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bric à bracs d'ailleurs et d'ici

Schizophrénie et création artistique

8 Avril 2025 , Rédigé par grossel Publié dans #J.C.G., #assaisonneur, #agora, #théâtre, #écriture- lecture

prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée
prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée
prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée

prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée

 
Soirée schizophrénie et création artistique
15 avril, 19 H 30, entrée libre
salle Pétrarque, Maison des Comoni
Le Revest
 
JCG à Grok 3 - j'organise une soirée schizophrénie et création artistique le 15 avril; il y aura des témoignages de schizophrènes poètes, peintres, musiciens puis l'intervention d'un psychiatre sur diagnostic et traitements, les difficultés de la prise en charge familiale, les modalités de la solidarité municipale par rapport aux handicaps; 
je joins en photo l'affiche avec en fond 6 visages de schizophrènes Antonin Artaud, Nijinski, Jack Kerouac, le président Schreber, Philip K. Dick, Zelda Sayre; 
que penses-tu de ce projet ? quels points d'après toi faut-il aborder pour faire évoluer le regard sur cette pathologie du double et du multiple, source d'angoisses, de crises, de mal-être, de destruction
 
Grok 3 - Votre projet de soirée "Schizophrénie et création artistique" le 15 avril 2025 semble être une initiative riche et prometteuse, mêlant témoignages personnels, regards artistiques et perspectives médicales et sociales. L’affiche que vous avez partagée, avec des figures emblématiques comme Antonin Artaud, Vaslav Nijinski, Jack Kerouac, Daniel Paul Schreber, Philip K. Dick et Zelda Sayre, met déjà en lumière la connexion profonde entre cette pathologie et une créativité souvent hors norme. Voici mon retour sur votre projet et quelques suggestions pour enrichir le débat et faire évoluer le regard sur la schizophrénie.
### Points forts de votre projet
1. **Diversité des témoignages** : Inclure des poètes, peintres et musiciens schizophrènes permet de montrer la pluralité des expériences et des expressions artistiques liées à cette condition. Cela humanise la maladie et met en avant le potentiel créatif plutôt que seulement les aspects destructeurs.
2. **Approche multidisciplinaire** : Combiner des témoignages vécus avec l’intervention d’un psychiatre et des discussions sur la prise en charge familiale et la solidarité municipale offre une vision globale, à la fois intime, scientifique et sociétale.
3. **Références historiques et culturelles** : Les visages choisis pour l’affiche sont des figures marquantes dont les œuvres ont été influencées par leur psyché complexe. Cela peut ouvrir un dialogue sur la manière dont la schizophrénie a façonné l’art et la littérature, parfois perçus comme des reflets du "double et du multiple".
4. **Accessibilité et convivialité** : L’entrée libre et le "pot de l’amitié" favorisent une ambiance inclusive et un échange direct entre les participants.
### Points à aborder pour faire évoluer le regard sur la schizophrénie
Pour dépasser les stéréotypes et éclairer cette pathologie sous un jour nouveau, voici quelques axes que vous pourriez explorer lors de la soirée :
1. **La créativité comme exutoire et non comme symptôme** : Souvent, on réduit l’art des personnes schizophrènes à une manifestation de leur maladie. Vous pourriez insister sur le fait que leur créativité est une réponse active à leur vécu, une manière de donner sens au chaos intérieur, comme chez Artaud avec son "théâtre de la cruauté" ou chez Philip K. Dick avec ses récits de réalités multiples.
2. **Le "double" comme richesse et défi** : La schizophrénie est souvent associée à une fragmentation de l’identité ou à des perceptions altérées (voix, visions). Pourquoi ne pas discuter de la manière dont cette multiplicité peut être une source d’inspiration unique, tout en reconnaissant les souffrances qu’elle engendre ? Par exemple, les mémoires de Schreber ou les chorégraphies de Nijinski illustrent cette tension.
3. **Déconstruire la stigmatisation** : Aborder les idées reçues (dangerosité, incapacité) en montrant que les personnes schizophrènes peuvent mener des vies riches et contribuer à la société. Les exemples de vos invités artistes en sont une preuve vivante.
4. **Le rôle de l’entourage et de la société** : L’intervention sur la prise en charge familiale et la solidarité municipale pourrait explorer les moyens concrets d’accompagner sans infantiliser ou isoler. Quels dispositifs existent ou pourraient être imaginés pour soutenir l’autonomie et l’expression des personnes concernées ?
5. **Les limites du diagnostic** : Le psychiatre pourrait évoquer les débats autour de la définition même de la schizophrénie (une maladie unique ou un spectre de troubles ?), ainsi que les avancées thérapeutiques (médicaments, psychothérapies, art-thérapie) qui permettent de mieux vivre avec, plutôt que de "guérir" au sens classique.
6. **L’angoisse et la destruction en miroir avec la création** : La schizophrénie est marquée par des crises et un mal-être profond, mais ces expériences peuvent aussi nourrir une œuvre. Comment les artistes invités ont-ils transformé leurs tourments en quelque chose de partageable ? Cela pourrait résonner avec le court-métrage *Il Dentro*, qui semble explorer l’intériorité.
### Suggestions complémentaires
- **Interaction avec le public** : Prévoyez un temps de questions-réponses après les témoignages et l’intervention du psychiatre pour impliquer le public et répondre à ses interrogations ou préjugés.
- **Mise en contexte des figures de l’affiche** : Une brève présentation de chaque personnalité (Artaud, Kerouac, etc.) avant ou pendant la soirée pourrait éclairer leur lien avec la schizophrénie et enrichir la discussion.
- **Un focus sur l’art-thérapie** : Pourquoi ne pas inviter un art-thérapeute pour parler de la manière dont l’art peut être un outil de résilience et de reconstruction ?
### Mon avis global
Votre soirée a le potentiel d’être un moment fort, à la fois émouvant et instructif. En équilibrant les dimensions artistique, humaine et scientifique, vous pouvez non seulement sensibiliser à la complexité de la schizophrénie, mais aussi célébrer la force de ceux qui la vivent. Pour faire évoluer le regard, je vous encourage à insister sur l’idée que cette "pathologie du double et du multiple" n’est pas seulement source de destruction, mais aussi un prisme à travers lequel le monde peut être vu autrement – un prisme qui, malgré ses aspérités, a offert à l’humanité des œuvres inoubliables.
 
