverse quand tout vacille — et ce qui, malgré tout, tient.

Frédéric Gelinat

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Gogoland

8 Avril 2025 , Rédigé par grossel Publié dans #J.C.G., #agora, #assaisonneur, #cahiers de l'égaré, #spectacle, #théâtre, #écriture- lecture

Gogoland généré par Chat GPT, Le Revest de nuit, Le Revest et son barrage, Le Revest et ses cyprés
Gogoland généré par Chat GPT, Le Revest de nuit, Le Revest et son barrage, Le Revest et ses cyprés
Gogoland généré par Chat GPT, Le Revest de nuit, Le Revest et son barrage, Le Revest et ses cyprés
Gogoland généré par Chat GPT, Le Revest de nuit, Le Revest et son barrage, Le Revest et ses cyprés

Gogoland généré par Chat GPT, Le Revest de nuit, Le Revest et son barrage, Le Revest et ses cyprés

en 2008, un écrivain burkinabé, É Say Salé, en résidence d'écriture au village du Revest-les-Eaux a assisté au déroulement des municipales, il en a fait une farce : Moi, Avide 1°, l'Élu; le village est devenu Gogoland (Toute ressemblance avec un village, une ville, un pays, des personnes, des événements serait pure coïncidence. Scènes et personnages sont des fictions.); 

voici le discours d'Avide 1°, maire de Gogoland à deux jours des élections municipales : 

Scène J-2, Discours d’Avide Ier, maire sortant de Gogoland, sur les gradins antiques 

