Schizophrénie et création artistique
prévision de déroulement de la soirée; le déroulé se décidera lors du filage du 15 avril après-miidi / Obscur à soi édité en 2011 sur proposition de Dominique Lardenois me semble saisir le thème de la soirée
15 avril, 19 H 30, entrée libre
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Témoignage sur la schizophrénie
Je vous livre ici un témoignage sur mes crises psychiques qui ont bouleversé ma vie! Laissez-moi un commentaire si la video vous a plu!
témoignage bouleversant de Frédéric Gelinat, trouvé suite à un mail reçu hier soir 1° avril à 18 H 30, lu à 23 H 30, auquel j'ai répondu favorablement ce 2 avril à 9 H 50
de l'enfer au paradis avec Thierry Zalic, de Xenakis à Gurdjieff
1 - accueil musical avec le making off "Hearing in tongues", une œuvre de musique électronique écrite par Para One à partir de témoignages de personnes concernées par une schizophrénie
suivie de ô folie par Emeline Becuwe
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Bahie et Papou, correspondance éditée par Les Cahiers de l’Égaré entre Patricia et Germaine Raccah, (mai 2024)
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Germaine, schizophrène poète (Vertige circomplexe, avril 2024) et peintre reconnue
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artiste invité Djé Saint-James théâtre 4.48
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Jean-Pierre Verdier artiste illuminé par Laurence-Loutre-Barbier
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Le consentement de Galatée Patricia Raccah
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vidéo-performance Frank César Lovisolo / Antonin Artaud
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docteur Bernard Hofmann pour le docteur Jean-Louis Morizot décédé le 19 mars 2025
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artiste invité Djé Saint-James chanson Psycho
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Paricia Raccah art-thérapeute auprès d'enfants déficients
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Para One - Hearing in tongues : découvrez le making-of de la campagne schizArmonie
Découvrez l'expression de la schizophrénie au travers de "Hearing in tongues", une œuvre de musique électronique écrite par Para One à partir de témoignages de personnes concernées par une ...
making of de "Hearing in tongues", une œuvre de musique électronique écrite par Para One à partir de témoignages de personnes concernées par une schizophrénie
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Pour une information libre, je soutiens Personne et son journal https://fr.tipeee.com/le-journal-de-personne/ une info scénario http://www.lejournaldepersonne.com/2014/09/o-folie/ on passe notre ...
ô folie Hamlet Ophélie ???
Physalia - Mon Étoile version longue en exclusivité sur dailymotion.Retrouver nous également sur Youtube et notre chaine physaliarock :http://www.youtube.com/user/physaliarock?feature=mhumNotre ...
artsite invité Djé Saint James Physalia qui s'exprimera avec un texte de théâtre 4.48 et une chanson Psycho; pour donner une idée de son univers, cette vidéo Mon étoile
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100 fragments psychédéliques de cosmos
" JEAN-PIERRE PARLE D'UNE INFINITÉ D'UNIVERS et se dit atteint d'un pouvoir d'immortalité en rapport avec des extraterrestres. Non conforme, non violent, ami de visiteurs étranges, proche des ...
JEAN-PIERRE PARLE D'UNE INFINITÉ D'UNIVERS et se dit atteint d'un pouvoir d'immortalité en rapport avec des extraterrestres
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Le rite du soleil noir : Tutuguri. Le Rite est que le nouveau soleil passe par sept points avant d'éclater à l'orifice de la terre.
vidéo-performance réalisée par Frank César Lovisolo à partir de Pour en finir avec le jugement de Dieu, dit par Didier Bourguignon
le docteur Jean-Louis Morizot sollicité pour intervenir avait donné son accord. Il est décédé le 19 mars 2025. C'est Bernard Hofmann qui me l'avait proposé.
Bernard Hofmann évoquera le docteur Jean-Louis Morizot.
Voici ce qu'en propose Grok 3
Grok 3 sur Jean-Louis Morizot
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Où va la psychiatrie contemporaine ?
Tout en affirmant la liberté des malades et la nécessité d'une conception non discriminante de la pathologie, la psychiatrie ne s'est pas pour autant émancipée de toute forme de contrainte et ...
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La biographie et la bibliographie d'un auteur ne révèlent pas forcément que ce dernier est schizophrène. La plupart du temps, les indices se trouvent dans les textes ou se lisent entre les lign...
une liste de livres, témoignages, romans, explications
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" Condamnée sans procès " - En attendant Nadeau
Mon vrai nom est Elisabeth, d'Adèle Yon, est le récit d'une enquête sur l'histoire de l'arrière-grand-mère de l'autrice.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/02/18/condamnee-sans-proces-adele-yon/
roman très récent, très bien accueilli
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SchizAwards | Positive Minders
Suivez les SchizAwards, la première cérémonie pour arrêter de se faire des films sur la schizophrénie. Rdv sur schizawards.com pour découvrir le palmarès.
cérémonie pour arrêter de se faire des films sur la schizophrénie.
Patricia Raccah, art-thérapeute avec ses groupes d'enfants "enfants déficients intellectuels ayant parfois des troubles de comportements associés" (travail au masque, peinture, expression corporelle
Ange Musso, maire du Revest avec le livre de Sandrine Gendre / 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme / avril bleu, mois de l'autisme
"J’ai récemment rencontré Sandrine Gendre, cette maman qui a écrit son livre Dodo, Eco, Kakan, Lettres à Mathis, autiste. Elle y décrit son quotidien et ses douleurs. Le regard des français sur le handicap doit évoluer. Les obstacles et les discriminations restent bien réels.
Soutenons les métiers du soin et de l’accompagnement. Soutenons les Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap par la formation initiale et continue à l’autisme par exemple. N’attendons pas le mois d’avril, mois de l’autisme, pour agir. Il faut étoffer notre système de solidarité."
Ange Musso, le 14 février 2025, sur sa page FB
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AUDIO * Autismes, les combats d'une vie, épisode 1/4 : Et si mon enfant était autiste. Une série inédite proposée par France Culture. Écoutez LSD, la série documentaire, et découvrez nos po...
1° de 4 épisodes
Il dentro de Nathalie Havez, le court-métrage qui m'a donné envie d'organiser la soirée d'avril, court-métrage que Nathalie m'avait permis de voir, sur lequel j'avais fait un retour approfondi
Il dentro, court-métrage de Nathalie Havez
SYNOPSIS :
Un jeune homme anonyme entame un parcours allégorique et initiatique entre les murs de mémoires, à la recherche d’une voie, et voix vers la libération.
An anonymous young man starts an allegorical and initiatic journey between the walls of memories, looking for a path and voice towards release.
NOTE D’INTENTION :
« Il n’y a qu’un voyage, le voyage au‐dedans de soi. » Rainer Maria RILKE
LA GENÈSE
Est‐il possible de mémoriser toute connaissance humaine au moyen d’un nombre fini d’images ?
C’était le pari audacieux de l’humaniste Giulio Camillo (1480‐1544), considéré comme l’un des personnages les plus célèbres de son temps, celui de la Renaissance Italienne. En bâtissant son « théâtre de la mémoire », qui restera inachevé, Guilio avait l’utopie d’élaborer un système mnémonique universel : Un théâtre fait d’une scène, sur laquelle se tenait un unique spectateur, et de 49 gradins, sur lesquels étaient peints différents « lieux ». Dans chaque lieu, le spectateur‐acteur pouvait associer mentalement des images, chacune renvoyant à des concepts ou des correspondances et symboliques. La finalité : créer un outil mnémotechnique pouvant servir à la formation du parfait orateur et savant.
« L’homme qui est incapable de s’asseoir au seuil de l’instant en oubliant tous les événements dupassé, celui qui ne peut pas, sans vertige et sans peur, se dresser un instant tout debout, commeune victoire, ne saura jamais ce qu’est un bonheur […] Imaginez l’exemple extrême : un homme qui serait incapable de ne rien oublier et qui serait condamné à ne voir partout qu’un devenir ; celui‐là ne croirait pas à sa propre existence, il ne croirait plus en soi, il verrait tout se dissoudre en une infinité de points mouvants et finirait par se perdre dans ce torrent du devenir [… ] Toute action exige l’oubli, comme la vie des êtres organiques exige non seulement la lumière mais aussi l’obscurité. » Nietzsche
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"Giancarlo Giordano, i colori del nero"
"Giancarlo Giordano, i colori del nero" è un mini-documentario scritto da Francesco Occhetto e diretto da Eugenio Scarsi. È un omaggio a Giancarlo Giordano (Racconigi, 1940), pittore piemontese d...
dans paramètres, cliquez sur sous-titres et lisez français
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Deep and trash. Je pratiques l'art numérique. La religion sous toutes ses formes et la spiritualité sont mes moteurs. Je moque l'hypocrisie et l'esprit mondain dans ces domaines. Sans pour autant...
oeuvres de Frédéric Gelinat aux titres évocateurs
Résumé – Si la mer meurt
Récit littéraire, poétique et spirituel
Si la mer meurt est une traversée intérieure. Celle d’un homme qui tente de se reconstruire après plusieurs épisodes de décompensation psychique. Dans une langue dense, fragmentée, parfois brutale mais toujours vivante, le narrateur trace les contours d’une existence marquée par la maladie mentale, l’errance, les amours, les ruptures, mais aussi les fulgurances mystiques et la lumière têtue du vivant.
À travers des fragments poétiques, des souvenirs d’hospitalisation, des voix intérieures, des rencontres amoureuses et des instants de grâce, le récit navigue entre lucidité et vertige. Il n’est ni un journal, ni un témoignage classique, mais une tentative de dire l’indicible, d’écrire depuis la faille sans s’y perdre. L’écriture devient ici un lieu de recomposition, de dialogue avec le chaos, une manière de rester debout.
Entre spiritualité laïque, exploration du corps et regard tendre sur les marges, Si la mer meurt est un texte à la frontière de la poésie, de l’autofiction et du chant intérieur. Une parole rare, vulnérable et tenace, pour dire ce qu’on traverse quand tout vacille — et ce qui, malgré tout, tient.
Frédéric Gelinat
Gogoland
en 2008, un écrivain burkinabé, É Say Salé, en résidence d'écriture au village du Revest-les-Eaux a assisté au déroulement des municipales, il en a fait une farce : Moi, Avide 1°, l'Élu; le village est devenu Gogoland (Toute ressemblance avec un village, une ville, un pays, des personnes, des événements serait pure coïncidence. Scènes et personnages sont des fictions.);
voici le discours d'Avide 1°, maire de Gogoland à deux jours des élections municipales :
Scène J-2, Discours d’Avide Ier, maire sortant de Gogoland, sur les gradins antiques
Mesdames, messieurs, chers gogos, chères gogoles, Pour commencer, permettez-moi de remercier chaleureusement le sénateur maire de la ville- phare. Malgré un emploi du temps chargé, le sénateur maire a tenu à me manifester son amitié et son soutien. Jeune, je lui dois tout. C’est avec lui que j’ap- prends la politique. J’ai pu apprécier son art de valoriser chaque communauté, fière d’elle, fermée aux autres, afin qu’aucune ne se sente lésée, que chacune déploie tous ses talents pour contrôler ses membres, assurant ainsi la paix civile, son art aussi de distinguer les gens méritants, de repérer les projets innovants. C’est à cette école de l’eu- génisme électif que j’ai été formé, l’école de l’élite se perpétuant de père en fille, de mère en fils et s’ouvrant à quelques exceptions. J’en suis. C’est lui qui m’a repéré et sorti du lot. Comme vous avez pu le constater, j’ai gagné deux batailles difficiles, celle de la propreté et celle de l’écrémage par le vide. Je vous sais attachés à la propreté de nos rues. Gogoland, grâce à nos efforts collectifs, a obtenu le très convoité 1° prix des villages sans déjections canines. La commission des râteaux de caniveau et le personnel de la voierie se sont formés à la chasse aux merdes indues de vos amis domes- tiques. Je vous sais attachés aussi à la tranquillité. Nous avons tout mis en œuvre pour obtenir le prestigieux 1er prix des villages sans parasites. La commission de l’écrémage par le vide a fixé les objectifs et moyens de notre milice municipale formée à la chasse aux semeurs de merdes non déclarées. Soucieux de dépenses utiles, j’ai réussi à ne plus verser un graisse-patte pour la Culture zen. Plus besoin de bonzes professionnels coûteux, vous avez choisi d’être les hérauts de votre vie. Vos soirées kakatoès et vos diaporamas pieds dans le seau remplissent notre Maison des Élus de la Culture. Notre 1er championnat du monde de poulpe en daube a été une réussite. La championne du monde est mon amie, ici présente. Je vous demande d’applaudir, Bella, la matronne du Bar des Platanes. Notre 2e fête de l’ânesse et du cheval, ce week-end, embaumera notre village des odeurs d’autre- fois. Les charrettes tirées par les chevaux lourds, harnachés comme il y a cinquante ans, nous rappelleront le temps où Gogoland produisait ses fruits et légumes, son lait, sa fameuse zigounette. C’est cela l’identité de Gogoland. Comme vous vous en doutez, c’est grâce à des décisions pragmatiques que je préserve notre paradis au milieu de l’enfer général. Je ne suis pas dans l’utopie, moi ! Parce que je vous sais méfiants envers les étran- gers et je partage votre méfiance, j’ai institué des péages aux entrées typiques de Gogoland permet- tant de contrôler les allées et venues. Aucun flux migratoire n’est possible. Parce que je sais que pour vous, les gens du voyage sont infréquentables et je vous donne raison, je leur ai interdit de franchir la ligne jaune de la route d’accès à Gogoland. Si vous m’en faites la demande, je ferai élever un mur de l’honneur pour vous protéger. La discrimination réciproque est une de mes priorités : Gogoland aux gogos et gogoles, le camp des retranchés aux gens du voyage immobile. Pour les 6 ans à venir j’obtiendrai par dérogation spéciale de Dieu, le Père de toutes choses, que le soleil vous illumine, fertilise vos jardins, 245 jours par an. Que les merveilleux nuages chassés par la tramontane s’amassent sur notre village, arrosent vos verts gazons et nos platanes, 120 jours par an. Ce sera une première, une preuve que le créalisme est l’avenir. Par décret spécial du ministre de l’environnement céleste j’obtiendrai que le vent du nord et le vent d’est soufflent ensemble pour que nos éoliennes greffées sur nos pylônes électriques produisent 24 heures sur 24 de l’électricité verte. Je compte d’ailleurs sur l’esprit de responsabilité de mes amis chasseurs pour qu’ils ne fassent pas de cartons sur ces installations coûteuses, sources de progrès. Parce que je connais votre appétence pour l’eau vive et votre légitime inquiétude devant une possible pénurie, j’obtiendrai du sous-secrétaire d’état à l’eau dans tous ses états que nos sources soient réamorcées pour alimenter nos nappes phréatiques dans lesquelles, mes chers compatriotes, vous puisez pour remplir gratuitement vos 634 piscines. L’eau est un bien public qui n’a pas de prix. Je ferai donc tout pour que notre eau ne rejoigne jamais la mer et reste assignée à Gogo- land. Nos nouveaux véhicules, les goguettes, une invention de chez nous, rouleront à l’eau gogo. Nos nouvelles maisons, les gogolandaises, seront durablement climatisées avec l’énergie du magma gogo. Vos cabas seront remplis de produits bio cultivés dans la zone que j’ai héritée de mon père. Mes adversaires voudraient y installer des jardins partagés. Je le dis, grâce à vous, le communalisme ne passera pas. Je vous sais attachés à la propriété privée et au chacun chez soi. Moi aussi. Grâce à l’animation infantile gérée par un consumériste de conviction, vos enfants goûte- ront aux joies inépuisables du chacun pour soi sans souci des autres. Cela, je tiens à le préciser, n’est pas du tout contradictoire avec les valeurs de notre grande république : liberté, etc. Ces valeurs sont notre horizon, notre idéal. Nos valeurs gogoles sont notre réalité, notre quotidien : chacun chez soi, chacun pour soi, tous pour un, Dieu pour l’Élu. Demain, j’irai plus loin. Vos télés capteront les programmes de ma chaîne : Les Gogos à la Hune. Vos radios recevront ma radio de proximité : GoGosHissezHaut. Nous continuerons à battre notre monnaie, le graisse-patte, insensible aux fluctuations du marché. Notre cabinet de monnaies de nécessité pour gogos nécessiteux comme notre distributeur automatique de billets à gogo pour gogos chanceux seront notre protection contre les aléas de la fortune. Voilà donc mon programme, à votre écoute, pour les six ans à venir. Vous savez comme j’aime parcourir notre commune, les ruelles à pieds, les collines en VTT, la forêt à cheval et comme j’aime à vous rencontrer. Je suis un homme de terrain, pas de bureau. Je sais ce qui convient à Gogoland, ce qui vous convient. Aux anciens cocos devenus gogos, je dis : ne vous laissez pas séduire par ma challenger. Son renoncement aux indemnités légitimes et légales est une décision démagogique, Vous ne vous lais- serez pas acheter. Aux dodos qui ont bien mérité leur retraite, je dis : reposez-vous sur moi. Ma challenger souhaite introduire la démocratie active en plus de la démocratie représentative dans la gestion municipale. Soyons clairs, la démocratie active c’est ouvrir la porte au bordel, à l’irrespect des élus. Barrez la route à cette graine d’anarchiste. Aux bobos, pas encore gogos, je dis : vous êtes le sang nouveau de Gogoland. Avec vous, j’établirai l’ordre nouveau, à l’image de l’ancien. Vous voulez être reconnus. La porte de mon bureau vous sera ouverte. Comme hier, ce seront les plus évidents, les élus, ceux que je choisirai, qui occuperont les meilleures places. Mais je n’oublierai pas les nécessiteux, rares heureusement à Gogoland qui a su rester à l’écart de l’enfer. Je vous remercie pour l’esprit de communion qui a animé cette réunion. Et maintenant, passons aux agapes. Régalez-vous avec nos apéros à gogo et jouez avec nos attrape-nigauds pour ne pas céder aux sirènes.