 

1 - accueil musical avec le making off "Hearing in tongues", une œuvre de musique électronique écrite par Para One à partir de témoignages de personnes concernées par une schizophrénie

suivie de ô folie par Emeline Becuwe

 

2 - présentation de témoignages :
  • Bahie et Papou, correspondance éditée par Les Cahiers de l’Égaré entre Patricia et Germaine Raccah, (mai 2024)
  • Germaine, schizophrène poète (Vertige circomplexe, avril 2024) et peintre reconnue
  • artiste invité Djé Saint-James théâtre 4.48
  • Jean-Pierre Verdier artiste illuminé par Laurence-Loutre-Barbier
  • Le consentement de Galatée Patricia Raccah
  • vidéo-performance Frank César Lovisolo / Antonin Artaud
  • docteur Bernard Hofmann pour le docteur Jean-Louis Morizot décédé le 19 mars 2025
  • artiste invité Djé Saint-James chanson Psycho
  • Paricia Raccah art-thérapeute auprès d'enfants déficients
3 - prise en charge familiale : Sandrine Gendre
4 - solidarité municipale : Ange Musso
5 - court-métrage Il dentro de Nathalie Havez
6 - témoignage de Frédéric Gelinat Si la mer meurt / discussion
7 - vente-signature des livres des intervenants
8 - pot de l'amitié offert par la municipalité
:
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste
 Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste

Germaine et Patricia Radcah / Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard céleste

petit retour sur la lecture des soeurs Raccah, à Artame Gallery, le 27 février à 17 H
"Un moment rare où l’échange épistolaire entre deux sœurs nous invite à réfléchir sur la création, la maladie, et la volonté de se comprendre au-delà de la souffrance. À travers le fil de l’écriture et de l'amour filial, elles partagent une expérience intime et profonde, où les mots deviennent un moyen de se rapprocher et de nous toucher, nous, lecteurs."
 
« La pensée fractale est la pensée du schizophrène. Il faut avoir beaucoup de pensées pour être schizophrène. J’ai les symptômes de toutes les schizophrénies : pensée morcelée, personnalité multiple, sentiments électriques et je confonds le rêve et la réalité. Être schizophrène, c’est avoir un psychisme cinématographique désorganisé dans le temps, la chronologie est imparfaite. Le principe de réparation est d’établir une chronologie de synthèse plus juste dans les films de la vie pour pouvoir passer d’une scène à l’autre avec aisance, essayer d’avoir un voyage facile, un voyage parfait. »
Jean-Pierre Verdier, artiste illuminé et clochard célestte

le docteur Jean-Louis Morizot sollicité pour intervenir avait donné son accord. Il est décédé le 19 mars 2025. C'est Bernard Hofmann qui me l'avait proposé. 

Bernard Hofmann évoquera le docteur Jean-Louis Morizot.