Mesdames, messieurs, chers gogos, chères gogoles, Pour commencer, permettez-moi de remercier chaleureusement le sénateur maire de la ville- phare. Malgré un emploi du temps chargé, le sénateur maire a tenu à me manifester son amitié et son soutien. Jeune, je lui dois tout. C’est avec lui que j’ap- prends la politique. J’ai pu apprécier son art de valoriser chaque communauté, fière d’elle, fermée aux autres, afin qu’aucune ne se sente lésée, que chacune déploie tous ses talents pour contrôler ses membres, assurant ainsi la paix civile, son art aussi de distinguer les gens méritants, de repérer les projets innovants. C’est à cette école de l’eu- génisme électif que j’ai été formé, l’école de l’élite se perpétuant de père en fille, de mère en fils et s’ouvrant à quelques exceptions. J’en suis. C’est lui qui m’a repéré et sorti du lot. Comme vous avez pu le constater, j’ai gagné deux batailles difficiles, celle de la propreté et celle de l’écrémage par le vide. Je vous sais attachés à la propreté de nos rues. Gogoland, grâce à nos efforts collectifs, a obtenu le très convoité 1° prix des villages sans déjections canines. La commission des râteaux de caniveau et le personnel de la voierie se sont formés à la chasse aux merdes indues de vos amis domes- tiques. Je vous sais attachés aussi à la tranquillité. Nous avons tout mis en œuvre pour obtenir le prestigieux 1er prix des villages sans parasites. La commission de l’écrémage par le vide a fixé les objectifs et moyens de notre milice municipale formée à la chasse aux semeurs de merdes non déclarées. Soucieux de dépenses utiles, j’ai réussi à ne plus verser un graisse-patte pour la Culture zen. Plus besoin de bonzes professionnels coûteux, vous avez choisi d’être les hérauts de votre vie. Vos soirées kakatoès et vos diaporamas pieds dans le seau remplissent notre Maison des Élus de la Culture. Notre 1er championnat du monde de poulpe en daube a été une réussite. La championne du monde est mon amie, ici présente. Je vous demande d’applaudir, Bella, la matronne du Bar des Platanes. Notre 2e fête de l’ânesse et du cheval, ce week-end, embaumera notre village des odeurs d’autre- fois. Les charrettes tirées par les chevaux lourds, harnachés comme il y a cinquante ans, nous rappelleront le temps où Gogoland produisait ses fruits et légumes, son lait, sa fameuse zigounette. C’est cela l’identité de Gogoland. Comme vous vous en doutez, c’est grâce à des décisions pragmatiques que je préserve notre paradis au milieu de l’enfer général. Je ne suis pas dans l’utopie, moi ! Parce que je vous sais méfiants envers les étran- gers et je partage votre méfiance, j’ai institué des péages aux entrées typiques de Gogoland permet- tant de contrôler les allées et venues. Aucun flux migratoire n’est possible. Parce que je sais que pour vous, les gens du voyage sont infréquentables et je vous donne raison, je leur ai interdit de franchir la ligne jaune de la route d’accès à Gogoland. Si vous m’en faites la demande, je ferai élever un mur de l’honneur pour vous protéger. La discrimination réciproque est une de mes priorités : Gogoland aux gogos et gogoles, le camp des retranchés aux gens du voyage immobile. Pour les 6 ans à venir j’obtiendrai par dérogation spéciale de Dieu, le Père de toutes choses, que le soleil vous illumine, fertilise vos jardins, 245 jours par an. Que les merveilleux nuages chassés par la tramontane s’amassent sur notre village, arrosent vos verts gazons et nos platanes, 120 jours par an. Ce sera une première, une preuve que le créalisme est l’avenir. Par décret spécial du ministre de l’environnement céleste j’obtiendrai que le vent du nord et le vent d’est soufflent ensemble pour que nos éoliennes greffées sur nos pylônes électriques produisent 24 heures sur 24 de l’électricité verte. Je compte d’ailleurs sur l’esprit de responsabilité de mes amis chasseurs pour qu’ils ne fassent pas de cartons sur ces installations coûteuses, sources de progrès. Parce que je connais votre appétence pour l’eau vive et votre légitime inquiétude devant une possible pénurie, j’obtiendrai du sous-secrétaire d’état à l’eau dans tous ses états que nos sources soient réamorcées pour alimenter nos nappes phréatiques dans lesquelles, mes chers compatriotes, vous puisez pour remplir gratuitement vos 634 piscines. L’eau est un bien public qui n’a pas de prix. Je ferai donc tout pour que notre eau ne rejoigne jamais la mer et reste assignée à Gogo- land. Nos nouveaux véhicules, les goguettes, une invention de chez nous, rouleront à l’eau gogo. Nos nouvelles maisons, les gogolandaises, seront durablement climatisées avec l’énergie du magma gogo. Vos cabas seront remplis de produits bio cultivés dans la zone que j’ai héritée de mon père. Mes adversaires voudraient y installer des jardins partagés. Je le dis, grâce à vous, le communalisme ne passera pas. Je vous sais attachés à la propriété privée et au chacun chez soi. Moi aussi. Grâce à l’animation infantile gérée par un consumériste de conviction, vos enfants goûte- ront aux joies inépuisables du chacun pour soi sans souci des autres. Cela, je tiens à le préciser, n’est pas du tout contradictoire avec les valeurs de notre grande république : liberté, etc. Ces valeurs sont notre horizon, notre idéal. Nos valeurs gogoles sont notre réalité, notre quotidien : chacun chez soi, chacun pour soi, tous pour un, Dieu pour l’Élu. Demain, j’irai plus loin. Vos télés capteront les programmes de ma chaîne : Les Gogos à la Hune. Vos radios recevront ma radio de proximité : GoGosHissezHaut. Nous continuerons à battre notre monnaie, le graisse-patte, insensible aux fluctuations du marché. Notre cabinet de monnaies de nécessité pour gogos nécessiteux comme notre distributeur automatique de billets à gogo pour gogos chanceux seront notre protection contre les aléas de la fortune. Voilà donc mon programme, à votre écoute, pour les six ans à venir. Vous savez comme j’aime parcourir notre commune, les ruelles à pieds, les collines en VTT, la forêt à cheval et comme j’aime à vous rencontrer. Je suis un homme de terrain, pas de bureau. Je sais ce qui convient à Gogoland, ce qui vous convient. Aux anciens cocos devenus gogos, je dis : ne vous laissez pas séduire par ma challenger. Son renoncement aux indemnités légitimes et légales est une décision démagogique, Vous ne vous lais- serez pas acheter. Aux dodos qui ont bien mérité leur retraite, je dis : reposez-vous sur moi. Ma challenger souhaite introduire la démocratie active en plus de la démocratie représentative dans la gestion municipale. Soyons clairs, la démocratie active c’est ouvrir la porte au bordel, à l’irrespect des élus. Barrez la route à cette graine d’anarchiste. Aux bobos, pas encore gogos, je dis : vous êtes le sang nouveau de Gogoland. Avec vous, j’établirai l’ordre nouveau, à l’image de l’ancien. Vous voulez être reconnus. La porte de mon bureau vous sera ouverte. Comme hier, ce seront les plus évidents, les élus, ceux que je choisirai, qui occuperont les meilleures places. Mais je n’oublierai pas les nécessiteux, rares heureusement à Gogoland qui a su rester à l’écart de l’enfer. Je vous remercie pour l’esprit de communion qui a animé cette réunion. Et maintenant, passons aux agapes. Régalez-vous avec nos apéros à gogo et jouez avec nos attrape-nigauds pour ne pas céder aux sirènes. 