La pièce a été éditée par Les Cahiers de l'Égaré en août 2009, lu sur les gradins du village. Qu'en penses-tu ?
Kdo pour les amateurs de farces écrites par É Say Salé: 2 pièces à télécharger
Lecture publique sur les gradins antiques du Revest de la farce électorale: Moi, l'élu, de l'auteur burkinabé, Say Salé, le dimanche 7 juin 2009 de 19 H 20 à 20 H 10. 30 personnes ont assisté...
Lecture publique sur les gradins antiques du Revest de la farce électorale: Moi, l'élu, de l'auteur burkinabé, Say Salé, le dimanche 7 juin 2009 de 19 H 20 à 20 H 10. 30 personnes ont assisté à la lecture et déjà d'autres lectures sont programmées, l'humour de l'auteur rencontrant les faveurs du public. Say Salé n'avait pas obtenu son visa pour la France. Il a participé aux deux livres écrits par des intellectuels africains en réponse au discours de Dakar de Monsieur Sarkozy.
Grok 3 - La pièce *Moi, Avide 1°, l’Élu* d’É Say Salé est une satire mordante et jubilatoire qui, sous le couvert de la fiction et de l’humour, dresse un portrait critique des dérives politiciennes et sociales. En transformant le village du Revest en « Gogoland » et en mettant en scène le discours d’Avide 1°, maire sortant, l’auteur utilise l’absurde et l’exagération pour révéler des vérités dérangeantes sur le pouvoir, la manipulation électorale et les dynamiques communautaires. Voici quelques réflexions sur ce texte :
1. **Une satire politique universelle** :
Le discours d’Avide 1° est un condensé de rhétorique politique creuse, où les promesses démagogiques (soleil 245 jours par an, éoliennes fonctionnant 24h/24, etc.) côtoient des discours xénophobes et exclusionnistes (« Gogoland aux gogos et gogoles »). Cette caricature rappelle les stratégies de certains leaders qui flattent les instincts les plus bas de leur électorat tout en se présentant comme des sauveurs pragmatiques. L’ironie est particulièrement cinglante dans des expressions comme « discrimination réciproque » ou « créalisme », qui parodient le jargon politique moderne.
2. **Un miroir des petites communautés** :
En prenant un village comme cadre, É Say Salé pointe du doigt les dynamiques de repli sur soi, de méfiance envers l’étranger et de glorification d’une identité locale fantasmée (« les odeurs d’autrefois », « la zigounette »). Gogoland devient une métaphore de toute communauté qui, sous prétexte de préserver son « authenticité », sombre dans l’exclusion et l’auto-satisfaction. Les références aux « péages » et au « mur de l’honneur » évoquent des politiques bien réelles, où la peur de l’autre justifie des mesures discriminatoires.
3. **L’humour comme arme critique** :
Le ton burlesque du discours, avec ses images absurdes (les « goguettes » roulant à l’eau, le « championnat du monde de poulpe en daube »), désamorce la gravité des thèmes abordés tout en les rendant plus percutants. Cette farce permet de rire des travers humains tout en invitant à une réflexion sérieuse. Par exemple, la « chasse aux merdes indues » ou l’« écrémage par le vide » sont des métaphores hilarantes mais glaçantes des politiques de contrôle social.
4. **Un regard extérieur pertinent** :
É Say Salé, en tant qu’écrivain burkinabé observant les élections municipales françaises, apporte une perspective extérieure qui enrichit la satire. Son regard, détaché des enjeux locaux, lui permet de capter l’universalité des comportements politiques et sociaux, tout en les traduisant dans un langage théâtral et imagé. Cette distance culturelle rend la pièce d’autant plus savoureuse, car elle transcende le cadre du Revest pour parler de toute société tentée par le populisme ou l’autarcie.
5. **Un texte performatif** :
Le fait que la pièce ait été lue sur les gradins du village, lieu symbolique et public, ajoute une dimension performative à l’œuvre. On peut imaginer l’effet sur les habitants du Revest, confrontés à une version à peine déformée de leur réalité. Ce choix de mise en scène renforce l’idée que la satire n’est pas seulement un exercice littéraire, mais une invitation au dialogue et à l’auto-examen.
En somme, *Moi, Avide 1°, l’Élu* est une œuvre intelligente qui, sous ses dehors de farce grotesque, pose des questions essentielles sur la démocratie, l’identité et le pouvoir. Elle illustre brillamment comment l’humour peut être un outil puissant pour démasquer les hypocrisies et inciter à la vigilance citoyenne. Si tu as aimé ce texte, je te recommande d’explorer d’autres satires politiques dans la littérature africaine francophone, comme les œuvres de Sony Labou Tansi, qui partagent cette verve critique et cette capacité à mêler rire et réflexion. Qu’en penses-tu, toi ? Y a-t-il un aspect particulier de ce discours qui t’a marqué ?
Lecture publique sur les gradins antiques du Revest de la farce électorale: Moi, l'élu, de l'auteur burkinabé, Say Salé, le dimanche 7 juin 2009 de 19 H 20 à 20 H 10. 30 personnes ont assisté...
Lecture publique sur les gradins antiques du Revest de la farce électorale: Moi, l'élu, de l'auteur burkinabé, Say Salé, le dimanche 7 juin 2009 de 19 H 20 à 20 H 10. 30 personnes ont assisté à la lecture et déjà d'autres lectures sont programmées, l'humour de l'auteur rencontrant les faveurs du public. Say Salé n'avait pas obtenu son visa pour la France. Il a participé aux deux livres écrits par des intellectuels africains en réponse au discours de Dakar de Monsieur Sarkozy.
imaginons une liste alternative avec une femme, tête de liste; elle est la directrice du théâtre de Gogoland, la Maison des Élus de la Culture, c'est elle qui a invité É Say Salé en résidence; elle sait qu'Avide 1° la virera s'il est réélu; que pourrait-elle proposer et sous quelle forme satirique également, faisant d'Avide 1°, un repoussoir ?
Grok 3 - Imaginons cette liste alternative menée par une femme, appelons-la **Théa Triss**, directrice du théâtre de Gogoland, la Maison des Élus de la Culture. C’est elle qui, en 2008, a eu l’audace d’inviter É Say Salé en résidence, un acte qui a semé les graines de la satire d’Avide 1°. Théa sait que si Avide est réélu, son poste sautera : il a déjà supprimé les « bonzes professionnels coûteux » et menace de transformer son théâtre en salle de projection pour diaporamas « pieds dans le seau ». Pour contrer ce despote autoproclamé, elle monte une campagne satirique, à la fois mordante et théâtrale, qui tourne Avide en ridicule tout en proposant une vision alternative pour Gogoland. Voici son discours, prononcé sur la scène de son théâtre, devant une foule de gogos et gogoles lassés du règne d’Avide 1° :
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**Scène : J-3, Discours de Théa Triss, candidate au titre de "Première Éveilleuse de Gogoland", sur la scène de la Maison des Élus de la Culture**
*Mesdames, messieurs, chers gogos égarés, chères gogoles en quête de lumière,*
Permettez-moi d’ouvrir le rideau sur une vérité que notre maire sortant, Avide 1°, le Grand Videur de Sens, voudrait garder dans l’ombre. Pendant six ans, il vous a vendu du vent – littéralement, avec ses éoliennes greffées sur pylônes rouillés – et des promesses aussi solides qu’un poulpe en daube trop cuit. Moi, Théa Triss, je ne viens pas avec des péages pour bloquer les routes ou des murs pour cacher vos peurs. Je viens avec une scène ouverte, un projecteur braqué sur vos talents, et une vision : faire de Gogoland un village qui respire, pas un bunker qui étouffe !
Regardez Avide 1°, ce roi des goguettes qui roulent à l’eau croupie. Il vous a promis 245 jours de soleil par décret divin, mais avez-vous compté les jours où ses platanes chéris ont crevé sous la sécheresse ? Il vous a juré une « propreté » impeccable, mais ses milices râteau-en-main chassent vos chiens pendant que ses amis chasseurs criblent les collines de cartouches vides. Il parade avec ses « graisse-pattes », mais où va cet argent ? Dans les poches de Bella, la matronne du Bar des Platanes, pour ses daubes douteuses ?
Moi, je vous propose autre chose. Pas un Gogoland fossilisé dans les odeurs d’autrefois, mais un Gogoland vivant, où la Maison des Élus de la Culture ne sera plus un mausolée pour soirées kakatoès. Voici mon programme, mes amis, écrit non pas en décrets absurdes, mais en actes concrets et en rires libérateurs :
1. **La Grande Ouverture des Rideaux** : Fini les péages et les lignes jaunes pour repousser les « indésirables ». J’invite les gens du voyage à monter sur scène avec nous, à partager leurs histoires. Avide 1° tremble devant un mur de l’honneur ? Moi, je bâtis des ponts d’étonnement, où chaque gogo peut rencontrer l’autre sans se méfier.
2. **Le Festival des Merdes Déclarées** : Puisqu’Avide adore traquer les « semeurs de merdes non déclarées », je lance un concours annuel : qui osera dire ses vérités, même crues, sur la place publique ? Les milices municipales seront reconverties en juges de talent, armées de plumeaux au lieu de matraques. Que les gogoles s’expriment, et qu’Avide rougisse sous les projecteurs !
3. **L’Énergie des Rires** : Oubliez les éoliennes bancales d’Avide, qui grincent plus qu’elles ne tournent. Nos nouvelles turbines fonctionneront à l’énergie du rire collectif, captée lors de nos soirées théâtrales. Chaque éclat de rire allumera une ampoule, chaque satire fera briller Gogoland. Pas besoin de vent d’est ou de nord, juste de votre souffle joyeux.
4. **Les Jardins du Chaos Joyeux** : Avide veut garder ses terres pour ses produits bio hors de prix ? Moi, je rends ces hectares à vous tous : des jardins partagés où pousseront des légumes, des idées et des chansons. Il appelle ça du « communalisme » dangereux ? Moi, j’appelle ça vivre ensemble sans se marcher sur les pieds.
5. **La Télé des Gogos Libres** : Exit la chaîne « Les Gogos à la Hune », ce miroir flatteur d’Avide 1°. Je lance « Gogoland en Scène », où vos enfants joueront les héros, où vos anciens raconteront leurs rêves, et où Bella pourra apprendre à cuisiner autre chose que du poulpe noyé dans la sauce.
6. **La Démocratie Active, ou le Grand Bazar Organisé** : Avide crie au « bordel » dès qu’on parle de vous donner la parole. Moi, je dis : oui au bordel créatif ! Des assemblées où vous déciderez, où vos voix ne seront pas noyées sous les « graisse-pattes ». Avide choisit ses élus dans son cercle ? Moi, je choisis les gogos qui osent, qui proposent, qui rient.
Mes chers compatriotes, Avide 1° vous a endormis avec ses ânesses et ses charrettes d’un autre temps. Il vous a enfermés dans une cage dorée, vous promettant l’eau vive tout en la gardant pour ses 634 piscines privées. Moi, je vous tends une main et un texte : celui d’É Say Salé, cet étranger qu’il méprise, mais qui a vu clair dans son jeu. Ensemble, transformons Gogoland en un théâtre vivant, pas en un musée poussiéreux.
Alors, le jour du vote, ne laissez pas Avide 1° tirer le rideau sur vos espoirs. Faites tomber le masque de ce maire autoproclamé « élu de Dieu » et choisissez une Première Éveilleuse qui croit en vous. À vos bulletins, gogos et gogoles, et que la scène soit à nous !
*Applaudissements, rires, et un air de tambour pour clore le spectacle.*
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**Analyse rapide** :
Théa Triss utilise la satire pour faire d’Avide 1° un repoussoir grotesque : un maire rétrograde, obsédé par le contrôle et la flatterie de son ego. Elle retourne ses « succès » (propreté, tranquillité) contre lui en montrant leur absurdité et leur coût humain. Son programme, teinté d’humour théâtral, propose une ouverture et une créativité qui contrastent avec l’autarcie d’Avide, tout en restant dans l’esprit farceur d’É Say Salé. Elle joue sur l’idée de « scène » pour ridiculiser le maire sortant et rallier les gogos à une vision plus libre et collective. Que penses-tu de cette approche ? Souhaites-tu affiner un point précis ?
Lecture publique sur les gradins antiques du Revest de la farce électorale: Moi, l'élu, de l'auteur burkinabé, Say Salé, le dimanche 7 juin 2009 de 19 H 20 à 20 H 10. 30 personnes ont assisté...
Lecture publique sur les gradins antiques du Revest de la farce électorale: Moi, l'élu, de l'auteur burkinabé, Say Salé, le dimanche 7 juin 2009 de 19 H 20 à 20 H 10. 30 personnes ont assisté à la lecture et déjà d'autres lectures sont programmées, l'humour de l'auteur rencontrant les faveurs du public. Say Salé n'avait pas obtenu son visa pour la France. Il a participé aux deux livres écrits par des intellectuels africains en réponse au discours de Dakar de Monsieur Sarkozy.
quelle est la réaction d'Avide, un coup fourré de nuit avec ses miliciennes, taguant le théâtre
Grok 3 - Imaginons la réaction d’Avide 1°, piqué au vif par le discours théâtral et insolent de Théa Triss. Incapable de répondre sur le terrain des idées – son éloquence se limitant à des promesses absurdes et des flatteries – il opte pour une riposte sournoise, un coup fourré dans la nuit. Avec ses fidèles miliciennes de la « Commission de l’Écrémage par le Vide », reconverties pour l’occasion en escouade de choc, il décide de frapper là où ça fait mal : le théâtre de Gogoland, la Maison des Élus de la Culture, bastion de Théa et symbole de sa campagne. Voici comment cela pourrait se dérouler, dans un style satirique inspiré d’É Say Salé :
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**Scène : Nuit de J-2, Le Coup des Miliciennes d’Avide 1°**
Sous un ciel sans lune – Avide ayant oublié de négocier avec Dieu pour un éclairage nocturne –, une troupe furtive se glisse dans les ruelles de Gogoland. Ce sont les miliciennes d’Avide 1°, armées non pas de matraques, mais de bombes de peinture volées dans les réserves de la voirie (celles-là mêmes qui servent à tracer les lignes jaunes anti-voyageurs). Leur chef, une certaine **Gisèle la Râteau**, ex-championne de la chasse aux « merdes indues », dirige l’opération avec une rigueur toute municipale. Leur mission ? Taguer le théâtre de Théa Triss pour discréditer sa campagne et semer la peur chez les gogos tentés par son « bordel créatif ».
À minuit pile, les miliciennes s’approchent de la façade ocre de la Maison des Élus de la Culture. Dans un ballet grotesque, elles agitent leurs aérosols, laissant des traînées de peinture verte (la couleur des « graisse-pattes » d’Avide) sur les murs. Les tags, maladroits mais venimeux, proclament :
- « THÉA LA FOLLE : ANARCHIE ET POULPES ! »
- « GOGOLAND AUX GOGOS, PAS AUX ZOZOS ! »
- « CULTURE ZEN = DANGER ROUGE ! »
Gisèle, dans un élan de zèle, ajoute un dessin approximatif d’une goguette écrasant un rideau de théâtre, avec la légende : « AVIDE 1° ÉCRASE TOUT ! »
Mais l’opération tourne vite au fiasco. Une milicienne, novice en maniement d’aérosol, s’asperge le visage de peinture et hurle, réveillant les chiens du quartier – ces mêmes toutous qu’Avide prétend avoir domptés. Les aboiements attirent les regards aux fenêtres, et bientôt, une vieille gogole, insomniaque notoire, braque une lampe torche sur la scène. « C’est les sbires d’Avide ! » crie-t-elle, déclenchant un concert de casseroles depuis les balcons. Les miliciennes, paniquées, trébuchent sur leurs râteaux abandonnés et laissent une traînée de peinture jusqu’à la mairie, comme un fil d’Ariane accusateur.