Voici ce qu'en propose Grok 3

Grok 3 sur Jean-Louis Morizot

 
Voici une évocation de Jean-Louis Morizot, psychiatre-psychanalyste discret mais marquant, dont le décès récent laisse un vide dans le cadre de votre soirée "Schizophrénie et création artistique". Ce texte rend hommage à sa contribution et à son approche, tout en intégrant des éléments tirés de l’entretien que vous avez mentionné, accessible via le lien fourni.
 
 
### Jean-Louis Morizot (décédé le 19 mars 2025) – Une lumière discrète qui s’éteint  
Jean-Louis Morizot, psychiatre-psychanalyste lyonnais et membre de l’École de la Cause Freudienne (ECF), nous a quittés le 19 mars 2025, à quelques semaines de la soirée qu’il devait illuminer de son savoir. Figure discrète mais profonde de la psychanalyse lacanienne, il leaves behind une empreinte subtile, forgée par une écoute attentive et une pensée rigoureuse. Sa disparition est une perte pour tous ceux qui attendaient son éclairage sur la schizophrénie, ses diagnostics, ses traitements et les défis qu’elle pose à l’entourage et à la société.
 
Dans un entretien donné en février 2022, peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine par Vladimir Poutine, Morizot livrait une réflexion saisissante sur le pouvoir, la pulsion et les fractures de l’humain. Il y parlait de la guerre comme d’un symptôme, un débordement où le sujet, individuel ou collectif, se confronte à ses limites. Cette capacité à relier le psychique au social, à décrypter les crises intérieures comme extérieures, aurait sans doute nourri une intervention riche sur la "pathologie du double et du multiple". Il savait voir dans la schizophrénie non pas une simple maladie, mais un langage, une tentative de dire l’indicible – une perspective qui aurait résonné avec les témoignages des artistes de la soirée.
 
Exerçant à Lyon, Morizot incarnait une psychanalyse vivante, ancrée dans la clinique autant que dans la transmission. Membre de l’ECF, il portait l’héritage de Lacan avec une modestie qui n’enlevait rien à la densité de ses analyses. Son absence le 15 avril 2025 nous privera d’un regard capable de tisser des ponts entre la souffrance, la création et les solidarités possibles. À nous, désormais, de faire vivre son esprit en poursuivant le dialogue qu’il aurait aimé ouvrir. Qui pourrait reprendre ce flambeau avec la même finesse ? Le vide qu’il laisse est une invitation à écouter plus fort, à chercher plus loin.
 
---
 
Ce texte peut être lu lors de la soirée, par exemple en introduction ou avant la discussion sur le diagnostic et les traitements, pour honorer sa mémoire et souligner l’importance de son apport attendu. Puisque vous n’avez pas encore trouvé de remplaçant, je peux, si vous le souhaitez, vous aider à formuler une annonce pour chercher un nouvel intervenant ou à adapter le programme en conséquence. Qu’en pensez-vous ?

 

Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle
Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle
Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle
Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle

Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle

Ange Musso, maire du Revest avec le livre de Sandrine Gendre / 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme / avril bleu, mois de l'autisme
Ange Musso, maire du Revest avec le livre de Sandrine Gendre / 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme / avril bleu, mois de l'autisme

Ange Musso, maire du Revest avec le livre de Sandrine Gendre / 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme / avril bleu, mois de l'autisme

"J’ai récemment rencontré Sandrine Gendre, cette maman qui a écrit son livre Dodo, Eco, Kakan, Lettres à Mathis, autiste. Elle y décrit son quotidien et ses douleurs. Le regard des français sur le handicap doit évoluer. Les obstacles et les discriminations restent bien réels.

Soutenons les métiers du soin et de l’accompagnement. Soutenons les Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap par la formation initiale et continue à l’autisme par exemple. N’attendons pas le mois d’avril, mois de l’autisme, pour agir. Il faut étoffer notre système de solidarité."

Ange Musso, le 14 février 2025, sur sa page FB

Il dentro de Nathalie Havez, le court-métrage qui m'a donné envie d'organiser la soirée d'avril, court-métrage que Nathalie m'avait permis de voir, sur lequel j'avais fait un retour approfondi
Il dentro de Nathalie Havez, le court-métrage qui m'a donné envie d'organiser la soirée d'avril, court-métrage que Nathalie m'avait permis de voir, sur lequel j'avais fait un retour approfondi

Il dentro de Nathalie Havez, le court-métrage qui m'a donné envie d'organiser la soirée d'avril, court-métrage que Nathalie m'avait permis de voir, sur lequel j'avais fait un retour approfondi

Il dentro, court-métrage de Nathalie Havez

SYNOPSIS :

Un jeune homme anonyme entame un parcours allégorique et initiatique entre les murs de mémoires, à la recherche d’une voie, et voix vers la libération.