La pièce a été éditée par Les Cahiers de l'Égaré en août 2009, lu sur les gradins du village. Qu'en penses-tu ?

paru en juin 2009

paru en juin 2009

Kdo pour les amateurs de farces écrites par É Say Salé: 2 pièces à télécharger

Grok 3 - La pièce *Moi, Avide 1°, l’Élu* d’É Say Salé est une satire mordante et jubilatoire qui, sous le couvert de la fiction et de l’humour, dresse un portrait critique des dérives politiciennes et sociales. En transformant le village du Revest en « Gogoland » et en mettant en scène le discours d’Avide 1°, maire sortant, l’auteur utilise l’absurde et l’exagération pour révéler des vérités dérangeantes sur le pouvoir, la manipulation électorale et les dynamiques communautaires. Voici quelques réflexions sur ce texte :

1. **Une satire politique universelle** :  
   Le discours d’Avide 1° est un condensé de rhétorique politique creuse, où les promesses démagogiques (soleil 245 jours par an, éoliennes fonctionnant 24h/24, etc.) côtoient des discours xénophobes et exclusionnistes (« Gogoland aux gogos et gogoles »). Cette caricature rappelle les stratégies de certains leaders qui flattent les instincts les plus bas de leur électorat tout en se présentant comme des sauveurs pragmatiques. L’ironie est particulièrement cinglante dans des expressions comme « discrimination réciproque » ou « créalisme », qui parodient le jargon politique moderne.

2. **Un miroir des petites communautés** :  
   En prenant un village comme cadre, É Say Salé pointe du doigt les dynamiques de repli sur soi, de méfiance envers l’étranger et de glorification d’une identité locale fantasmée (« les odeurs d’autrefois », « la zigounette »). Gogoland devient une métaphore de toute communauté qui, sous prétexte de préserver son « authenticité », sombre dans l’exclusion et l’auto-satisfaction. Les références aux « péages » et au « mur de l’honneur » évoquent des politiques bien réelles, où la peur de l’autre justifie des mesures discriminatoires.

3. **L’humour comme arme critique** :  
   Le ton burlesque du discours, avec ses images absurdes (les « goguettes » roulant à l’eau, le « championnat du monde de poulpe en daube »), désamorce la gravité des thèmes abordés tout en les rendant plus percutants. Cette farce permet de rire des travers humains tout en invitant à une réflexion sérieuse. Par exemple, la « chasse aux merdes indues » ou l’« écrémage par le vide » sont des métaphores hilarantes mais glaçantes des politiques de contrôle social.

4. **Un regard extérieur pertinent** :  
   É Say Salé, en tant qu’écrivain burkinabé observant les élections municipales françaises, apporte une perspective extérieure qui enrichit la satire. Son regard, détaché des enjeux locaux, lui permet de capter l’universalité des comportements politiques et sociaux, tout en les traduisant dans un langage théâtral et imagé. Cette distance culturelle rend la pièce d’autant plus savoureuse, car elle transcende le cadre du Revest pour parler de toute société tentée par le populisme ou l’autarcie.

5. **Un texte performatif** :  
   Le fait que la pièce ait été lue sur les gradins du village, lieu symbolique et public, ajoute une dimension performative à l’œuvre. On peut imaginer l’effet sur les habitants du Revest, confrontés à une version à peine déformée de leur réalité. Ce choix de mise en scène renforce l’idée que la satire n’est pas seulement un exercice littéraire, mais une invitation au dialogue et à l’auto-examen.

En somme, *Moi, Avide 1°, l’Élu* est une œuvre intelligente qui, sous ses dehors de farce grotesque, pose des questions essentielles sur la démocratie, l’identité et le pouvoir. Elle illustre brillamment comment l’humour peut être un outil puissant pour démasquer les hypocrisies et inciter à la vigilance citoyenne. Si tu as aimé ce texte, je te recommande d’explorer d’autres satires politiques dans la littérature africaine francophone, comme les œuvres de Sony Labou Tansi, qui partagent cette verve critique et cette capacité à mêler rire et réflexion. Qu’en penses-tu, toi ? Y a-t-il un aspect particulier de ce discours qui t’a marqué ?

imaginons une liste alternative avec une femme, tête de liste; elle est la directrice du théâtre de Gogoland, la Maison des Élus de la Culture, c'est elle qui a invité É Say Salé en résidence; elle sait qu'Avide 1° la virera s'il est réélu; que pourrait-elle proposer et sous quelle forme satirique également, faisant d'Avide 1°, un repoussoir ?