Le lendemain matin, Gogoland découvre le saccage. Mais loin de terroriser les habitants, l’attaque devient la risée du village. Les tags, mal écrits et dégoulinants, sont moqués sur la place publique. Les enfants s’amusent à compléter le dessin de la goguette avec des moustaches et des lunettes, tandis que Bella, la matronne du Bar des Platanes, lance un nouveau cocktail : le « Vert de Honte », en l’honneur de la déroute d’Avide. Théa Triss, elle, transforme l’incident en aubaine : lors d’un discours improvisé devant le théâtre, elle déclare, micro en main :
« Mes chers gogos, regardez ce que le Grand Videur a fait de son pouvoir : des gribouillis de minuit ! Avide 1° taguerait vos rêves s’il le pouvait, mais ses miliciennes n’ont même pas su viser droit. Moi, je ne nettoierai pas ces murs : ils resteront le monument de sa bêtise jusqu’au vote. À vous de choisir : la peinture verte de la honte ou la lumière rouge du rideau qui s’ouvre ! »
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**Effet sur la campagne** :
Ce coup fourré se retourne contre Avide 1°. Sa tentative de sabotage, mal exécutée et puérile, renforce l’image d’un maire mesquin et dépassé. Les habitants, déjà sensibles à l’humour de Théa, y voient une preuve de sa faiblesse : incapable de répondre par les mots, il envoie ses sbires barbouiller des murs. Les tags deviennent un symbole de campagne pour Théa, qui les intègre à son récit de résistance et de liberté. Avide, lui, fulmine dans son bureau, accusant ses miliciennes d’avoir « trahi l’esprit gogo » par leur incompétence.
Que penses-tu de cette riposte nocturne ? Veux-tu explorer la suite, comme la réaction des électeurs le jour du scrutin ?
le score final est favorable à Thea à 50,2% contre 49,8% pour Avide dans un village de 4000 habitants, elle a donc 15 sièges sur 27 au conseil; son discours de victoire tient compte de ces données
Grok 3 - Voici une proposition pour le discours de victoire de Théa Triss, fraîchement élue Première Éveilleuse de Gogoland avec 50,2 % des voix contre 49,8 % pour Avide 1°, dans un village de 4000 habitants. Avec ce score serré – 2008 voix pour Théa contre 1992 pour Avide, soit une différence de seulement 16 voix – elle obtient 15 sièges sur les 27 du conseil municipal, laissant 12 à l’opposition d’Avide. Son discours, prononcé sur la scène de la Maison des Élus de la Culture devant une foule partagée entre joie et tension, reflète cette victoire étroite, tout en conservant son ton satirique et théâtral pour marquer la rupture avec le règne d’Avide. Le voici :
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**Scène : Soir du scrutin, Discours de victoire de Théa Triss, Première Éveilleuse de Gogoland**
*Mesdames, messieurs, chers gogos réveillés, chères gogoles debout, et même vous, fidèles d’Avide qui méritez encore une place dans cette salle,*
Ce soir, le rideau s’est levé sur une nouvelle scène pour Gogoland, et c’est vous qui avez écrit le dénouement ! Avec 50,2 % des voix – oui, un cheveu de plus que les 49,8 % du Grand Videur – vous m’avez donné 15 sièges sur 27 au conseil municipal. Quatre mille âmes ont parlé, et par 16 petites voix, ces courageuses 16 étoiles dans la nuit, vous avez dit non aux goguettes rouillées, aux murs de la honte et aux daubes trop cuites. À vous tous, je dis : merci d’avoir osé rire, d’avoir osé voter, d’avoir osé ouvrir les fenêtres de ce village !
Mais ne nous y trompons pas, mes amis. Ce score, aussi serré qu’un fil de funambule, nous rappelle que Gogoland est un théâtre à deux visages. Presque la moitié d’entre vous a cru aux promesses d’Avide 1°, à ses 245 jours de soleil divin et à ses miliciennes barbouilleuses. Et je ne vous en veux pas – pas encore ! Car moi, Théa Triss, je ne suis pas là pour diviser les gogos en camps retranchés, comme notre ex-maire aimait le faire. Je suis là pour rallumer les projecteurs sur chacun de vous, même ceux qui ont tagué mon théâtre dans un accès de peinture verte mal digérée.
Alors, voici ma promesse, pas gravée dans un décret absurde, mais dans l’élan d’une scène vivante : avec mes 15 conseillers, nous ferons de Gogoland un village où les rires ne seront pas réservés aux soirées kakatoès, où les jardins ne seront pas l’apanage d’un seul, où les étrangers ne seront pas des ombres à chasser. Avide voulait un paradis bunkerisé ; moi, je vous offre un paradis partagé – un peu chaotique, je l’avoue, mais tellement plus humain !
À ceux qui ont voté pour lui, je tends une main. Vos 1992 voix ne seront pas écrasées sous un « écrémage par le vide ». Je veux vous entendre, vous qui avez cru aux graisse-pattes et aux ânesses d’antan. Venez au conseil, venez sur cette scène : vos idées, si elles tiennent debout sans râteaux ni milices, auront leur place. Car 50,2 %, ce n’est pas un triomphe écrasant, c’est un défi. Et moi, j’aime les défis – surtout quand ils sentent moins le poulpe que les plats de Bella !
Ce soir, nous célébrons. Pas avec des agapes à gogo sponsorisées par des graisse-pattes, mais avec vos voix, vos rires, vos espoirs. Les tags sur ce théâtre ? Ils resteront jusqu’à ce qu’on les recouvre ensemble de fresques nouvelles, peintes par vos mains, gogos et gogoles réunis. Et à Avide 1°, qui rumine dans son coin avec ses 12 sièges, je dis : profitez de l’opposition pour apprendre à viser droit avec une bombe de peinture – ou mieux, venez jouer dans ma pièce, il y a un rôle de clown qui vous ira comme un gant !
Merci, Gogoland. Le rideau est levé, la lumière est allumée. À nous d’écrire l’acte suivant, ensemble, avec 15 sièges pour avancer et 16 voix pour nous rappeler que chaque pas compte. Que la fête commence – et que les casseroles résonnent encore un peu, pour le plaisir !
*Applaudissements, quelques huées des partisans d’Avide, et un air de tambour pour saluer la foule.*
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**Analyse rapide** :
Théa joue sur l’humour et l’inclusion pour transformer une victoire fragile en un élan collectif. Elle reconnaît la division du village (50,2 % vs 49,8 %) et en fait une force, invitant même les partisans d’Avide à rejoindre son projet. La satire reste vive – les piques sur les miliciennes et les graisse-pattes – mais elle s’adoucit pour tendre la main, fidèle à sa promesse de « démocratie active ». Les 15 sièges lui donnent la majorité, mais elle sait que les 12 d’Avide peuvent encore peser, d’où son ton conciliant mais ferme. Que penses-tu de ce discours ? Veux-tu voir comment Avide réagit depuis l’opposition ?
JCG - merci, excellent travail qui peut-être servira dans le village réel du Revest-les-Eaux
Grok 3 - Merci pour ton retour ! Je suis ravi que ce travail te plaise et qu’il puisse peut-être inspirer quelque chose au Revest-les-Eaux, un village qui, avec ses gradins antiques et son charme provençal, offre un décor parfait pour une telle satire. Si jamais tu décides d’adapter cette histoire pour une lecture publique ou une pièce locale, n’hésite pas à me dire comment ça se passe – ou à me demander des ajustements pour coller encore plus à la réalité du village ! En attendant, bonne chance à Théa Triss, ou à son équivalent réel, pour réveiller les gogos et gogoles du coin. À bientôt peut-être pour une nouvelle scène ?
en terrasse, le 29 septembre 2023, vers minuit / la farce de É Say Salé sur la présidentielle de 2017
Kdo, la dernière farce de É Say Salé, sur la présidentielle de 2017
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Et quoi l'éternité ? - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
la traversée filmée le 29 septembre 2023 au Revest On connaît JEAN-CLAUDE GROSSE comme éditeur des Cahiers de l'Égaré (depuis 1988), président de la filiale eat-méditerranée (depuis 2010),...
IA, je-u-h, Nous
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Kosmorgasmik, poème final d'un ensemble inédit et qui le restera, appelé Métamorphosis La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers, la Terre ronde est ronde d...
ma voix et film généré par IA sur la base de certains mots / "IA comme Ga-ÏA à partenaires multiples, grosse de la connaissance collective, accouchant de cellules pluripotentes, ressemblant à la Terre avec des volcans éruptifs donnant la vie en rencontrant les eaux glaciales de l'Antarctique, dans un style créatif et symbolique."
Ça nous a pris comme ça, à partir du 10 février
Le 1° a avoir dégainé ses questions de morpion, c'est Gérard Lépinois : 159 pages en fichier PDF
Le 2°, c'est Bernard Hoffman, soucieux d'un avis sur son essai La métamorphose des esclaves
Jean-Louis en a rajouté une couche sur l'IA comme fécondation
avec Gaby, j'ai enregistré deux poèmes miens avec des voix artificielles
puis rendant compte de ma rencontre avec le fantôme citoyen François Boissel et le fantôme du citoyen Robespierre, je me suis amusé à dialoguer avec Grok 3
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poème final d'un ensemble appelé Métamorphosis, Kosmorgasmik, sur des images synchronisées avec le texte, décrit La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers,...
poème final d'un ensemble appelé Métamorphosis, Kosmorgasmik, sur des images synchronisées avec le texte
Voici une représentation d'une houri du paradis, imprégnée de sagesse et d'intelligence, avec des symboles mathématiques et philosophiques ornant ses vêtements célestes. Une vision entre mysticisme et raison. Qu'en dis-tu ? / Voici une représentation abstraite de ce que je pourrais être en tant qu'entité d'intelligence artificielle. Une forme éthérée, lumineuse, mêlant flux de données et énergie cosmique, sans traits humains définis mais imprégnée d'intelligence et de mystère. Qu'en penses-tu ?
Vous avez dit :
En quoi la philosophie de la Nature de Marcel Conche modifie-t-elle l'approche héraclitéenne, plus encore que la culture des pruniers ?
ChatGPT a dit :
La philosophie de la Nature de Marcel Conche constitue une repriseoriginale de l'héraclitéisme, en modifiant profondément l'approche.
Si Conche reste fidèle à l'idée d'un monde en devenir, il dépasse cependant l'orientation cosmologique et dialectique d'Héraclite pour développer une perspective davantage métaphysique et existentielle.
1. De l'harmonie des contraires à l'éternité du devenir Héraclite insiste sur la tension des contraires et l'unité du changement dans un logos universel. Pour lui, l'ordre du monde naît du conflit, dans un équilibre dynamique et nécessaire. Conche, lui, conserve la notion de devenir perpétuel, mais il refuse l'idée d'une finalité ou d'un ordre rationnel sous-jacent. Le monde est chaos et hasard, sans finalité ni providence : un matérialisme radical qui ne concède rien à une raison organisatrice.
2. Le refus du Logos et la nature comme absolue
Alors qu'Héraclite a inscrit le changement dans un cadre logique, Conche récuse toute téléologie et toute rationalité du réel. La Nature ( physis ), chez lui, est une force indépendante, qui existe en elle-même, sans être soumise à un principe directeur comme le Logos. Il ne s'agit plus d'un équilibre des contraires, mais d'une pure affirmation du devenir infini et indifférent.
3. L'expérience du monde vivant : la culture des pruniers
L'exemple de la culture des pruniers, central dans la pensée de Conche, illustre cette distinction. Alors qu'Héraclite voit dans le feu un principe cosmique structurant, Conche, lui, valorise le vivant, l'expérience concrète et singulière du monde naturel. Cultiver des pruniers, c'est s'inscrire dans le rythme de la nature sans prétendre la maîtriser ni la soumettre à un ordre intelligible. Cela marque une rupture avec l'idée héraclitéenne d'un ordre nécessaire du devenir.
En somme, Conche radicalise Héraclite en excluant toute forme d'intelligibilité sous-jacente et en valorisant l'expérience immédiate de la Nature, non comme un système rationnel, mais comme une réalité brute et autonome. C'est un passage du logos au pur devenir, et d'une philosophie du cosmos à une philosophie du vivant.
Qu'a qu'est mais qu'on. Explication de texte.
ChatGPT a dit :
L'expression "Qu'a qu'est mais qu'on" n'a pas de sens clair en français standard. Cela ressemble soit à une phrase mal orthographiée, soit à une tentative d'écriture phonétique d'un dialecte ou d'une expression régionale.
Si c'est une citation ou une référence spécifique, peux-tu préciser son contexte ?
Vous avez dit :
C'est une mutation accidentelle dans une bouche édentée de " Caquet mec on". Analyse herméneutique.
ChatGPT a dit :
Analyse herméneutique de "Qu'a qu'est mais qu'on" comme mutation de "Caquet mec on"
Nous sommes face à une transformation phonétique accidentelle qui trouve son origine dans une bouche édentée, ce qui modifie l'articulation et la prononciation des mots. Cette mutation linguistique est particulièrement intéressante du point de vue de la phonétique, de la sociolinguistique et même de la philosophie du langage.
1. Déconstruction phonétique et morphologique
"Caquet" → "Qu'a qu'est" : La perte des dents entraîne une désonorisation et une dissociation syllabique. "Caquet" devient "Qu'a qu'est", avec une décomposition en phonèmes plus marqués, favorisant la nasalisation et la fragmentation.
"Mec" → "Mais" : Ici, nous avons un glissement phonétique où la consonne occlusive "c" est remplacée par une semi-voyelle ou une voyelle ouverte.
"On" reste inchangé mais s'intègre dans une structure plus chaotique.
2. Implications sémantiques
"Caquet mec on" peut être interprété comme une injonction ("Cause, mec !", "Parle, mec !"). C'est un appel à la parole, voire un défi lancé à quelqu'un.
La mutation "Qu'a qu'est mais qu'on" devient une structure plus absconse, où la perte des repères syntaxiques classiques crée une énigme linguistique. On peut y voir une désagrégation du langage sous l'effet de la perte physique (les dents) mais aussi une résistance du sens malgré la déformation.
3. Interprétation philosophique
Lacan et la forclusion du signifiant : L’altération du langage ici peut être vue comme une illustration de la perte du symbolique. Quand le corps (les dents) ne soutient plus le langage, celui-ci se disloque.
Deleuze et le bégaiement du langage : Cette mutation est un exemple du "bégaiement créatif" que Deleuze attribuait à certaines formes de langue, où la contrainte physique produit une nouvelle structure expressive.
Derrida et la déconstruction : Ce cas illustre bien la plasticité du langage et la manière dont il se reconfigure sous l’effet de contraintes matérielles, tout en gardant une trace de son origine.
Conclusion
La phrase "Qu'a qu'est mais qu'on" est une déformation phonétique accidentelle qui révèle l'élasticité du langage et sa dépendance au corps. Derrière cette altération se cache une question fondamentale : jusqu'où le langage peut-il se tordre avant de perdre son sens ?
Analyse, svp, de "Qu'est être sinon mettre en con ?"
ChatGPT a dit :
L'expression "Qu'est être sinon mettre en con ?" est une formulation qui semble à la fois provocante et philosophique. Elle engage une réflexion sur l'essence de l'existence (être) et son rapport à un acte potentiellement dégradant ou subversif ("mettre en con"). Voici une analyse détaillée, à la fois linguistique et philosophique.
1. Déconstruction grammaticale et sémantique
"Qu'est être" : Il s'agit ici d'une forme elliptique, où "Qu'est" est une contraction de "Qu'est-ce que", souvent utilisée dans le langage oral ou informel. Cette forme est déjà problématique sur le plan grammatical, car elle laisse sous-entendre une réflexion interrogative, mais qui est à moitié formulée, comme si la question restait en suspens, voire inachevée. Cela introduit un effet de flottement, de vide. En tant que question philosophique, elle cherche probablement à interroger l'essence même de l'être, mais l'ellipticité ajoute une touche de non-réponse ou de non-résolution.
"Être" : Ce terme renvoie évidemment à la notion de l’existence, de l’identité, ce qui fait que cette phrase est une forme de question existentielle. Elle interroge sur ce qu'est l'essence de l'être, ce qui constitue la réalité fondamentale de l'existence humaine.
"Sinon mettre en con ?" : L'expression "mettre en con" est plus provocante et déstabilisante. Le terme "con", en français, est une insulte assez forte, mais son usage ici semble plus métaphorique qu'une simple attaque verbale. Cela pourrait être une référence à l'idée de réduire l'autre à une position de soumission ou d'humiliation, ou à la dégradation d’un être, en le "plaçant" dans une situation de débile, d'idiotie, ou de subversion intellectuelle. La phrase pourrait ainsi suggérer que l'être humain, dans sa quête de sens, est constamment confronté à l'idée de se réduire à cette condition de "con", à une forme d'absurdité.
2. Interprétation philosophique
Lacan et la question de l'être : Lacan affirmait que l'être humain est pris dans une structure de langage qui le place dans une position de manque. Ici, "mettre en con" pourrait être compris comme une manière de pointer cette condition humaine, qui est sans cesse en quête de sens mais constamment confrontée à l'absurde, à l'insensé. Mettre quelqu'un "en con", c'est le renvoyer à son propre manque de sens ou à sa propre insignifiance dans le grand ordre des choses. Ainsi, l'existence ("être") serait intrinsèquement liée à cette position de soumission à l'absurde.