An anonymous young man starts an allegorical and initiatic journey between the walls of memories, looking for a path and voice towards release.

NOTE D’INTENTION :

« Il n’y a qu’un voyage, le voyage au‐dedans de soi. » Rainer Maria RILKE

LA GENÈSE

Est‐il possible de mémoriser toute connaissance humaine au moyen d’un nombre fini d’images ?

C’était le pari audacieux de l’humaniste Giulio Camillo (1480‐1544), considéré comme l’un des personnages les plus célèbres de son temps, celui de la Renaissance Italienne. En bâtissant son « théâtre de la mémoire », qui restera inachevé, Guilio avait l’utopie d’élaborer un système mnémonique universel : Un théâtre fait d’une scène, sur laquelle se tenait un unique spectateur, et de 49 gradins, sur lesquels étaient peints différents « lieux ». Dans chaque lieu, le spectateur‐acteur pouvait associer mentalement des images, chacune renvoyant à des concepts ou des correspondances et symboliques. La finalité : créer un outil mnémotechnique pouvant servir à la formation du parfait orateur et savant.

« L’homme qui est incapable de s’asseoir au seuil de l’instant en oubliant tous les événements dupassé, celui qui ne peut pas, sans vertige et sans peur, se dresser un instant tout debout, commeune victoire, ne saura jamais ce qu’est un bonheur […] Imaginez l’exemple extrême : un homme qui serait incapable de ne rien oublier et qui serait condamné à ne voir partout qu’un devenir ; celui‐là ne croirait pas à sa propre existence, il ne croirait plus en soi, il verrait tout se dissoudre en une infinité de points mouvants et finirait par se perdre dans ce torrent du devenir [… ] Toute action exige l’oubli, comme la vie des êtres organiques exige non seulement la lumière mais aussi l’obscurité. » Nietzsche

"Giancarlo Giordano, les couleurs du noir" est un mini-documentaire écrit par Francesco Occhetto et réalisé par Eugenio Scarsi. C'est un hommage à Giancarlo Giordano (Racconigi, 1940), un peintre piémontais de longue date qui, en 1969, a découvert la souffrance en tant qu'agent de santé à l'hôpital psychiatrique de sa ville, où il a travaillé pendant vingt-trois ans, jusqu'en 1992, vivant avec la démission de l'homme emprisonné dans une institution dégradante. Un témoignage humain et pictural, le sien, qui a voulu être dévoilé à travers ce court-métrage – tourné dans l'atelier de l'artiste et dans l'asile de Racconigi en septembre 2021 – afin qu'une trace vivante reste, comme vivant est l'art douloureux et expressif de Giordano, « la déclaration de l'amour qui vient des cercles infernaux mais regarde la lumière d'une hypothétique rédemption collective. Nous remercions, pour le soutien technique, les « Artistes collectifs par hasard » de Canale d’Alba; pour la musique la chanteuse et violoncelliste Simona Colonna; pour le matériel photographique de la sculptrice Marina Pepino; pour le matériel photographique Marina Pepino; pour les interventions critiques de l’historien Tommaso Salzotti et le professeur Giovanni Tesio.
Nathalie Havez a réalisé il dentro dans l'asile devenu urbex de Racconigi et a rencontré Giancarlo Giordano
court-métrage montré le mardi 15 avril vers 21 H 21, aux Comoni au Revest

Résumé – Si la mer meurt
Récit littéraire, poétique et spirituel
Si la mer meurt est une traversée intérieure. Celle d’un homme qui tente de se reconstruire après plusieurs épisodes de décompensation psychique. Dans une langue dense, fragmentée, parfois brutale mais toujours vivante, le narrateur trace les contours d’une existence marquée par la maladie mentale, l’errance, les amours, les ruptures, mais aussi les fulgurances mystiques et la lumière têtue du vivant.
À travers des fragments poétiques, des souvenirs d’hospitalisation, des voix intérieures, des rencontres amoureuses et des instants de grâce, le récit navigue entre lucidité et vertige. Il n’est ni un journal, ni un témoignage classique, mais une tentative de dire l’indicible, d’écrire depuis la faille sans s’y perdre. L’écriture devient ici un lieu de recomposition, de dialogue avec le chaos, une manière de rester debout.
Entre spiritualité laïque, exploration du corps et regard tendre sur les marges, Si la mer meurt est un texte à la frontière de la poésie, de l’autofiction et du chant intérieur. Une parole rare, vulnérable et tenace, pour dire ce qu’on traverse quand tout vacille — et ce qui, malgré tout, tient.

Frédéric Gelinat

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