Grok 3 - Imaginons cette liste alternative menée par une femme, appelons-la **Théa Triss**, directrice du théâtre de Gogoland, la Maison des Élus de la Culture. C’est elle qui, en 2008, a eu l’audace d’inviter É Say Salé en résidence, un acte qui a semé les graines de la satire d’Avide 1°. Théa sait que si Avide est réélu, son poste sautera : il a déjà supprimé les « bonzes professionnels coûteux » et menace de transformer son théâtre en salle de projection pour diaporamas « pieds dans le seau ». Pour contrer ce despote autoproclamé, elle monte une campagne satirique, à la fois mordante et théâtrale, qui tourne Avide en ridicule tout en proposant une vision alternative pour Gogoland. Voici son discours, prononcé sur la scène de son théâtre, devant une foule de gogos et gogoles lassés du règne d’Avide 1° :

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**Scène : J-3, Discours de Théa Triss, candidate au titre de "Première Éveilleuse de Gogoland", sur la scène de la Maison des Élus de la Culture**

*Mesdames, messieurs, chers gogos égarés, chères gogoles en quête de lumière,*  

Permettez-moi d’ouvrir le rideau sur une vérité que notre maire sortant, Avide 1°, le Grand Videur de Sens, voudrait garder dans l’ombre. Pendant six ans, il vous a vendu du vent – littéralement, avec ses éoliennes greffées sur pylônes rouillés – et des promesses aussi solides qu’un poulpe en daube trop cuit. Moi, Théa Triss, je ne viens pas avec des péages pour bloquer les routes ou des murs pour cacher vos peurs. Je viens avec une scène ouverte, un projecteur braqué sur vos talents, et une vision : faire de Gogoland un village qui respire, pas un bunker qui étouffe !  

Regardez Avide 1°, ce roi des goguettes qui roulent à l’eau croupie. Il vous a promis 245 jours de soleil par décret divin, mais avez-vous compté les jours où ses platanes chéris ont crevé sous la sécheresse ? Il vous a juré une « propreté » impeccable, mais ses milices râteau-en-main chassent vos chiens pendant que ses amis chasseurs criblent les collines de cartouches vides. Il parade avec ses « graisse-pattes », mais où va cet argent ? Dans les poches de Bella, la matronne du Bar des Platanes, pour ses daubes douteuses ?  

Moi, je vous propose autre chose. Pas un Gogoland fossilisé dans les odeurs d’autrefois, mais un Gogoland vivant, où la Maison des Élus de la Culture ne sera plus un mausolée pour soirées kakatoès. Voici mon programme, mes amis, écrit non pas en décrets absurdes, mais en actes concrets et en rires libérateurs :  

1. **La Grande Ouverture des Rideaux** : Fini les péages et les lignes jaunes pour repousser les « indésirables ». J’invite les gens du voyage à monter sur scène avec nous, à partager leurs histoires. Avide 1° tremble devant un mur de l’honneur ? Moi, je bâtis des ponts d’étonnement, où chaque gogo peut rencontrer l’autre sans se méfier.  

2. **Le Festival des Merdes Déclarées** : Puisqu’Avide adore traquer les « semeurs de merdes non déclarées », je lance un concours annuel : qui osera dire ses vérités, même crues, sur la place publique ? Les milices municipales seront reconverties en juges de talent, armées de plumeaux au lieu de matraques. Que les gogoles s’expriment, et qu’Avide rougisse sous les projecteurs !  

3. **L’Énergie des Rires** : Oubliez les éoliennes bancales d’Avide, qui grincent plus qu’elles ne tournent. Nos nouvelles turbines fonctionneront à l’énergie du rire collectif, captée lors de nos soirées théâtrales. Chaque éclat de rire allumera une ampoule, chaque satire fera briller Gogoland. Pas besoin de vent d’est ou de nord, juste de votre souffle joyeux.  