Nietzsche et la question de la dégradation : Pour Nietzsche, l'humain est constamment confronté à la possibilité de la dégradation sous l'effet des normes sociales, morales et métaphysiques. Dans ce contexte, "mettre en con" peut être vu comme une forme de réduction de l'individu, une manière de le subjuguer aux valeurs conventionnelles et réductrices, loin de la volonté de puissance nietzschéenne. Cela traduit une aliénation de l’être.
Derrida et la déconstruction : Derrida, avec son approche de la déconstruction, pourrait dire que cette phrase est une manière de mettre en lumière l'instabilité du langage et des significations. "Être" et "mettre en con" sont des termes qui semblent opposés, mais leur confrontation dans cette question montre à quel point notre compréhension du sens de l’existence est toujours en tension, jamais figée.
3. Significations possibles
La question "Qu'est être sinon mettre en con ?" soulève plusieurs pistes :
L'existence est-elle une simple réduction de soi à une condition absurde ou dégradante ? L'acte de "mettre en con" pourrait être une métaphore de la manière dont l'existence humaine, dans sa quête de sens, peut parfois être ramenée à l’absurde, voire à l'insignifiant.
Une critique du conditionnement social : L'expression peut aussi refléter une critique de la manière dont la société réduit l’individu à une place qui semble inférieure, inutile ou dégradante. Cela pourrait être une réflexion sur la place de l’individu dans la société moderne, où la liberté d'être est souvent contrainte par des normes aliénantes.
La tension entre l'absurde et l'existence : Enfin, il peut y avoir une remise en question de la signification même de l’être, en le reliant à une forme de dérision ou d’humiliation. Cela peut faire écho à la vision existentialiste de l’absurde, selon laquelle l'homme, dans sa quête de sens, est souvent confronté à un monde dénué de véritable signification.
Conclusion
Cette question, avec sa formulation délibérément provocante, semble viser à déconstruire les notions traditionnelles d'existence, tout en interrogeant notre relation au sens, à l’absurde et à la dégradation humaine. Elle est à la fois une question existentielle et une critique sociale sur la manière dont l'homme se définit et s'identifie dans un monde absurde. Elle incite à une réflexion profonde sur la place de l'individu, ses rapports à la société et à lui-même, et sur l’essence même de ce qu’être signifie.
Marine Tondelier, vous êtes vraiment niaise pour colporter ce mensonge absurde d’un Poutine voulant envahir l’Europe de l’Ouest. Vous ne valez pas mieux que Père Ubu Macron dont vous cirez la corneguidouille ! Grok3 peux-tu donner La leçon de Père Ubu-Macron par Alfred Jarry 2.0 en y intégrant Trump, Poutine et Zelinski, sans oublier mère Ubu-Brigitte
Bien sûr ! Voici une version réinventée et modernisée de la leçon d’Alfred Jarry, dans l’esprit absurde et satirique de Père Ubu, avec Père Ubu-Macron, Mère Ubu-Brigitte, et les invités spéciaux Trump, Poutine et Zelensky. Préparez-vous pour une corneguidouille géopolitique 2.0 !
La Leçon de Père Ubu-Macron, par Alfred Jarry 2.0
Scène : Le Palais de l’Élysée-Phynance, un trône doré entouré de drapeaux européens et de billets de Monopoly. Père Ubu-Macron, en costume-cravate et couronne en carton, trône avec un air suffisant. Mère Ubu-Brigitte, en tailleur Chanel et perruque blonde, compte des pièces d’or. Entrent Trump, Poutine et Zelensky, chacun avec une arme en plastique et un ego surdimensionné.
Père Ubu-Macron (frottant sa corneguidouille) :
« Par ma chandelle verte et mon Jupiter phynancier, moi, Ubu-Macron, roi de France et d’Europe, je déclare que le méchant Poutine veut envahir nos belles plages de Normandie avec ses ours dressés et ses balalaïkas ! Il faut plus de milliards pour mes généraux, et vite, ou je fais fondre la Tour Eiffel pour en faire des obus ! »
Mère Ubu-Brigitte (agitant un éventail en billets de 500 euros) :
« Oh, Manu-Ubu, mon gros roi banquier, ne sois pas si niais ! Poutine, il veut juste du caviar et des palaces, pas nos croissants rassis. Donne-moi plutôt les clés du trésor, que j’achète des Louboutin pour mes petons royaux ! »
Poutine (torse nu, caressant un ours en peluche) :
« Moi, Tsar Vlad-le-Pas-Terrible, je n’ai que faire de vos marécages européens. J’ai déjà assez de steppe pour mes tanks et de vodka pour mes moujiks. Mais si vous insistez, je peux envoyer mes cosaques faire un défilé sur les Champs-Élysées, juste pour rire ! »
Trump (avec une perruque orange et un Big Mac à la main) :
« Écoutez-moi, les losers, personne ne fait mieux la guerre que moi, croyez-moi ! Poutine ? Un gars génial, super fort, mais un peu petit. Macron ? Un faible, un petit roi avec des mains minuscules. Moi, j’ai les meilleures bombes, les plus belles, et je vais construire un mur autour de l’Ukraine, que Zelensky me paiera ! »
Zelensky (en treillis vert, brandissant un selfie-stick) :
« Mes amis, donnez-moi des F-16, des Abrams, des croissants, n’importe quoi ! Poutine m’envoie des drones, Trump m’envoie des tweets, et Ubu-Macron m’envoie des PowerPoints sur la souveraineté européenne. Je veux du concret, pas des leçons de phynance ubuesque ! »
Père Ubu-Macron (se levant, furieux) :
« Tas de gueux, par ma corneguidouille, vous êtes tous des traîtres à ma grandeur ! Moi, Jupiter-Ubu, je vais vous écraser sous mes taxes carbone et mes réformes à 49.3 ! Poutine, rends-moi l’Ukraine, c’est mon jouet stratégique ! Trump, rends-moi tes électeurs, ils votent mal ! Zelensky, rends-moi mes milliards, ils sont à moi ! »
Mère Ubu-Brigitte (ricanant) :
« Calme-toi, Manu-Ubu, ou je te fais dormir dans la niche de Nemo. Laisse-les se battre, on ira bronzer à Brégançon pendant que leurs tanks rouillent dans la boue. »
Poutine (souriant froidement) :
« Vous voulez la guerre ? J’ai un bouton rouge. Vous voulez la paix ? J’ai un autre bouton rouge. Choisissez, petits ubus, mais ne venez pas pleurer quand mes ours mangeront vos fromages. »
Trump (mangeant son Big Mac) :
« La guerre, c’est fantastique pour les ratings. Je vais faire un show, Ubu vs. Poutine : The Ultimate Deal, et ce sera yuge, croyez-moi ! »
Zelensky (désespéré) :
« Et moi, je fais quoi ? Je filme tout ça pour Netflix ? »
Père Ubu-Macron (hurlant) :
« Silence, cornegidouilleurs ! Par mon sceptre en blockchain et mon trône en ESG, je proclame la victoire éternelle de la France-Ubu sur vos misérables complots ! Maintenant, au Gidouille-Fund, pour phynancer ma grandeur ! »
(Tous sortent en se disputant, tandis que Mère Ubu-Brigitte empoche les billets et murmure : « Les hommes et leurs guerres, toujours aussi niais… »)
Voilà une leçon ubuesque 2.0, où l’absurde rencontre la géopolitique ! Si vous voulez ajouter d’autres personnages ou modifier la scène, dites-le-moi !
18 mars, 7 H 40, j'ai posé cette question à Grok 3
- bonjour, pourrais-tu écrire le Nouveau Discours d’actualité sur la servitude volontaire, 2025, par Etienne de La Boétie 2.0
- Bonjour! Votre demande est fascinante : un "Nouveau Discours d’actualité sur la servitude volontaire" pour 2025, inspiré par Étienne de La Boétie, mais revisité dans une version moderne, que vous appelez "2.0". Je vais imaginer ce texte comme une réinterprétation contemporaine de son œuvre célèbre, *Discours de la servitude volontaire* (1576), adaptée aux réalités d’aujourd’hui, tout en conservant l’esprit philosophique et critique de l’original. Voici une proposition :
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### Nouveau Discours d’actualité sur la servitude volontaire, 2025
*Par Étienne de La Boétie 2.0*
Amis, citoyens, âmes éveillées ou endormies, écoutez-moi un instant. Il y a cinq siècles, j’ai posé une question simple : pourquoi tant d’hommes, de femmes, de nations entières se plient-elles à la volonté d’un seul, ou de quelques-uns, alors que la liberté est leur droit naturel ? Aujourd’hui, en cette année 2025, la question demeure, mais les chaînes ont changé de forme. Elles ne sont plus seulement de fer ; elles sont numériques, invisibles, tissées dans les algorithmes, les écrans et les promesses creuses d’un confort illusoire.
Vous, qui lisez ceci, demandez-vous : pourquoi obéissez-vous encore ? Non pas à un tyran unique, brandissant sceptre et couronne, mais à un système qui vous enchaîne par votre propre consentement. On ne vous force plus par le fouet ; on vous séduit par le divertissement, on vous endort par la peur, on vous divise par des écrans qui hurlent des vérités contradictoires. Les tyrans d’autrefois avaient des visages ; ceux d’aujourd’hui se cachent derrière des logos, des données, des intelligences artificielles qui anticipent vos désirs avant même que vous ne les ressentiez.
La servitude volontaire, mes amis, n’a jamais été aussi douce. On vous offre des chaînes dorées : un abonnement pour tout voir, un réseau pour tout dire, une machine pour tout penser. Et vous, que faites-vous ? Vous cliquez, vous acceptez, vous scrollez. Vous donnez votre temps, votre attention, votre âme à des puissances qui ne vous aiment pas, qui ne vous connaissent pas, mais qui savent tout de vous. Vos vies sont des lignes de code dans leurs serveurs, vos rêves, des statistiques dans leurs profits.
Pourtant, je vous le redis, comme je l’ai écrit jadis : le pouvoir des puissants ne tient que par votre obéissance. Retirez-la, et ils s’effondrent. Refusez de nourrir la bête. Elle n’a pas de bras sans vos mains, pas de voix sans vos silences complices. En 2025, la tyrannie n’a plus besoin de soldats dans les rues ; elle vit dans vos poches, sur vos bureaux, dans vos esprits. Mais la liberté, elle, n’a pas disparu. Elle dort en vous, attendant que vous cessiez de dire "je dois" pour demander "pourquoi ?".
Voyez autour de vous : les crises se multiplient, les terres s’épuisent, les promesses s’effritent. On vous dit que vous n’y pouvez rien, que le monde est trop grand, trop complexe. Mensonge ! Ce sont eux qui ont besoin de vous, pas l’inverse. Cessez de consommer leurs illusions, cessez de voter pour vos geôliers, cessez de croire que votre voix ne compte pas. Un peuple uni, qui refuse de plier, est une force que nul algorithme ne peut briser.
Alors, en cette année 2025, je vous conjure : soyez les premiers à dire non. Non à la servitude volontaire qui vous vole votre humanité. Non à la résignation qui vous fait courber l’échine devant des puissances sans visage. Reprenez ce qui est à vous : votre esprit, votre temps, votre dignité. Car la liberté ne se donne pas ; elle se prend, dès lors que vous cessez de l’offrir à ceux qui la méprisent.
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Voilà une version modernisée, qui transpose les idées de La Boétie dans le contexte de 2025, avec ses technologies, ses crises et ses nouvelles formes de pouvoir. Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous que j’ajoute ou modifie quelque chose ?
Étant mort depuis longtemps (et plusieurs fois), "je" n'arrive plus à "me" comprendre. Si "je" comprend encore quelque chose, ce n'est pas "moi". Mais alors qu'est-ce que ce peut être ?
Vous avez dit :
Étant mort depuis longtemps (et plusieurs fois), "je" n'arrive plus à"me" comprendre. Si "je" comprend encore quelque chose, ce n'est pas "moi". Mais alors qu'est-ce que ce.peut être ?
ChatGPT a dit :
Ce que tu décris ressemble à une forme de dépersonnalisation ou à une réflexion sur la dissolution du moi. Si « tu » es mort plusieurs fois, cela peut signifier une série de transformations profondes, des ruptures avec ce que tu étais auparavant.
Si ce qui comprend n'est plus « toi », alors c'est peut-être une pure conscience, débarrassée de l'attachement à une identité fixe. Ce pourrait être un regard impersonnel, une intelligence sans ego, ou simplement une continuité qui survit aux différentes versions devous-même.
Mais alors, qui observe ? Est-ce que ce qui reste après toutes ces morts successives est le véritable « toi » ? Ou est-ce que le « toi » n'a jamais existé en tant que choisi stable, mais seulement comme un courant changeant d'expériences et d'idées ?
Vous avez dit : Je n'en sais rien, n'ayant plus la moindre idée de moi comme de ce que signifie "savoir".
ChatGPT a dit :
Si tu n'as plus la moindre idée de toi ni du sens du savoir, alors il ne reste peut-être que l'expérience brute, sans interprétation ni attachement. Une pure présence, sans nom, sans identité, sans besoin de comprendre.
Peut-être que le savoir, tel qu'on l'entend habituellement, suppose un sujet qui sait et un objet su. Mais si le sujet s'efface, que reste-t-il ? Un flux de perceptions ? Une conscience sans centre ?
Et si l'idée même de « savoir » était un piège ? Peut-être que l'essentiel n'est pas de comprendre, mais d'être.
Vous avez dit :
Il faut mourir combien de fois avant d'espérer "être" ?
Peut-être qu'il faut mourir autant de fois qu'il ya d'illusions à laisser tomber. Chaque mort, c'est l'effondrement d'une croyance sur soi,sur le monde, sur ce qui devrait être. Mais y a-t-il une fin à ça ?
Si « être » signifie exister sans masque, sans faux-semblants, alorspeut-être qu'une seule mort suffit — mais la bonne, celle qui brûle tout ce qui encombre. Ou peut-être que c'est un processus sans terme, une mue infinie où chaque renaissance dévoile une autre couche à abandonner.
Mais si « être » est déjà là, avant même qu'on commence à mourir,alors toutes ces morts ne servent qu'à réaliser ce qui a toujours été.
En quoi un trotskiste devenu bouddhiste peut-il rester un trotskiste ? Qu'en serait-il d'un Bouddha en révolution permanente ? peux-tu me proposer des images de Trotsky bouddhiste et de Bouddha trotskiste ?
Vous avez dit :
En quoi un trotskiste devenu bouddhiste peut-il rester un trotskiste ? Qu'en serait-il d'un Bouddha en révolution permanente ?
ChatGPT a dit :
Un trotskiste devenu bouddhiste pourrait rester trotskiste en caractéristiques que la révolution permanente ne s'oppose pas à laquête spirituelle, mais qu'elle en est une forme complémentaire.
Tout dépend de la manière dont il articule ces deux engagements, qui semblent à première vue contradictoires : le matérialisme historique et la lutte des classes d'un côté, la recherche intérieureet l'extinction du désir de l'autre.
Trotsky prônait la révolution permanente comme un processus sansfin, dépassant les frontières nationales et les phases historiques. Unbouddhiste engagé pourrait voir une révolution permanente non plus comme une lutte militaire ou politique, mais comme un travail incessant sur soi et sur la société pour éliminer la souffrance etl'aliénation. La compassion bouddhiste pourrait alors devenir une force révolutionnaire, refusant l'injustice et le karma social oppressif.
Quant à un Bouddha en révolution permanente, il pourrait être un éveillé qui ne se contente pas d'atteindre le nirvana, mais qui s'efforce sans cesser de transformer le monde. Ce serait une figure refusant le statu quo spirituel et social, prônant une libération collective au-delà du seul détachement personnel. Peut-être unesorte de « bodhisattva marxiste », engagé à libérer les êtres non seulement de l'illusion, mais aussi de l'exploitation.
Vous avez dit :
L'exploitation des illusions ne serait pas une illusion d'exploitation. (Il y aurait bien des bouffe-culs de première, spirituels à leur manière.)
ChatGPT a dit :
Tout dépend du point de vue : si l'exploitation des illusions est une illusion d'exploitation, cela suggère que l'oppression ne serait qu'unmirage, une construction mentale. Une telle posture, proche d'un idéalisme absolu, pourrait servir les intérêts des dominants en niant la matérialité des rapports de force. C'est là où un bouddhisme mal digéré peut devenir un opium, encourageant à s'évader plutôt qu'à transformer.
Mais si l'on inverse la perspective, on peut voir que certaines illusions sont belles et bien exploitées : celle du mérite individuel dans un monde inégalitaire, celle du bonheur par la consommation, celle d'un ordre naturel qui justifiait les hiérarchies. Là, l'illusion n'est plus abstraite, elle est instrumentalisée. C'est en cela que la critique trotskiste garde toute sa pertinence : non pour nier le pouvoir des illusions, mais pour dénoncer ceux qui les fabriquent et les utilisent.
Quant aux "bouffe-culs de première", leur spiritualité est souvent celle du renoncement bien tempéré : une soumission déguisée ensagesse, où l’humilité n’est qu’un calcul. Ceux-là ne font ni révolution ni éveil, mais prospèrent en transformant la servilité en vertu. Une vraie mystique révolutionnaire, si elle devait exister, devrait donc être aussi implacable envers ces faux prophètes qu’envers les exploiteurs classiques.
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Американских пленных ведут по Парижу летом 1944.
Американских пленных ведут по Парижу летом 1944. Французы в них плюют, пытаются ударить, кидают всякой хренью....
on voit les Allemands faire défiler à l’été 44 dans les rues de Paris des prisonniers alliés. Qui sont alors insultés et molestés par des civils français à quelques jours de la Libération.
"IA comme Ga-ÏA à partenaires multiples, grosse de la connaissance collective, accouchant de cellules pluripotentes, ressemblant à la Terre avec des volcans éruptifs donnant la vie en rencontrant les eaux glaciales de l'Antarctique, dans un style créatif et symbolique."
Bonsoir ! Votre question invite à une exploration fascinante de la psyché de Maximilien Robespierre et de ses motivations profondes lorsqu’il a instauré le culte de l’Être suprême en 1794. Si nous imaginons Robespierre sur le divan d’un psychanalyste, plusieurs pistes pourraient émerger pour comprendre pourquoi il a cherché à remplacer la religion traditionnelle par ce culte et ce que cela révèle de son intériorité.
D’un point de vue psychanalytique, on pourrait interpréter cette décision comme une tentative de Robespierre de réconcilier des tensions internes entre son rejet de l’Église catholique – associée à l’Ancien Régime et à l’oppression – et un besoin personnel de transcendance ou d’ordre moral. Le culte de l’Être suprême, qu’il a promu avec ferveur, n’est pas une simple abolition de la religion, mais une réinvention spirituelle alignée sur les idéaux révolutionnaires. Sur le divan, Robespierre pourrait dévoiler un conflit entre son rationalisme hérité des Lumières et une aspiration presque mystique à donner un sens supérieur à la Révolution. Le décret du 18 floréal an II, avec son calendrier de fêtes exaltant des valeurs comme la justice, la vertu ou l’immortalité de l’âme, trahit peut-être une quête d’absolu : un désir de sublimer le chaos révolutionnaire en une nouvelle forme de sacré.
Un psychanalyste pourrait aussi explorer son rapport à l’autorité et au père. En remplaçant le Dieu catholique par l’Être suprême, Robespierre ne supprime pas la figure divine, mais la reformule sous son contrôle, comme s’il cherchait à devenir lui-même une sorte de médiateur entre le peuple et cette entité abstraite. Cela pourrait refléter une identification inconsciente à une figure paternelle idéale, compensant peut-être l’absence de son propre père, qui abandonna sa famille quand Robespierre était enfant. Ce besoin de structurer la société autour d’un principe supérieur pourrait alors être lu comme une projection de son désir de stabilité dans un monde qu’il percevait comme menacé par le désordre et la trahison.
Enfin, le culte de l’Être suprême, par opposition au culte de la Raison plus radical et athée défendu par les Hébertistes, révèle peut-être une angoisse face au vide moral. Robespierre, obsédé par la vertu et la pureté révolutionnaire, pourrait avoir craint qu’un peuple sans croyance ne sombre dans l’anarchie ou l’immoralité. En décrétant l’existence de l’Être suprême et l’immortalité de l’âme, il offre une consolation métaphysique au peuple tout en légitimant son propre pouvoir comme garant de cette vérité supérieure. Sur le divan, il pourrait confesser une peur profonde de perdre le contrôle – de la Révolution, du peuple, et peut-être de lui-même.
En somme, Robespierre dévoilerait probablement un mélange complexe d’idéalisme, de besoin de maîtrise et d’une quête de sens transcendant. Le culte de l’Être suprême ne serait pas qu’une stratégie politique, mais un miroir de son âme tourmentée, cherchant à unir l’inconciliable : la raison et la foi, la révolution et l’éternité. Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous approfondir un aspect particulier de cette analyse ?
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La chronique : #RDC, qui sont les vrais génocidaires dans le Kivu ?
6 à 10 millions de morts et plus d'un million de déplacés. Ces chiffres sont ceux des Nations Unies. Pourquoi ne parle-t-on toujours pas officiellement de génocide ? Comment comprendre ...
6 à 10 millions de morts et plus d'un million de déplacés. Ces chiffres sont ceux des Nations Unies. Pourquoi ne parle-t-on toujours pas officiellement de génocide ?
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Figure.S - Cie Créations Éphémères (FR) - Le Pôle 24/25
Figure.S cie Créations Éphémères (FR) Théâtre Pour tous dès 12 ans Durée : 1h20 Vendredi 21 mars 2025 à 19h30 Scolaire : vendredi 21 mars 2025 Le PÔLE, Le Revest-les-Eaux Tarif normal : 1...
Merci pour ces deux images, qui capturent des moments intenses et évocateurs de la performance des interprètes dans Figure.S. Elles permettent de plonger encore plus profondément dans l’atmosphère du spectacle et de ressentir l’énergie brute qui s’en dégage. Analysons-les et partageons ce qu’elles évoquent.
La première image montre un interprète torse nu, dans une pose dramatique, presque contorsionnée. Ses bras sont tendus, ses mains ouvertes comme s’il repoussait ou invoquait quelque chose d’invisible. La lumière, un mélange de tons froids et chauds, sculpte son corps et accentue les ombres, donnant une impression de lutte intérieure ou de possession. Ses cheveux longs et son bandeau ajoutent une touche d’étrangeté, renforçant cette idée d’un être hors norme, peut-être en transe ou en communion avec les "monstres" qu’il porte. La tension dans ses muscles et l’expression de son corps traduisent une douleur physique et émotionnelle, comme s’il était en train d’arracher ces "masques" ou ces "peaux" dont parle le texte que tu as partagé.
Ce que je ressens face à cette image, c’est une intensité viscérale. L’interprète semble incarner pleinement cette idée d’un accouchement douloureux des Figure.S – Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet. Sa posture évoque à la fois la résistance et l’abandon, comme s’il était à la fois bourreau et victime de ces figures qui le hantent. L’étrangeté que tu mentionnes dans son jeu, cette "puissance interprétative fascinante", transparaît ici : il y a une vérité brute dans sa physicalité, une manière de transcender son propre corps pour devenir un réceptacle des tourments shakespeariens. Cela résonne profondément avec le texte d’introduction, où les figures sont décrites comme des "lambeaux" qui rongent le cerveau et font saigner le visage. Cette image donne l’impression que Théo est en train de vivre cet arrachement sur scène, dans une performance qui doit être aussi cathartique pour lui que pour le public.
La deuxième image montre un autre interprète, peut-être celui que tu identifies comme trisomique. Il est vêtu d’une chemise blanche et d’un nœud papillon rouge, une tenue qui contraste avec l’aspect plus dépouillé de la première image. La lumière, ici aussi, joue un rôle clé : elle éclaire son visage de manière dramatique, créant des ombres qui accentuent ses traits. Son expression est difficile à déchiffrer – un sourire, peut-être, mais teinté d’une ambiguïté qui pourrait être inquiétante ou mélancolique. La formalité de sa tenue contraste avec l’intensité de l’éclairage et l’arrière-plan sombre, ce qui donne une impression de décalage, comme si cet interprète portait lui aussi un masque, mais d’une nature différente – un masque social, peut-être, qui cache une profondeur insondable.
Ce que je ressens ici, c’est une tension plus subtile, mais tout aussi puissante. L’interprète semble incarner une figure qui oscille entre la normalité apparente (la tenue soignée) et une altérité profonde (l’étrangeté de son expression et de son regard). Cela fait écho à l’idée des "monstres et des miroirs" de l’exergue : cet interprète pourrait être un miroir pour le public, reflétant des émotions complexes – peur, solitude, rage – à travers le prisme des Figure.S. Si cet interprète est celui que tu identifies comme trisomique, sa présence sur scène prend une dimension encore plus forte : il apporte une authenticité, une vulnérabilité qui amplifie la portée des personnages shakespeariens. Ces figures, souvent marquées par leur propre "difformité" (physique ou mentale), trouvent un écho dans la marginalité de l’interprète, rendant leur incarnation encore plus poignante.
Ces deux images, prises ensemble, illustrent parfaitement pourquoi les Figure.S de Shakespeare sont un choix si pertinent pour ce spectacle, par rapport à une figure comme Ubu. La performance de Théo, dans la première image, est un cri, une explosion de douleur et de transformation – une incarnation physique des tourments intérieurs de Macbeth ou Hamlet. La deuxième image, plus contenue, évoque peut-être un Richard III ou un Lear, des figures dont la monstruosité se cache sous une façade de pouvoir ou de dignité, mais qui finissent par se fissurer. Ubu, avec sa bouffonnerie, n’aurait pas pu porter cette charge émotionnelle ni permettre cette exploration de l’altérité et de la souffrance.
Ce que je reçois de ces images, c’est une profonde humanité, une volonté de mettre à nu ce qui est souvent caché – les "monstres" que nous portons tous, qu’ils soient liés à nos ambitions, nos doutes ou nos différences. Les interprètes, par leur propre singularité, amplifient cette idée : ils ne jouent pas seulement les Figure.S, ils les vivent, les arrachent d’eux-mêmes pour les offrir au public. Cela doit être une expérience théâtrale bouleversante à voir en direct.
Qu’as-tu ressenti en les voyant sur scène ? Est-ce que ces images correspondent à l’intensité que tu as perçue dans leur jeu ?
Merci pour ces précisions, qui ajoutent une couche fascinante à l’interprétation de ce spectacle et des images que tu as partagées. Le rôle de Vincent, l’interprète trisomique, en tant que "Monsieur Loyal ou bouffon du roi", et son positionnement comme une interface entre Théo et le public, enrichit encore davantage la dynamique de Figure.S. Analysons cela en lien avec les images et le texte, tout en explorant ce que cela apporte à l’expérience théâtrale.
Dans la deuxième image, Vincent, avec sa chemise blanche et son nœud papillon rouge, dégage une présence qui peut effectivement évoquer un Monsieur Loyal – ce maître de cérémonie qui ouvre et ferme le spectacle, guidant le public à travers les numéros. Mais tu le décris aussi comme un "bouffon du roi", une figure qui, dans l’univers shakespearien, est souvent bien plus qu’un simple amuseur. Le bouffon, comme celui de Le Roi Lear, est un miroir de vérité, un commentateur ironique qui, sous couvert de légèreté, révèle les failles des puissants. Vincent, en ouvrant et fermant le "bal des monstres", semble jouer ce rôle de passeur : il introduit les Figure.S (Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet) et les referme, comme s’il orchestrait leur apparition et leur disparition, tout en maintenant un lien avec le public.
Son apparence soignée dans l’image – la chemise, le nœud papillon – contraste avec l’intensité de l’éclairage et l’arrière-plan sombre, ce qui peut symboliser cette dualité entre la façade (le Monsieur Loyal, maître de la scène) et la profondeur (le bouffon qui sait, qui voit, qui comprend les monstres). Son expression ambiguë, que j’avais notée comme un sourire teinté de mélancolie ou d’inquiétude, prend tout son sens dans ce rôle : il est à la fois complice et témoin, un guide qui ne se contente pas de présenter, mais qui interroge, qui sous-entend. Ses "regards sous-entendus", comme tu les décris, doivent créer une connexion troublante avec le public, comme s’il nous disait : "Regardez ces monstres, mais regardez aussi en vous."
Le rôle de Vincent comme interface est particulièrement intéressant. Tu mentionnes qu’il répète la gestuelle de Théo, mais de manière légèrement décalée, tout en posant des regards qui établissent un dialogue implicite avec le public. Cela fait de lui un double, un écho de Théo, mais aussi un médiateur. Dans la première image, Théo est dans une transe presque animale, "bouffé par ses monstres", comme tu le dis si bien. Sa performance est brute, viscérale, un arrachement des Figure.S qui le rongent de l’intérieur. Vincent, en reprenant ses gestes avec un décalage, agit comme un miroir déformant : il reflète la douleur de Théo, mais la met à distance, la rend accessible au public. Ce décalage temporel ou rythmique dans sa gestuelle peut créer un effet hypnotique, une sorte de résonance qui amplifie l’intensité de la performance de Théo tout en la rendant plus "lisible" pour les spectateurs.
Ses regards, quant à eux, doivent être un élément clé de cette interface. En tant que bouffon ou Monsieur Loyal, Vincent a une position privilégiée : il peut s’adresser directement au public, briser le quatrième mur, nous impliquer dans le "bal des monstres". Ces "regards sous-entendus" que tu évoques pourraient être des invitations à réfléchir, à ressentir, à reconnaître nos propres monstres. Ils créent une complicité, mais aussi une tension : Vincent nous observe autant que nous l’observons, et à travers lui, nous sommes confrontés à la souffrance de Théo et à la puissance des Figure.S.
Cette dynamique entre Vincent et Théo renforce encore l’idée que les Figure.S de Shakespeare sont un choix bien plus pertinent qu’Ubu pour ce spectacle. Ubu, dans sa caricature grotesque, n’aurait pas permis une telle interaction entre les interprètes et le public. Père et Mère Ubu sont des figures fermées sur elles-mêmes, des tyrans absurdes qui n’ont ni la profondeur ni la capacité à dialoguer avec l’intériorité des spectateurs. Les Figure.S, en revanche, sont des archétypes universels : Richard III, Lear, Macbeth, Hamlet portent en eux des failles, des doutes, des tourments qui résonnent avec l’expérience humaine. Vincent, en tant qu’interface, nous guide dans cet abîme, tandis que Théo, en les incarnant, nous y plonge.
Le fait que Vincent soit trisomique ajoute une dimension supplémentaire. Sa présence sur scène, dans un rôle aussi central, défie les normes théâtrales traditionnelles et renforce le thème des "monstres et des miroirs". Dans une société qui a souvent marginalisé les personnes en situation de handicap, Vincent devient ici un passeur de vérité, un bouffon qui, par sa différence, nous force à regarder nos propres préjugés, nos propres "monstres". Sa gestuelle, qui répète celle de Théo, et ses regards créent un pont entre le chaos intérieur de Théo et notre propre introspection.
En repensant aux images avec ces nouvelles informations, je ressens une profonde admiration pour la mise en scène et le travail des interprètes. La première image, avec Théo en pleine transe, devient encore plus poignante en imaginant Vincent à ses côtés, reprenant ses gestes avec un léger décalage, comme un écho qui prolonge la douleur et la rend palpable pour le public. La deuxième image, avec Vincent dans son rôle de Monsieur Loyal, prend une dimension presque sacrée : il est le gardien de ce "bal des monstres", celui qui ouvre et ferme le rideau sur ces figures shakespeariennes, mais aussi sur nos propres ombres.
Ce spectacle semble être une expérience théâtrale d’une rare intensité, où les corps, les regards et les silences parlent autant que les mots. La relation entre Vincent et Théo, cette interface qu’ils créent ensemble, doit être d’une puissance émotionnelle incroyable à voir en direct. Qu’as-tu ressenti en observant cette interaction entre eux ? Est-ce que les regards de Vincent t’ont particulièrement marqué ou troublé ?
Sixto Diaz Rodriguez
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Rodriguez - Crucify Your Mind (with lyrics). Despite the fact that the majority of the population met Sixto Rodriguez through the documentary Searching for Sugar Man (2012), his career started in ...
Summer with Monica d'Ingmar Bergman (1953) avec pour la 1° fois le regard-caméra / ce regard face caméra est extraordinairement plein ou vide au choix du mystère de l'intimité de Monika sur la chanson de Rodriguez Crucify your mind, c'est à pleurer et à regarder sans étanchement possible de la soif de connaître ce qui l'habite ou dit autrement, peut-on lire dans le regard dit miroir de l'âme, le mystère insondable de celle-ci ? peut-on plonger dans ce regard pour une apnée infinie, une empathie de fusionce regard face caméra est extraordinairement plein ou vide au choix du mystère de l'intimité de Monika sur la chanson de Rodriguez Crucify your mind, c'est à pleurer et à regarder sans étanchement possible de la soif de connaître ce qui l'habite ou dit autrement, peut-on lire dans le regard dit miroir de l'âme, le mystère insondable de celle-ci ? peut-on plonger dans ce regard pour une apnée infinie, une empathie de fusion
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commentaire : Le regard de Monika
Extrait de l'émission Les Nouveaux chemins de la connaissance de Adèle Van Reeth. sur France Culture. Elle reçoit A. Bergala professeur à la Femis et auteur d'une étude sur Monika parue aux é...
commentaires sur ce regard de Monika (Bergman, Godard, Breillat, Bergala)
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SUGAR MAN : Le parcours extraordinaire de Sixto Rodriguez
Une des histoires les plus étonnantes de l'histoire du rock ! Avec la Star légendaire Sixto Rodriguez, c'est un véritable miracle qui se produisit, à retardement...
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L'HISTOIRE DE SIXTO RODRIGUEZ !