4. **Les Jardins du Chaos Joyeux** : Avide veut garder ses terres pour ses produits bio hors de prix ? Moi, je rends ces hectares à vous tous : des jardins partagés où pousseront des légumes, des idées et des chansons. Il appelle ça du « communalisme » dangereux ? Moi, j’appelle ça vivre ensemble sans se marcher sur les pieds.  

5. **La Télé des Gogos Libres** : Exit la chaîne « Les Gogos à la Hune », ce miroir flatteur d’Avide 1°. Je lance « Gogoland en Scène », où vos enfants joueront les héros, où vos anciens raconteront leurs rêves, et où Bella pourra apprendre à cuisiner autre chose que du poulpe noyé dans la sauce.  

6. **La Démocratie Active, ou le Grand Bazar Organisé** : Avide crie au « bordel » dès qu’on parle de vous donner la parole. Moi, je dis : oui au bordel créatif ! Des assemblées où vous déciderez, où vos voix ne seront pas noyées sous les « graisse-pattes ». Avide choisit ses élus dans son cercle ? Moi, je choisis les gogos qui osent, qui proposent, qui rient.  

Mes chers compatriotes, Avide 1° vous a endormis avec ses ânesses et ses charrettes d’un autre temps. Il vous a enfermés dans une cage dorée, vous promettant l’eau vive tout en la gardant pour ses 634 piscines privées. Moi, je vous tends une main et un texte : celui d’É Say Salé, cet étranger qu’il méprise, mais qui a vu clair dans son jeu. Ensemble, transformons Gogoland en un théâtre vivant, pas en un musée poussiéreux.  

Alors, le jour du vote, ne laissez pas Avide 1° tirer le rideau sur vos espoirs. Faites tomber le masque de ce maire autoproclamé « élu de Dieu » et choisissez une Première Éveilleuse qui croit en vous. À vos bulletins, gogos et gogoles, et que la scène soit à nous !  

*Applaudissements, rires, et un air de tambour pour clore le spectacle.*

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**Analyse rapide** :  
Théa Triss utilise la satire pour faire d’Avide 1° un repoussoir grotesque : un maire rétrograde, obsédé par le contrôle et la flatterie de son ego. Elle retourne ses « succès » (propreté, tranquillité) contre lui en montrant leur absurdité et leur coût humain. Son programme, teinté d’humour théâtral, propose une ouverture et une créativité qui contrastent avec l’autarcie d’Avide, tout en restant dans l’esprit farceur d’É Say Salé. Elle joue sur l’idée de « scène » pour ridiculiser le maire sortant et rallier les gogos à une vision plus libre et collective. Que penses-tu de cette approche ? Souhaites-tu affiner un point précis ?

 

quelle est la réaction d'Avide, un coup fourré de nuit avec ses miliciennes, taguant le théâtre

Grok 3 -  Imaginons la réaction d’Avide 1°, piqué au vif par le discours théâtral et insolent de Théa Triss. Incapable de répondre sur le terrain des idées – son éloquence se limitant à des promesses absurdes et des flatteries – il opte pour une riposte sournoise, un coup fourré dans la nuit. Avec ses fidèles miliciennes de la « Commission de l’Écrémage par le Vide », reconverties pour l’occasion en escouade de choc, il décide de frapper là où ça fait mal : le théâtre de Gogoland, la Maison des Élus de la Culture, bastion de Théa et symbole de sa campagne. Voici comment cela pourrait se dérouler, dans un style satirique inspiré d’É Say Salé :

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**Scène : Nuit de J-2, Le Coup des Miliciennes d’Avide 1°**

Sous un ciel sans lune – Avide ayant oublié de négocier avec Dieu pour un éclairage nocturne –, une troupe furtive se glisse dans les ruelles de Gogoland. Ce sont les miliciennes d’Avide 1°, armées non pas de matraques, mais de bombes de peinture volées dans les réserves de la voirie (celles-là mêmes qui servent à tracer les lignes jaunes anti-voyageurs). Leur chef, une certaine **Gisèle la Râteau**, ex-championne de la chasse aux « merdes indues », dirige l’opération avec une rigueur toute municipale. Leur mission ? Taguer le théâtre de Théa Triss pour discréditer sa campagne et semer la peur chez les gogos tentés par son « bordel créatif ».