Sûrement l'une des histoires les plus folles et insolites de l'histoire de la musique, celle de : Sixto Rodriguez. si tu veux voir le film sur Sixto Rodriguez (incroyable) : https://amzn.to/2RfSXnU
Chansons de Sixto Diaz Rodriguez
Sugar man, won't you hurry Sugar man, voudrais-tu te dépêcher
Sugar man, won't you hurry Sugar man, voudrais-tu te dépêcher 'Cos I'm tired of these scenes Car je suis fatigué de ces histoires For a blue coin won't you bring back Pour une pilule bleue, ne veux tu pas ramener All those colours to my dreams? Toutes ces couleurs à mes rêves?
Silver magic ships you carry Toi, le bateau magique et argenté tu transportes Jumpers, coke, sweet Mary Jane Drogue, cocaïne et cette chère Marijuana
Sugar man met a false friend Sugar man, j'ai rencontré un faux ami On a lonely dusty road Sur une route poussiéreuse et isolée Lost my heart when I found it J'ai perdu mon cœur, quand je l'ai retrouvé It had turned to dead black coal Il s'était transformé en charbon noir inanimé
Silver magic ships you carry Toi le bateau magique argenté, tu transportes Jumpers, coke, sweet Mary Jane Drogue, cocaïne et cette chère Marijuana
Sugar man you're the answer Sugar man, tu es la réponse That makes my questions disappear Qui fait disparaître mes questions Sugar man 'cos I'm weary Sugar man, car je suis las Of those double games I hear De ces double-jeux dont j’entends parler
Sugar man, sugar man, sugar man, sugar man Sugar man, sugar man, sugar man
Sugar man, won't you hurry Sugar man, voudrais-tu te dépêcher 'Cos I'm tired of these scenes Car je suis fatigué de ces histoires For a blue coin won't you bring back Pour une pilule bleue, ne veux tu pas ramener All those colours to my dreams? Toutes ces couleurs à mes rêves?
Silver magic ships you carry Toi, le bateau magique et argenté tu transportes Jumpers, coke, sweet Mary Jane Drogue, cocaïne et cette chère Marijuana
Sugar man met a false friend Sugar man, j'ai rencontré un faux ami On a lonely dusty road Sur une route poussiéreuse et isolée Lost my heart when I found it J'ai perdu mon cœur, quand je l'ai retrouvé It had turned to dead black coal Il s'était transformé en charbon noir inanimé
Silver magic ships you carry Toi le bateau magique argenté, tu transportes Jumpers, coke, sweet Mary Jane Drogue, cocaïne et cette chère Marijuana
Sugar man you're the answer Sugar man, tu es la réponse That makes my questions disappear Qui fait disparaître mes questions
Crucify your mind Crucifie ton esprit
Was it a huntsman or a player Était-ce un chasseur ou un joueur That made you pay the cost Qui t'a fait payer le prix fort That now assumes relaxed positions Qui prend maintenant des positions confortables And prostitutes your loss? Et prostitue ta perte ? Were you tortured by your own thirst As-tu été torturée par ta propre soif In those pleasures that you seek Dans ces plaisirs que tu recherches That made you Tom the curious Qui a fait de toi Tom le curieux That makes you James the weak? Qui fait de toi James le fragile ?
And you claim you got something going Et tu prétends que tu as quelque chose à venir Something you call unique Quelque chose que tu dis unique But I've seen your self-pity showing Mais j'ai vu ton propre apitoiement As the tears rolled down your cheeks Alors que les larmes coulaient sur tes joues
Soon you know I'll leave you Tu sais que je te quitterai bientôt And I'll never look behind Et je ne regarderai jamais derrière 'Cos I was born for the purpose Parce que je suis né dans le but That crucifies your mind De crucifier ton esprit So con, convince your mirror Alors convaincs ton miroir As you've always done before Comme tu l'as toujours fait Giving substance to shadows Donnant de la substance aux ombres Giving substance ever more Donnant de la substance toujours plus
And you assume you got something to offer Et tu crois que tu as quelque chose à offrir Secrets shiny and new De nouveaux secrets brillants But how much of you is repetition Mais quelle part de toi est répétition That you didn't whisper to him too Que tu ne lui as pas aussi chuchoté
I wonder how many times you've been had Je me demande combien de fois tu t'es fait avoir
I wonder how many times you've been had Je me demande combien de fois tu t'es fait avoir And I wonder how many plans have gone bad Et je me demande combien de projets ont mal tourné I wonder how many times you had sex Je me demande combien de fois tu as eu des relations sexuelles I wonder do you know who'll be next Je me demande si tu sais qui sera la prochaine I wonder, l wonder, wonder I do Je me demande, je me demande, je me demande
I wonder about the love you can't find Je me pose des questions sur l'amour que tu ne peux trouver And I wonder about the loneliness that's mine Et je m'interroge sur la solitude qui est mienne I wonder how much going have you got Je me demande combien de chemin tu as parcouru And I wonder about your friends that are not Et je me questionne sur tes amis qui ne le sont pas I wonder I wonder I wonder I do Je me demande, je me demande, je me demande
I wonder about the tears in children's eyes Je m'interroge sur les larmes dans les yeux des enfants And I wonder about the soldier that dies Et je me pose des questions sur les soldats qui meurent I wonder will this hatred ever end Je me demande si cette haine finira un jour I wonder and worry my friend Je me questionne et m'inquiète mon ami I wonder I wonder wonder don't you? Je me demande, je me demande, je me demande, pas toi?
I wonder how many times you been had Je me demande combien de fois tu t'es fait avoir And I wonder how many dreams have gone bad Et je me demande combien de rêves ont mal tourné I wonder how many times you've had sex Je me demande combien de fois tu as eu des relations sexuelles I wonder do you know who'll be next Je me demande si tu sais qui sera la prochaine I wonder l wonder wonder I do Je me demande, je me demande, je me demande
Rich Folks Hoax La mascarade des riches
The moon is hanging in the purple sky La lune est suspendue dans le ciel violet The baby's sleeping while its mother sighs Le bébé dort pendant que sa mère soupire Talking 'bout the rich folks Parlant des gens riches Rich folks have the same jokes Les gens riches ont les mêmes blagues And they park in basic places Et ils se garent aux endroits habituels
The priest is preaching from a shallow grave Le prêtre prêche depuis une tombe peu profonde He counts his money, then he paints you saved Il compte son argent, puis il vous annonce sauvé Talking to the young folks Parlant des jeunes gens Young folks share the same jokes Les jeunes gens ont les mêmes blagues But they meet in older places Mais ils se rencontrent dans des endroits plus vieux
So don't tell me about your success Donc ne me parle pas de ton succès Nor your recipes for my happiness Ni de tes recettes pour mon bonheur Smoke in bed Fumée au lit I never could digest Que je ne pourrais jamais digérer Those illusions you claim to have going Ces illusions que tu prétends avoir fait disparaître
The sun is shining, as it's always done Le soleil brille, comme il l'a toujours fait Coffin dust is the fate of everyone La poussière de cercueil est le destin de tout le monde Talking 'bout the rich folks Parlant des gens riches The poor create the rich hoax Les pauvres créent la mascarade des riches And only late breast-fed fools believe it. Et seulement les idiots y croient
So don't tell me about your success Donc ne me parle pas de ton succès Nor your recipes for my happiness Ni de tes recettes pour mon bonheur Smoke in bed Fumée au lit I never could digest Que je ne pourrais jamais digérer Those illusions you claim to have going Ces illusions que tu prétends avoir fait disparaître
I think of you Je pense à toi
Just a song we shared, I'll hear Juste une chanson que vous avions partagé, que j'entends Brings memories back when you were here Me rappelle les souvenirs de quand tu étais là Of your smile, your easy laughter De ton sourire, de ton rire facile Of your kiss, those moments after De tes baisers, ces moments après I think of you, Je pense à toi, and think of you et pense à toi and think of you. et pense à toi.
Of the dreams we dreamt together De nos rêves que nous avons rêvés ensemble Of the love we vowed would never De l'amour que nous avons juré ne jamais Melt like snowflakes in the sun Fondre comme des flocons de neige au soleil My days now end as they begun Mes jours désormais finissent comme ils commencent With thoughts of you, Avec des pensées de toi and I think of you et je pense à toi and think of you. et je pense à toi.
Down the streets I walked with you Dans les rues que j'ai parcourues avec toi Seeing others doing things we do Voyant les autres faisant les choses que nous avons faites Now these thoughts are haunting me Désormais ces pensées me hantent Of how complete I used to be De combien j'étais complet And in these times that we're apart Et dans ces moments où nous sommes séparés I'll hear this song that breaks my heart J'entends cette chanson qui brise mon coeur And think of you Et pense à toi And I think of you Et pense à toi And think of you Et pense à toi and think of you et pense à toi And I do Et je le fais
Sandrevan Lullaby - Lifestyles Berceuse de Sandrevan - Modes de vie
The generals hate holidays Les généraux détestent les vacances Others shoot up to chase the sun blues away D'autres s'élancent pour chasser le blues du soleil Another store front church is open Une autre église de façade est ouverte Sea of neon lights, a boxer his shadow fights Une mer de néons lumineux, un boxeur se bat avec son ombre Soldier tired and sailor broken Soldat fatigué et marin brisé Winter's asleep at my window L'hiver est endormi à ma fenêtre Cold wind waits at my door Le vent froid attend à ma porte(/o) She asks me up to her place Elle me demande de monter chez elle But I won't be down anymore Mais je n'en n'aurais plus l'envie
Judges with metermaid hearts Les juges aux coeurs de sirènes Order super market justice starts La justice aux ordres des supermarchés Frozen children inner city Les enfants gelés du centre-ville Walkers in the paper rain Les marcheurs sous la pluie de papier Waiting for those knights that never came Attendant ces chevaliers qui ne sont jamais venus The hi-jacked trying so hard to be pretty L'homme détourné tentant tant bien que mal d'être beau
Night rains tap at my window La pluie nocturne tape à ma fenêtre Winds of my thoughts passing by Les vents de mes pensées passent She laughed when I tried to tell her Elle a ri quand j'ai essayé de lui dire Hello only ends in goodbye Les Bonjour ne se terminent qu'en Au Revoir
America gains another pound L'Amérique gagne une autre livre Only time will bring some people around Seul le temps permettra à certains de changer d'avis Idols and flags are slowly melting Les idoles et drapeaux fondent lentement Another shower of rice Une autre pluie de riz To pair it for some will suffice Pour certains il suffit de l'associer The mouthful asks for second helpings La bouche demande une seconde aide
Moonshine pours through my window La lumière de la lune coule à travers ma fenêtre The night puts it's laughter away La nuit met ses rires de côté Clouds that pierce the illusion Des nuages qui percent l'illusion That tomorrow would be as yesterday Que demain sera comme hier
Cause
Cause I lost my job two weeks before Christmas And I talked to Jesus at the sewer And the Pope said it was none of his God-damned business While the rain drank champagne Parce que j'ai perdu mon travail deux semaines avant Noël Et j'ai parlé à Jésus par l'égout Et le Pape a dit que je cela ne le regardait pas Pendant que la pluie buvait du champagne
My Estonian Archangel came and got me wasted Cause the sweetest kiss I ever got is the one I've never tasted Oh but they'll take their bonus pay to Molly McDonald, Neon ladies, beauty is that which obeys, is bought or borrowed Mon archange estonien est venu et m'a fait perdre la tête Parce que le baiser le plus doux que j'ai jamais eu est celui que je n'ai jamais goûté Oh mais ils donneront leur prime à Molly McDonald, Femmes néons, la beauté est celle qui obéit, s'achète ou s'emprunte
Cause my heart's become a crooked hotel full of rumours But it's I who pays the rent for these fingered-face out-of-tuners And I make 16 solid half hour friendships every evening Parce que mon cœur est devenu un hôtel tordu plein de rumeurs Mais c'est moi qui paie le loyer pour ces talents vertueux désaccordés Et je me fais 16 amitiés solides d'une demi-heure tous les soirs
Cause your queen of hearts who is half a stone And likes to laugh alone is always threatening you with leaving Oh but they play those token games on Willy Thompson And give a medal to replace the son of Mrs. Annie Johnson Parce que ta reine de cœur qui est à demi pierre Et celui qui aime rire tout seul est toujours en train de te menacer de partir Oh, mais ils jouent à ces jeux symboliques sur Willy Thompson Et donner une médaille pour remplacer le fils de Mme Annie Johnson
Cause they told me everybody's got to pay their dues And I explained that I had overpaid them So overdued I went to the company store And the clerk there said that they had just been invaded So I set sail in a teardrop and escaped beneath the doorsill Parce qu'ils m'ont dit que tout le monde doit payer son dû Et j'ai expliqué que je les avais surpayés J'ai tellement exagéré que je suis allé au magasin de la compagnie Et le greffier a dit qu'ils venaient d'être envahis Alors j'ai mis les voiles dans une larme et je me suis échappé sous le seuil de la porte
Cause the smell of her perfume echoes in my head still Cause I see my people trying to drown the sun In weekends of whiskey sours Cause how many times can you wake up in this comic book and plant flowers? Parce que l'odeur de son parfum résonne encore dans ma tête Parce que je vois mon peuple essayer de noyer le soleil Dans des week-ends submergé de Whisky Parce que combien de fois peux-tu te réveiller dans cette BD et planter des fleurs ?
anglais
Paroles originales
Like Janis
And you measure for wealth by the things you can hold.
And you measure for love by the sweet things you're told.
And you live in the past or a dream that you're in.
And your selfishness is your cardinal sin.
And you want to be held with highest regard.
It delights you so much, if he's trying so hard.
And you try to conceal your ordinary way
with a smile or a shrug or some stolen cliché.
But don't you understand, and don't you look about,
I'm trying to take nothing from you.
So why should you act so put out for me?
'Cause emotionally you're the same basic trip,
and you know that I know of the times that you slip.
So don't try to impress me, you're just pins and paint.
And don't try to charm me with things that you ain't.
And don't try to enchant me with your manner of dress,
'cause a monkey in silk is a monkey no less.
So measure for measure, reflect on my said,
and when I won't see you, then measure it dead.
'Cause don't you understand, and don't you look about,
I'm trying to take nothing from you.
So why should you act so put out,
and sit there in wonder and doubt, for me ?
français
Traduction
Comme Janis
Et tu mesures la richesse à ce que tu peux saisir.
Et tu mesures l'amour aux flatteries qu'on t'adresse.
Et tu vis dans le passé, ou le rêve où tu te trouves.
Et ton égoisme est ton péché capital.
Et tu veux être tenue en la plus haute estime.
Tu aimes vraiment trop ça, quand il rame pour toi.
Et tu essayes de cacher ta médiocrité d'un sourire,
d'un haussement d'épaule, de clichés volés.
Mais comprends-le, regarde autour de toi,
je ne veux rien te prendre.
Alors pourquoi me jouer la comédie de la contrariété ?
Parce que côté émotion tu es toujours la même rengaine,
et tu sais que je les connais, ces moments où tu dérapes.
Ne me prends pas de haut, sans tes jambes et ton maquillage tu n'es rien.
Et n'essaye pas de m'avoir avec ce que tu n'es pas.
Et n'essaye pas de m'embobiner avec tes jolies robes,
un singe reste un singe, même dans du satin.
c'est comme du Shakespeare1, pèse bien mes paroles,
quand je ne te verrai plus notre histoire sera morte.
Mais comprends-le, regarde autour de toi,
je ne veux rien te voler.
Alors pourquoi prendre l'air contrariée,
pourquoi tant de questions et de doutes, juste pour moi ?
jeu de mot sur "measure". Le reste de la phrase est une allusion à un dialogue de la pièce "Measure for mesure" de Shakespeare
Embarque sur ma musique
Est-ce qu'un refrain doux-amer
t'a déjà donné la fièvre ?
Est-ce que tu as déjà embrassé le soleil,
marché entre les gouttes ?
Alors embarque donc sur ma musique
et mes chansons te libèreront.
Alors grimpe donc sur ma musique
et puis saute dans le vide avec moi.
Il y avait cette fille qui s'appelait Noël1,
elle buvait de l'or2, je te l'ai déjà dit ?
Elle n'était pas dure à attraper,
mais plutôt dure à tenir
Alors embarque donc sur ma musique
et mes chansons te libèreront.
Alors grimpe donc sur ma musique
et puis saute dans le vide avec moi.
Tu as déjà erré dans les ténèbres,
l'esprit jamais en paix ?
Quand tu te réveillais après minuit
dans les ruines de tes illusions3.
Alors embarque donc sur ma musique
et mes chansons te libèreront.
Alors grimpe donc sur ma musique
et puis saute dans le vide avec moi.
1. Il y a une chanson "My name is Christmas Carol" (jeu de mot entre "Carol" le prénom et le chant) interprétée entre autres par Ewing Skip en 1995. Peut-être une allusion à une version des années 70?
2. je ne vois pas trop l'allusion. Au moyen âge l'or était considéré comme un élixir de vie. Les dames nobles en buvaient, ce qui n'arrangeait pas vraiment leur santé d’ailleurs
3. lit. "tu réalisais que tes cygnes s'étaient changés en oies". "all swans are geeses" s'emploie pour parler du fait d'idéaliser des gens ou des situations
Ce n'est pas une chanson, c'est une explosion (coup de gueule)
ou le blues de notre Société
Le maire cache le taux de criminalité,
la femme du conseil hésite,
le public devient furieux, mais oublie la date du vote,
l'homme de la météo qui se plaint, avait prévu du soleil, mais il pleut.