À minuit pile, les miliciennes s’approchent de la façade ocre de la Maison des Élus de la Culture. Dans un ballet grotesque, elles agitent leurs aérosols, laissant des traînées de peinture verte (la couleur des « graisse-pattes » d’Avide) sur les murs. Les tags, maladroits mais venimeux, proclament :  
- « THÉA LA FOLLE : ANARCHIE ET POULPES ! »  
- « GOGOLAND AUX GOGOS, PAS AUX ZOZOS ! »  
- « CULTURE ZEN = DANGER ROUGE ! »  
Gisèle, dans un élan de zèle, ajoute un dessin approximatif d’une goguette écrasant un rideau de théâtre, avec la légende : « AVIDE 1° ÉCRASE TOUT ! »  

Mais l’opération tourne vite au fiasco. Une milicienne, novice en maniement d’aérosol, s’asperge le visage de peinture et hurle, réveillant les chiens du quartier – ces mêmes toutous qu’Avide prétend avoir domptés. Les aboiements attirent les regards aux fenêtres, et bientôt, une vieille gogole, insomniaque notoire, braque une lampe torche sur la scène. « C’est les sbires d’Avide ! » crie-t-elle, déclenchant un concert de casseroles depuis les balcons. Les miliciennes, paniquées, trébuchent sur leurs râteaux abandonnés et laissent une traînée de peinture jusqu’à la mairie, comme un fil d’Ariane accusateur.

Le lendemain matin, Gogoland découvre le saccage. Mais loin de terroriser les habitants, l’attaque devient la risée du village. Les tags, mal écrits et dégoulinants, sont moqués sur la place publique. Les enfants s’amusent à compléter le dessin de la goguette avec des moustaches et des lunettes, tandis que Bella, la matronne du Bar des Platanes, lance un nouveau cocktail : le « Vert de Honte », en l’honneur de la déroute d’Avide. Théa Triss, elle, transforme l’incident en aubaine : lors d’un discours improvisé devant le théâtre, elle déclare, micro en main :  

« Mes chers gogos, regardez ce que le Grand Videur a fait de son pouvoir : des gribouillis de minuit ! Avide 1° taguerait vos rêves s’il le pouvait, mais ses miliciennes n’ont même pas su viser droit. Moi, je ne nettoierai pas ces murs : ils resteront le monument de sa bêtise jusqu’au vote. À vous de choisir : la peinture verte de la honte ou la lumière rouge du rideau qui s’ouvre ! »  

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**Effet sur la campagne** :  
Ce coup fourré se retourne contre Avide 1°. Sa tentative de sabotage, mal exécutée et puérile, renforce l’image d’un maire mesquin et dépassé. Les habitants, déjà sensibles à l’humour de Théa, y voient une preuve de sa faiblesse : incapable de répondre par les mots, il envoie ses sbires barbouiller des murs. Les tags deviennent un symbole de campagne pour Théa, qui les intègre à son récit de résistance et de liberté. Avide, lui, fulmine dans son bureau, accusant ses miliciennes d’avoir « trahi l’esprit gogo » par leur incompétence.  

Que penses-tu de cette riposte nocturne ? Veux-tu explorer la suite, comme la réaction des électeurs le jour du scrutin ?

la Maison des Élus de la Kultur de Gogoland
la Maison des Élus de la Kultur de Gogoland

la Maison des Élus de la Kultur de Gogoland

le score final est favorable à Thea à 50,2% contre 49,8% pour Avide dans un village de 4000 habitants, elle a donc 15 sièges sur 27 au conseil; son discours de victoire tient compte de ces données

Grok 3 - Voici une proposition pour le discours de victoire de Théa Triss, fraîchement élue Première Éveilleuse de Gogoland avec 50,2 % des voix contre 49,8 % pour Avide 1°, dans un village de 4000 habitants. Avec ce score serré – 2008 voix pour Théa contre 1992 pour Avide, soit une différence de seulement 16 voix – elle obtient 15 sièges sur les 27 du conseil municipal, laissant 12 à l’opposition d’Avide. Son discours, prononcé sur la scène de la Maison des Élus de la Culture devant une foule partagée entre joie et tension, reflète cette victoire étroite, tout en conservant son ton satirique et théâtral pour marquer la rupture avec le règne d’Avide. Le voici :

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**Scène : Soir du scrutin, Discours de victoire de Théa Triss, Première Éveilleuse de Gogoland**

*Mesdames, messieurs, chers gogos réveillés, chères gogoles debout, et même vous, fidèles d’Avide qui méritez encore une place dans cette salle,*  

Ce soir, le rideau s’est levé sur une nouvelle scène pour Gogoland, et c’est vous qui avez écrit le dénouement ! Avec 50,2 % des voix – oui, un cheveu de plus que les 49,8 % du Grand Videur – vous m’avez donné 15 sièges sur 27 au conseil municipal. Quatre mille âmes ont parlé, et par 16 petites voix, ces courageuses 16 étoiles dans la nuit, vous avez dit non aux goguettes rouillées, aux murs de la honte et aux daubes trop cuites. À vous tous, je dis : merci d’avoir osé rire, d’avoir osé voter, d’avoir osé ouvrir les fenêtres de ce village !  

Mais ne nous y trompons pas, mes amis. Ce score, aussi serré qu’un fil de funambule, nous rappelle que Gogoland est un théâtre à deux visages. Presque la moitié d’entre vous a cru aux promesses d’Avide 1°, à ses 245 jours de soleil divin et à ses miliciennes barbouilleuses. Et je ne vous en veux pas – pas encore ! Car moi, Théa Triss, je ne suis pas là pour diviser les gogos en camps retranchés, comme notre ex-maire aimait le faire. Je suis là pour rallumer les projecteurs sur chacun de vous, même ceux qui ont tagué mon théâtre dans un accès de peinture verte mal digérée.  

Alors, voici ma promesse, pas gravée dans un décret absurde, mais dans l’élan d’une scène vivante : avec mes 15 conseillers, nous ferons de Gogoland un village où les rires ne seront pas réservés aux soirées kakatoès, où les jardins ne seront pas l’apanage d’un seul, où les étrangers ne seront pas des ombres à chasser. Avide voulait un paradis bunkerisé ; moi, je vous offre un paradis partagé – un peu chaotique, je l’avoue, mais tellement plus humain !  

À ceux qui ont voté pour lui, je tends une main. Vos 1992 voix ne seront pas écrasées sous un « écrémage par le vide ». Je veux vous entendre, vous qui avez cru aux graisse-pattes et aux ânesses d’antan. Venez au conseil, venez sur cette scène : vos idées, si elles tiennent debout sans râteaux ni milices, auront leur place. Car 50,2 %, ce n’est pas un triomphe écrasant, c’est un défi. Et moi, j’aime les défis – surtout quand ils sentent moins le poulpe que les plats de Bella !  

Ce soir, nous célébrons. Pas avec des agapes à gogo sponsorisées par des graisse-pattes, mais avec vos voix, vos rires, vos espoirs. Les tags sur ce théâtre ? Ils resteront jusqu’à ce qu’on les recouvre ensemble de fresques nouvelles, peintes par vos mains, gogos et gogoles réunis. Et à Avide 1°, qui rumine dans son coin avec ses 12 sièges, je dis : profitez de l’opposition pour apprendre à viser droit avec une bombe de peinture – ou mieux, venez jouer dans ma pièce, il y a un rôle de clown qui vous ira comme un gant !  

Merci, Gogoland. Le rideau est levé, la lumière est allumée. À nous d’écrire l’acte suivant, ensemble, avec 15 sièges pour avancer et 16 voix pour nous rappeler que chaque pas compte. Que la fête commence – et que les casseroles résonnent encore un peu, pour le plaisir !  

*Applaudissements, quelques huées des partisans d’Avide, et un air de tambour pour saluer la foule.*

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**Analyse rapide** :  
Théa joue sur l’humour et l’inclusion pour transformer une victoire fragile en un élan collectif. Elle reconnaît la division du village (50,2 % vs 49,8 %) et en fait une force, invitant même les partisans d’Avide à rejoindre son projet. La satire reste vive – les piques sur les miliciennes et les graisse-pattes – mais elle s’adoucit pour tendre la main, fidèle à sa promesse de « démocratie active ». Les 15 sièges lui donnent la majorité, mais elle sait que les 12 d’Avide peuvent encore peser, d’où son ton conciliant mais ferme. Que penses-tu de ce discours ? Veux-tu voir comment Avide réagit depuis l’opposition ?

JCG - merci, excellent travail qui peut-être servira dans le village réel du Revest-les-Eaux

Grok 3 - Merci pour ton retour ! Je suis ravi que ce travail te plaise et qu’il puisse peut-être inspirer quelque chose au Revest-les-Eaux, un village qui, avec ses gradins antiques et son charme provençal, offre un décor parfait pour une telle satire. Si jamais tu décides d’adapter cette histoire pour une lecture publique ou une pièce locale, n’hésite pas à me dire comment ça se passe – ou à me demander des ajustements pour coller encore plus à la réalité du village ! En attendant, bonne chance à Théa Triss, ou à son équivalent réel, pour réveiller les gogos et gogoles du coin. À bientôt peut-être pour une nouvelle scène ?