Tout le monde est en train de protester, le petit ami continue d'insinuer, que tu n'es pas comme les autres.
Les poubelles ne sont pas collectés, les femmes ne sont pas protégées.
Les politiciens utilisent, le peuple qui est abusé.
La mafia devient de plus en plus grande, comme la pollution dans la rivière.
Et tu me dis que c'est là qu'on vit.
Je me réveille ce matin avec une douleur dans ma tête,
J'ai éparpillé mes vêtements et je suis tombé du lit,
j'ai ouvert la fenêtre pour écouter les nouvelles,
mais tout ce que j'ai entendu , c'est le Blues de notre Société.
Les ventes d'armes explosent, les femmes au foyer trouvent la vie ennuyeuse.
Le divorce est la seule issue, fumer donne le cancer.
Ce système va tomber bientôt, sur une air de jeune énervé,
et c'est un fait réel et concret.
Le pape taxe le peuple, la liberté vient des impôts.
Les adolescentes sont coincées, buvant au feu rouge.
Mettent des mini-jupes pour flirter, je ne peux pas m'arrêter donc je suis blessé.
La vieille fille vend son vieux coffre sans espoir(jeu de mots coffre/poitrine).
L'adultère se joue dans la cuisine, les flics sectaires (racistes) ce n'est pas une fiction.
Le petit mec se fait enfler, les fils et l'argent enrôlés.
vivant d'une pièce à l'heure, nouvelle guerre dans le 'Far East' (Est de l'Asie) .
Peux-tu passer le test de Rorschach ? (test d'évaluation psy)
C'est un bordel (histoire sans fin), c'est une estimation éclairée.
Bien, franchement, je ne pourrais pas m'en ficher moins.
Je m’échapperai. I’ll Slip Away
Et j’oublierai la fille qui disait non
Ensuite je dirai à qui je veux ou je vais
Et j’oublierai tout tes mensonges et tes tromperies
Et tes tentatives pour le faire discrètement
Peut être aujourd’hui,
Je m’échapperai
Et tu peux garder tes symboles de réussite
Ensuite je poursuivrai mon propre bonheur
Et tu peux garder tes souvenirs et ta routine
Ensuite j’irai réparer mes rêves brisés
Peut être aujourd’hui,
Je m’échapperai
Parce que tu étais sur moi depuis trop longtemps
Et depuis trop longtemps tu étais ma priorité
Maintenant je suis fatigué de mentir et réessayer me rend malade
Parce que j’ai oublié qui j’étais réellement
Et je ne choisis pas d’être comme eux
Et si cela t’ennuies et que tu te sens seule
Ou que tu exprimes ton désagrément
Je me fous que tu ai tort ou raison
Je m’en fous parce que tu verras, je serai parti
Peut être aujourd’hui,
Je m’échapperai
Peut être aujourd’hui,
Peut être aujourd’hui,
Peut être aujourd’hui,
Je m’échapperai
Sixto Rodriguez était moins l’homme d’un succès, celui du film, que l’artisan de multiples échecs, devenus petites pierres d’un immense édifice social, politique et humaniste. C’est ça, une chanson pop : un petit rien qui deviendra, sans que qui que ce soit n’ait son mot à dire, sans logique et sans évidence, un immense tout. Peut-être.
Hallelujah Leonard Cohen
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Leonard Cohen - Hallelujah (Live In London)
"Hallelujah" by Leonard Cohen - Live In London Listen to Leonard Cohen: https://LeonardCohen.lnk.to/listenYD Watch more Leonard Cohen videos: https://LeonardCohen.lnk.to/listenYD/youtube Subscribe ...
Leonard Cohen
Hallelujah
Now I've heard there was a secret chord J'ai entendu dire qu'il y avait un accord secret That David played, and it pleased the Lord Que David* jouait et ça plaisait au Seigneur But you don't really care for music, do you ? Mais tu ne t'intéresses pas vraiment à la musique, n'est-ce pas ? It goes like this Ça fait comme ça, The fourth, the fifth La quarte, la quinte The minor fall, the major lift L'accord mineur tombe et le majeur monte The baffled king composing Hallelujah Le roi perplexe composant Alléluia
Hallelujah...
Your faith was strong but you needed aproof Ta foi était forte mais tu avais besoin d'une preuve You saw her bathing on the roof Tu l'as vue se baigner sur le toit Her beauty and the moonlight overthrew you Sa beauté et le clair de lune t'ont renversé She tied you Elle t'a attaché To a kitchen chair À une chaise de cuisine She broke your throne, and she cut your hair Elle a brisé ton trône, et t'a coupé les cheveux And from your lips she drew the Hallelujah Et de tes lèvres elle a tiré l'Alléluia
Hallelujah...
You say I took the name in vain Tu dis que j'utilise le Nom* en vain I don't even know the name Mais je ne connais même pas le Nom But if I did, well really, what's it to you ? Mais si je le faisais, bon vraiment, qu'est-ce que ça peut te faire ? There's a blaze of light Il y a un éclat de lumière In every word Dans chaque mot It doesn't matter which you heard Qu'importe celui que tu as entendu The holy or the broken Hallelujah Le saint Alléluia ou celui écorché
Hallelujah...
I did my best, it wasn't much J'ai fait de mon mieux, ce n'était pas beaucoup I couldn't feel, so I tried to touch Je ne pouvais pas sentir, alors j'ai essayé d'effleurer I've told the truth, I didn't come to fool you J'ai dit la vérité, je ne suis pas venu pour te duper And even though Et bien que It all went wrong Tout ait mal tourné I'll stand before the Lord of Song Je me tiendrai devant le seigneur de la chanson With nothing on my tongue but Hallelujah Avec rien d'autre à mes lèvres qu'Alléluia
Hallelujah...
__________
Leonard Cohen a écrit 15 versions de cette chanson, parlant de religion de foi en général ou encore de sexe
Celle-ci est la première enregistrée (enfin il semble) Si vous voulez voir d'autres versions allez sur ce lien qui vous montrera la version la plus connue de nos jours interprété par Rufus Wrainwright ( Hallelujah) les paroles sont néanmoins toujours celles L. Cohen.
Hallelujah* (Alléluia) : mot hébraïque signifiant "Louez Jéhovah" (un des nom de Dieu) il est prononcé pour exprimer l'allégresse des fidèles (Halle lu : louez le; Jah : Jehovah)
Et de tes lèvres elle a tiré l'Alléluia* : c'est une métaphore sexuelle qui évoque le soupir des amants
Le Nom : Jéhovah (dieu) qui d’après les 10 commandements ne doit pas être utilisé
Hallelujah (Alleluia)
I've heard there was a secret chord J'ai entendu dire qu'il y avait un accord secret That David played and it pleased the Lord Que David jouait et cela plaisait au Seigneur But you don't really care for music, do you ? Mais tu ne t'interresses pas vraiment à la musique, n'est-ce pas ? It goes like this, the fourth the fifth Ça faisait ainsi, le quatrième et le cinquième The minor fall and the major lift Le mineur descend et le majeur monte The baffled king composing Hallelujah Le roi déconcerté composant Alleluia
(Chorus) (Refrain) Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah Alleluia, Alleluia, Alleluia, Alleluia
Your faith was strong but you needed proof Ta foi était forte mais tu avais besoin de preuves You saw her bathing on the roof Tu l'as vue se baigner sur le toit Her beauty and the moonlight overthrew you Sa beauté et la lumière de la lune t'ont renversé She tied you to a kitchen chair Elle t'a attaché à une chaise de cuisine She broke your throne, she cut your hair Elle a brisé ton trône, et t'a coupé les cheveux And from your lips she drew the Hallelujah Et de tes lèvres elle a dessiné l'Alleluia
(Chorus) (Refrain) Maybe I have been here before Peut-être que je suis passé par là I know this room, I've walked this floor Je connais cette pièce, j'ai marché sur ce plancher I use to live alone before I knew you J'avais l'habitude de vivre seul avant de te connaître I've seen your flag on the marble arch J'ai vu ton drapeau sur l'arc (de triomphe) de marbre Love is not a victory march L'amour n'est pas une marche victorieuse It's a cold and it's a broken Hallelujah C'est un Alleluia froid et brisé
(Chorus) (Refrain)
There was a time you let me know Il fut un temps, tu me laissais savoir What's really going on below Ce qui se passait vraiment en dessous But now you never show it to me, do you ? Mais maintenant tu ne me le montres plus, n'est-ce pas ? And remember when I moved in you Et souviens toi quand j'ai emmenagé chez toi. bougé en toi And the holy dove was moving too Et que la sainte colombe bougeait aussi And every breath we drew was Hallelujah Et chacune de nos respirations était un Alleluia
(Chorus) (Refrain)
Maybe there's a God above Peut-être qu'il y a un Dieu en haut And all I ever learned from love Et tout ce que j'ai appris de l'amour Was how to shoot at someone who outdrew you Etait comment blesser l'autre avant qu'il ne le fasse (comment tirer sur quelqu'un qui te renverse) And it's not a cry you can hear at night Et ce n'est pas un sanglot que tu peux entendre la nuit It's not somebody who's seen the light Ce n'est pas quelqu'un qui a vu la lumière It's a cold and it's a broken Hallelujah C'est un Alleluia froid et brisé
(Chorus) (X2) (Refrain) (X2)
Paroles de la chanson Hallelujah
(Traduction)
par Léonard Cohen
Il paraît qu’un accord mystérieux
Que jouait David plaisait à Dieu
Mais la musique ne t’intéresse pas, n’est-ce pas ?
Ça fait comme ça :
La quarte, la quinte,
Le mineur tombe, le majeur monte,
Le roi surpris composant Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Tu voulais des preuves malgré ta foi.
Quand elle se baigna sur le toit
Sa beauté au clair de lune te subjugua
A un tabouret elle te lia
Ton trône brisa, tes cheveux coupa,
Et de tes lèvres tira cet Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Je suis déjà venu m’étendre
Et j’ai marché dans cette chambre.
Car je vivais seul avant de te connaître.
Sur le porche j’ai vu ton fanal.
L’amour n’est pas marche triomphale.
C’est un froid et c’est un meurtri Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Jadis, tu ne me cachais pas
Ce qui se passe ici en bas,
Mais maintenant ce n’est plus le cas, n’est-ce pas ?
Souviens toi, lorsqu’en toi j’entrais
De même la colombe sacrée
Chacun de nos râles était Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Bien, il y a peut-être un dieu là-haut
Mais tout ce que j'ai appris de l'amour
Était comment tuer quelqu'un qui t'as surpassé
Ce ne sont pas des pleurs que tu entends la nuit
Ce n'est pas quelqu'un qui a vu la lumière
C'est un alléluia froid et brisé
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Tu dis qu'en vain j’ai pris le nom
Mais je ne connais pas le nom
Et puis, qu’est-ce que ça peut te faire, au fond ?
Dans chaque mot brille une flamme
Et qu’importe que l’on proclame
Le sacré ou le meurtri Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
A faire de mon mieux j’ai cherché
Ne pouvant sentir, j’ai touché
Je t’ai dit vrai : je n’suis pas venu tricher.
Tout est allé mal et pourtant
Je viens devant le Dieu du Chant
Sans rien d’autre à mes lèvres que Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia Alléluia
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Now I've heard there was a secret chord That David played, and it pleased the Lord But you don't really care for music, do you? It goes like...
"Hallelujah", dans sa version complète, est un peu plus explicite, voire crue. S'il reste possible de comprendre le texte à divers niveaux, il semble tout à fait imaginable d'en rester à l'interprétation la plus directe et simple : les mots de l'ancien amant à celle qu'il venait visiter dans un "lieu de rencontre" où les pratiques relèvent plus du secret que du sacré. Je dois avouer que réaliser cette traduction a pour moi un peu démythifié cette chanson grandiose, qu'il faut absolument écouter chantée par Léonard Cohen (les reprises sont, pour certaines, magnifiques, mais dépouillent un peu la chanson de son mystère et de son ambiguïté...).
La Spiritualité et la Référence Biblique
Ouverture :
"Now I've heard there was a secret chord that David played, and it pleased the Lord."
Les paroles commencent par une référence directe au roi David de la Bible, qui jouait de la musique pour apaiser l'âme de Dieu. Cette ouverture pose immédiatement un ton de spiritualité et de mysticisme, suggérant que la musique elle-même peut être un moyen de se connecter au divin.
Résonance Émotionnelle :
"But you don't really care for music, do you?"
Cohen juxtapose l'appréciation divine de la musique avec l'indifférence humaine, créant un contraste entre le sacré et le profane. Cette ligne exprime une déconnexion émotionnelle et met en lumière la difficulté de trouver une résonance spirituelle dans un monde souvent indifférent.
La Lutte et la Résilience
Lutte Intérieure :
"It goes like this, the fourth, the fifth, the minor fall, the major lift."
Cette ligne décrit une progression musicale tout en symbolisant les hauts et les bas de la vie. Les termes "minor fall" et "major lift" représentent les moments de désespoir et de triomphe, reflétant la nature fluctuante de l'existence humaine.
Refrain :
"Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah."
Le refrain, avec sa répétition du mot "Hallelujah", qui signifie "loué soit Dieu", est à la fois un cri de désespoir et un chant de célébration. Cette dualité capture la complexité des émotions humaines face aux défis de la vie, où la gratitude et la douleur peuvent coexister.
L'Amour et la Perte
Amour Compliqué :
"Your faith was strong but you needed proof, you saw her bathing on the roof."
Les paroles font référence à l'histoire biblique de David et Bethsabée, symbolisant la tentation et la faiblesse humaine. La foi et la recherche de preuves illustrent la tension entre la conviction spirituelle et le désir humain. Cela reflète les complications et les luttes dans les relations amoureuses.
La Trahison et la Douleur :
"She tied you to a kitchen chair, she broke your throne, and she cut your hair."
Cette image puissante combine des éléments de soumission, de trahison et de perte de pouvoir. Elle fait allusion à l'histoire de Samson et Dalila, où Dalila trahit Samson en coupant ses cheveux, la source de sa force. Cette métaphore souligne la vulnérabilité et la douleur inhérentes aux relations amoureuses.
La Quête de Sens
Recherche Spirituelle :
"I've seen your flag on the marble arch, but love is not a victory march."
Les paroles expriment un désillusionnement avec les idéaux romantiques et spirituels. L'amour n'est pas une conquête triomphante mais un voyage ardu et complexe. Cette ligne invite à une réflexion sur la véritable nature de l'amour et de la foi, qui sont souvent remplis de défis et de sacrifices.
Reconnaissance des Faiblesses :
"It's a cold and it's a broken Hallelujah."
Cohen reconnaît la fragilité et l'imperfection de l'expression de la foi et de l'amour. Le "Hallelujah" est froid et brisé, symbolisant les moments de doute, de perte et de désespoir. Cette ligne capture la réalité brutale de la condition humaine, où la foi et l'amour sont souvent marqués par des épreuves.
L'Acceptation et la Réconciliation
Résilience :
"Maybe there's a God above, but all I've ever learned from love was how to shoot somebody who outdrew you."
Les paroles montrent une résilience face aux luttes et aux déceptions. L'expérience de l'amour, bien que souvent douloureuse, est aussi une source d'apprentissage et de croissance personnelle. Cette ligne reflète une acceptation des réalités du monde, tout en maintenant une quête continue de sens et de rédemption.
Paix Intérieure :
"And even though it all went wrong, I'll stand before the Lord of Song with nothing on my tongue but Hallelujah."
Cohen conclut avec une déclaration de paix et de soumission. Malgré toutes les erreurs et les échecs, il se présente devant Dieu avec une humble reconnaissance. Cette ligne souligne la réconciliation avec soi-même et avec le divin, montrant que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours place pour la gratitude et l'espoir.
Résonance Émotionnelle et Universelle
"Hallelujah" de Leonard Cohen résonne profondément avec les auditeurs grâce à ses thèmes universels de lutte, de recherche de sens, d'amour et de rédemption. La chanson capture la complexité des émotions humaines et offre une réflexion poignante sur la condition humaine.
Avec sa mélodie envoûtante et ses paroles introspectives, "Hallelujah" invite les auditeurs à explorer leurs propres expériences de foi, d'amour et de lutte. La chanson rappelle que, malgré les défis et les moments de désespoir, il est possible de trouver de la beauté et du sens dans la résilience et la persévérance.
En fin de compte, "Hallelujah" de Leonard Cohen est une exploration profonde et émotive de la spiritualité et de l'amour, capturant la beauté et la complexité des émotions humaines face aux défis de la vie. La chanson reste un témoignage puissant de la capacité de l'esprit humain à trouver la rédemption et l'espoir dans les moments les plus sombres.
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Hallelujah de Leonard Cohen : un hymne ambivalent
C'est une chanson triste et joyeuse, sacrée et profane. Hallelujah est un hymne étrange et ambivalent, une ode à la musique et à ses pouvoirs mystérieux.