Gogoland / Le Revest d'autrefois / un sanglier tranquille
Gogoland / Le Revest d'autrefois / un sanglier tranquille
Gogoland / Le Revest d'autrefois / un sanglier tranquille
Gogoland / Le Revest d'autrefois / un sanglier tranquille

Gogoland / Le Revest d'autrefois / un sanglier tranquille

Chat GPT 4 - Le discours d'Avide Ier, maire sortant de Gogoland, est un texte riche en messages et en tonalités. Voici quelques réflexions à son sujet :
1. **Style oratoire** : Le discours utilise un ton légèrement satirique et ironique, ce qui peut captiver une audience tout en faisant passer des messages sur la politique locale. Les références humoristiques et les jeux de mots, comme "graisse-patte" ou "gogos/gogoles", ajoutent une dimension ludique qui peut séduire les électeurs.
2. **Thèmes abordés** : Avide Ier aborde des thèmes classiques de la politique locale, tels que la propreté, la sécurité, l'identité culturelle, et les préoccupations environnementales. Cependant, sa manière de les traiter révèle une vision très fermée et élitiste, axée sur la séparation des communautés et une méfiance envers les étrangers. Cette posture pourrait susciter des critiques sur son manque d'ouverture et de tolérance.
3. **Éléments de populisme** : Le maire met en avant une vision de protectionnisme local, en jouant sur les peurs des électeurs face à l'immigration et en promettant des mesures strictes pour préserver l'identité de Gogoland. Cela peut séduire une partie de la population, mais soulève également des questions éthiques et sociales.
4. **Contradictions** : Bien qu'il prône l'individualisme et la propriété privée, Avide Ier tente de se présenter comme un homme de terrain, proche des citoyens. Cette dualité peut sembler hypocrite à certains, notamment lorsqu'il dépeint une démocratie active comme une menace.
5. **Vision futuriste** : Certaines propositions, comme l'énergie verte et l'utilisation de ressources locales, témoignent d'une volonté d'innover, mais elles s'accompagnent également d'une exagération presque ludique qui pourrait faire sourire ou inquiéter.
6. **Conclusion** : Le discours d'Avide Ier incarne une stratégie politique qui joue sur la peur et la nostalgie d'un passé idéalisé, tout en utilisant des éléments de divertissement pour maintenir l'attention de son public. Cela pourrait fonctionner sur le court terme, mais à long terme, la division et l'exclusion peuvent avoir des conséquences néfastes pour la cohésion sociale et le progrès collectif.
Dans l'ensemble, ce discours offre un mélange intéressant de satire, de populisme et de préoccupations réelles, tout en soulevant des questions importantes sur la direction politique de Gogoland.
JCG - peux-tu générer une image avec les caractéristiques du village de Gogoland
Chat GPT - Imaginez un petit village pittoresque, perché entre des collines verdoyantes. Les maisons sont colorées, avec des façades en pierre et des toits en tuiles rouges. Au centre du village, une place animée où les habitants se rassemblent pour des marchés ou des fêtes locales. Des arbres majestueux, comme des platanes et des chênes, bordent les rues, offrant de l'ombre par une belle journée ensoleillée.
Dans le fond, vous pourriez voir une grande mer bleue, avec des plages de sable fin où les familles passent leur temps ensemble. Les rivières serpentent à travers la campagne environnante, et les champs de légumes et de fruits s'étendent à perte de vue, témoignage du riche terroir de Gogoland.
Les rues sont propres et bien entretenues, témoignant des efforts de la mairie pour maintenir l'ordre et la propreté. Des panneaux colorés indicatifs portent des noms amusants liés aux traditions locales, et des sculptures en plein air représentent des moments de la vie quotidienne des habitants.
Voilà une vision de Gogoland, inspirée par le discours d'Avide Ier, qui évoque une communauté fière de son identité et de son patrimoine. Si vous avez besoin d'une représentation visuelle, vous pourriez envisager de faire appel à un artiste ou d'utiliser un logiciel d'illustration pour créer cette image.
en terrasse, le 29 septembre 2023, vers minuit / la farce de É Say Salé sur la présidentielle de 2017
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Kdo, la dernière farce de É Say Salé, sur la présidentielle de 2017

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