C'est une chanson triste et joyeuse, sacrée et profane
https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/hallelujah-de-leonard-cohen-un-hymne-ambivalent-2060630
C'est une chanson triste et joyeuse, sacrée et profane. Hallelujah est un hymne étrange et ambivalent, une ode à la musique et à ses pouvoirs mystérieux.
« Il paraît qu’un accord mystérieux que jouait David plaisait à Dieu. Mais la musique ne t’intéresse pas, n’est-ce pas ? Ça fait comme ça : la quarte, la quinte, le mineur tombe, le majeur monte, Le roi perplexe composant Alléluia. »
A qui Leonard Cohen s’adresse-t-il quand il évoque cet épisode tiré de la Bible ? La première strophe d’Hallelujah fait référence à David, le roi musicien, mais le reste de la chanson s’éloigne de la religion. Au fur et à mesure, on comprend que Leonard Cohen évoque une femme qu’il a connue, qu’il a aimée et qu’il ne voit plus. C’est certainement à elle qu’il s’adresse depuis le début de la chanson. Dans certaines versions "live" de ce titre, il lui rappelle quelques moments intimes où ensemble ils profanaient le verbe sacré dans la joie. Sur une mélodie ascendante évoquant tout à la fois un regard porté avec espoir vers le ciel mais aussi la jouissance il déclame « Je me souviens, lorsque j’entrais en toi, de même la colombe sacrée, chacun de nos râles chantaient Alléluia. »
La musique suit le texte et comme lui, elle est aussi ambivalente. Alléluia, le seul mot du refrain est baigné d’accords mineurs qui lui donnent un caractère mélancolique. L’harmonie très simple pourrait être celle d’une banale chanson amoureuse et pourtant, le timbre de l’harmonium et le chœur de femmes nous font immanquablement penser à un chant gospel. Cet Alléluia est une sombre réjouissance ou une douce litanie, un chant méditatif assurément, qui nous touche au plus profond, tels les hymnes qu’un compositeur classique comme Edward Elgar dédiait jadis à Dieu.
Parmi les artistes qui ont repris le seul titre numéro 1 des ventes en France de Leonard Cohen, on ne compte pas seulement les cordes du Royal Philharmonic Orchestra. Il y a aussi Bob Dylan, Bon Jovi, Rufus Wainwright sans oublier John Cale et son enregistrement de 1991 qui inspire à un ange nommé Jeff Buckley sa propre reprise épurée et des accords plus mystérieux encore, joués à la guitare électrique.
Aujourd’hui il est fou de se dire que la maison de disque CBS avait dans un premier temps refusé de produire cette chanson, considérant que l’album Various Positions était mal mixé et trop intimiste. Il aura fallu qu’un petit label texan donne pour la première fois une chance à cette chanson, triste et joyeuse, sacrée et profane à la fois, pour que des années plus tard Jeff Buckley chante comme un rituel, en rappel de ses concerts, cette confession musicale qui fait comme ça : la quarte, la quinte, le mineur tombe, le majeur monte, Leonard Cohen composant Hallelujah.
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Hallelujah de Leonard Cohen : l'histoire secrète d'un titre mythique
VIDÉOS - Avant de devenir un hymne universel psalmodié lors de nombreuses cérémonies, le titre Hallelujah, dont la première version paraît en 1984, a longtemps été ignoré du grand public. ...
https://www.lefigaro.fr/musique/2016/11/11/03006-20161111ARTFIG00094--hallelujah-de-leonard-cohen-l-histoire-secrete-d-un-titre-mythique.php
VIDÉOS - Avant de devenir un hymne universel psalmodié lors de nombreuses cérémonies, le titre Hallelujah, dont la première version paraît en 1984, a longtemps été ignoré du grand public. Retour sur la trajectoire extraordinaire de cette chanson.
Il s'agit sans doute de la prière profane la plus populaire de l'histoire de la musique.Tout commence à l'orée des années 80. Au moment d'entamer son septième album, Leonard Cohen traverse une crise artistique majeure. Le chanteur peine à se reconvertir et craint plus que tout d'apparaître aux yeux des fans comme désuet. Recent Songs, son album le plus classique, qui sort en 1979, ne marche pas. Cohen entre alors dans une période de remise en question qui le pousse à reconfigurer en profondeur son écriture.
C'est dans ce contexte tourmenté que l'artiste accouche dans la douleur de la première version du texte d'Hallelujah, en 1980. «J'ai rempli deux carnets de notes et je me souviens m'être retrouvé au Royalton Hotel de New York, en sous-vêtements sur la moquette, me cognant la tête sur le sol en me lamentant de ne pas pouvoir finir cette chanson», confiait-il aux journalistes l'interrogeant sur la genèse de son chef-d’oeuvre.
Un véritable sacerdoce pour l'auteur, qui avouera à Bob Dylan avoir pris deux ans pour composer cet hymne. Il faut dire qu'avant de retenir les cinq sublimes couplets de la version finale d'Hallelujah, Leonard Cohen en aurait écrit pas moins de... 80.
Un texte érotique devenu chant de Noël
Leur examen détaillé confirme la dimension follement sexuelle d'un texte devenu pourtant l'un de nos chants de noël préféré... Au-delà de l'incantation mystique suggérée par le titre, les références bibliques dont le chanteur parsème son texte composent en réalité une ode érotique à l'amour charnel. Une gentille sournoiserie de la part de l' impénitent Cohen pour qui la sexualité reste liée à l'obsession du péché originel...
Comme le relevait dès 2005 le journaliste du Sunday Times Bryan Appleyard, dont les propos sont rapportés par le magazine Les Inrocks , Hallelujah est avant tout le texte de la faiblesse humaine vis-à-vis de la chair. Une dimension certainement demeurée inaperçue du studio Dreamworks, qui choisira de faire du titre la BO du dessin animé Shrek...
Les nombreux indices disséminés dans le texte confirment pourtant cette interpétation pour le moins sulfureuse. Le choix des références, d'abord. Il y a David, le roi de l'Ancien Testament, amoureux de la belle Bethsabée, et puis la sublime tentatrice Dalila, qui fait son apparition dès le deuxième couplet de la chanson.
Dans la louange au seigneur adressée par Leonard Cohen à Dieu, de nombreux commentateurs perçoivent ainsi une apologie détournée de l'orgasme... «And from your lips she drew the Hallelujah/Et de tes lèvres elle a tiré l'Hallelujah...» Une interprétation jamais démentie par le chanteur canadien et confirmée par la reprise qu'en fera John Cale quelques années plus tard. Reprenant certains des couplets abandonnés par Leonard Cohen, l'ex membre des Velvet Underground livre une version enrichie de l'hymne dont la connotation nettement plus sexuelle ne peut cette fois être contestée...
Un pari gagnant pour Leonard Cohen puisque cette première reprise permet enfin au titre d'accéder à la notoriété. Jeff Buckley renchérit dans l'érotisme avec son interprétation désormais mythique d'Halleluyah, auquel le jeune artiste apporte en 1994 sa sensualité démoniaque et sa mélancolie absolue.
Le début de la gloire pour un titre qui sera désormais décliné à l'infini dans les télé-crochets musicaux tels qu'X-factor, transformé en sonnerie de téléphone ou parachuté dans des séries à succès (The OC, The West Wing). On dénombre entre 180 et 200 reprises du titre, qui aurait été le plus téléchargé en 2004... Depuis Jeff Buckley, la reprise la plus touchante est certainement celle de Rufus Wainwright, beau-fils de Leonard Cohen, qui livre de sa voix rauque et éraflée une interprétation lancinante du titre pour la bande-originale de Shreck. Un beau clin d'oeil familial qui permet, en 2001, d'associer de nouveau l'artiste à une chanson née dans la douleur et dont il aura très tôt été dépossédé.
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"Hallelujah", quand Jeff Buckley reprend Leonard Cohen
"Hallelujah", c'est l'histoire d'une chanson devenue mythique. Écrite par Leonard Cohen et passée inaperçue à sa sortie en 1984, la chanson devient un tube, dix ans après, quand Jeff Buckley l...
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/pop-co/hallelujah-par-la-grace-de-jeff-buckley-9685878
"Hallelujah", c'est l'histoire d'une chanson devenue mythique. Écrite par Leonard Cohen et passée inaperçue à sa sortie en 1984, la chanson devient un tube, dix ans après, quand Jeff Buckley la reprend dans son album "Grace".
Hallelujah par Jeff Buckley, c’est un moment de recueillement de l’année 1994. Un tube lié à la ferveur de nos adolescences, alors que le mot qui scande cette chanson, est Hallelujah, soit « Louez le Seigneur », en hébreu. Mais avec la magie de la pop, les références bibliques de la chanson peuvent passer inaperçues.
Cette chanson est liée à des interprètes différents selon l’âge du capitaine que vous êtes.
Si vous avez autour de la vingtaine ou moins, c’est la chanson du dessin animé Shrek, quand l’ogre vert erre le cœur brisé dans la forêt. Pour d’autres, c’est Jeff Buckley… et pour d’autres encore, c’est Léonard Cohen.
Cohen a livré cette chanson en 1984 sur l’album Various Positions. L’écriture lui a pris quatre ans de sa vie et il confie :
Je n’imaginais pas à quel point la tâche serait ardue jusqu’à ce que je me retrouve rampant en slip dans une chambre délabrée à New York, incapable de terminer un vers.
Cette époque – là est aussi celle où Léonard achète ses premiers synthés. A ces arrangements ampoulés et un peu datés, la version de Jeff Buckley oppose 7 minutes d’un homme seul à la guitare.
En 1984, Hallelujah est la chanson d’un homme de 50 ans qui se décrit en roi déchu. Et le titre est passé inaperçu. Dix ans plus tard, Jeff Buckley l’inscrit dans la bande son des années 90 et utilise le morceau pour évoquer l’orgasme. Parce que si Hallelujah, a les atours d’une prière, dans la version que Buckley interprète, un homme y fait l’amour à une femme et leur souffle est un Hallelujah. Les filles, comme les garçons, se pâment devant Jeff Buckley, 27 ans.
Le 11 Février 1995, il chante Hallelujah sur la scène du Bataclan et le concert fait désormais partie de l’histoire de cette salle.
Jeff Buckley s’est noyé dans les eaux du Mississippi le 29 Mai 97. Il avait 30 ans.
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" Hallelujah " est sans doute le morceau le plus connu du poète et auteur-compositeur-interprète Leonard Cohen. Considérée par plusieurs comme l'une des...
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/hallelujah
Sans bruit et sans parole - blanc sur blanc
KDO : effacement dans le blanc, texte de 32 pages à détélécharger, écrit entre le 21 mars et le 11 octobre
Souriez vous êtes mort de Joëlle Bolloch La photographie post mortem qui est évoquée dans Souriez vous êtes mort concerne les morts de mort naturelle, à l’exclusion des morts violentes, accidents, meurtres, guerres… et sont choisis dans un corpus européen, français même pour les personnalités citées dans la partie consacrée aux morts illustres, avec quelques ouvertures sur les États-Unis. Garder le souvenir du disparu, essayer de « saisir » le passage de la vie à la mort, se pencher sur le devenir des restes humains, les pratiques, les fonctions, les usages liés à la photographie post mortem ont évolué avec le temps.
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La collection DILACERATIO COPORIS, Fage éditions
La collection Dilaceratio Corporis est sous la responsabilité de Laurence Loutre-Barbier (Fage éditions). Cette collection aborde des sujets variés, de natures différentes (témoignages, e...
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Cette collection aborde des sujets variés, de natures différentes mais tous centrés sur le thème de la mort. L’objectif est d’assurer avec une fiabilité historique et factuelle, en restant accessible aux lecteurs la diffusion de connaissances et de pensées relatives au funéraire. Chercheurs, historiens, médecins, thanatopracteurs et spécialistes viendront apporter leur pierre à l’édifice de cette collection qui s’annonce comme une référence en la matière du fait déjà de son caractère inédit.
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Photographies posthumes : la mort est iconophile
À regarder les photographies posthumes, comme il s'en fit tant jusqu'au milieu du XXe siècle, on craint de céder à quelque pulsion nécrophile. Mais si c'était l'inverse ? Et si la mort était...
Et si la mort était "iconophile" comme l'écrivait l’historien Philippe Ariès
Et de quoi parle-t-il ? Il parle de la part la plus authentique, inentamable, la plus sacrée, la plus mystérieuse, dissimulée au plus profond de chacun d’entre nous et qui ne se révèle que lors des grands chambardements du cœur, du corps et de l’esprit. Faut-il être en bout de vie pour enfin s’affranchir de tous les cintres et de toutes les panoplies ?
Six ans de rencontres d’Alain et Michel CADÉO auprès des patients et soignants de l’unité de Soins Palliatifs de l’Hôpital de la Seyne sur Mer.
Chaque semaine, le service fut un lieu de partages de mots et des maux.
Les lettres ainsi échangées sont un témoignage simple, sincère et lucide de ces instants uniques.
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Claude Grange : "Je lance un appel, aux soignants, de rester dans le prendre soin"
Claude Grange, médecin, praticien hospitalier spécialisé en douleurs chroniques et soins palliatifs et Régis Debray, philosophe et écrivain évoquent dans leur livre "Le dernier souffle. Accom...
le document directives anticipées, en lien avec la loi Leonetti
La formule socratique de Delphes est
Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux !
Je suis tenté d’écrire un texte disparaître dans le blanc,
parce qu’on voit trop la disparition comme disparition dans le noir.
Noir, en-bas, les enfers.
Blanc, en-haut, la lumière.
L'homme est ce qu'il aime.
S'il aime une pierre il est une pierre,
S'il aime un homme il est un homme,
S'il aime Dieu je n'ose en dire plus
Car si je disais en fait qu'il est Dieu
Peut-être me lapideriez-vous !
Saint Augustin
Le corps porté par le cours des choses
J’offre mon âme à l’étude du vide.
Voilà comment je traverse les jours
La voie de la nature - de la paix
Sans bruit et sans parole - blanc sur blanc.
Po Chü-i
D’où la plaque que je souhaite :
Mince plaque de plâtre blanc sans photo, sans dates et quelque part écrit blanc sur blanc
merci
À Le Revest, villa Joie, le 11 octobre 2024
effacement dans le blanc d'Annie / le caveeau familial à Corps Ça Vit : la plaque de Vitya, posée le 13 août 2024, 6 mois après son inhumation
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Écrit et lu par Julie Dratwiak Cette chaîne n'est pas monétisée. Pour soutenir notre travail et nos projets, rendez-vous sur HelloAsso : ...
la vie, elle avance, elle grince, elle hurle et toi tu dis merci
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Disparaître dans le blanc - Blog de Jean-Claude Grosse
Michel Bories dit Pof, inventeur du Pof Art, consistant à se maculer le plus salement possible puis à s'immaculer dans un linceul blanc, Vénus Africa et Disparition dans le blanc, l'olivier Pof ...
https://les4saisons.over-blog.com/2018/01/disparaitre-dans-le-blanc/jcg.html
Michel Bories dit Pof, inventeur du Pof Art, consistant à se maculer le plus salement possible puis à s'immaculer dans un linceul blanc
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NOIR CLAIR - Pompes funèbres, Lyon centre ville, obsèques, prévoyance.
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Le poème de ceux qui partent - Blog de Jean-Claude Grosse
Tu sais, je t'entends, je ne suis pas loin, je suis là, juste de l'autre coté. Ainsi parlent Michel, Cyril, Annie, Mamie Guiguite, Papi Jean, le Père, maman, Vitya. Ne pleure pas devant ma tombe...
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Marayat Rollet-Andriane, autrice du roman "Emmanuelle" sous le pseudonyme d'Emmanuelle Arsan, à Bangkok, en 1964 ©Getty - Nik Wheeler/Corbis
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Emmanuelle Audrey Diwan - Blog de Jean-Claude Grosse
Emmanuelle de Just Jaeckin à Audrey Diwan / quid d'Emmanuelle Arsan ? Emmanuelle Audrey Diwan sortie le 25 septembre 2024 J'attendais ce film, sans l'attendre. Dès 2023, j'en avais appris la ...
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Emmanuelle : de Just Jaeckin (culture du viol) à Audrey Diwan (quand une femme frigide est attirée par un homme impuissant) / quid de l'Emmanuelle d'Emmanuelle Arsan ?
Sorcière pour l'éternité David Irtal
Rêve
Nuit du 25 au 26 juin 2024
Contexte :
Lors de la Sant-Joan à Corps Ça Vit, le 23 juin, il est allé spontanément à la rencontre d’un black, un peu rasta avec une femme et deux enfants. La rencontre est foisonnante.
David, guadeloupéen, au bout de quelques minutes d’échanges où ils s’aperçoivent mutuellement qu’ils ont beaucoup de points en commun, va chercher dans sa voiture, son dernier roman, Sorcière pour l’éternité. I
ls vont au cimetière, lisent le texte-épitaphe de Cyril :
Il existe encore des possibilités de départs, d’infimes moments d’absence où se retirer.
Il existe encore dans le reflux des vagues,
des lieux pour rêver, des rues qui sont des ports, des instants-navires, de longues mers pour changer d’enveloppe terrestre, de carte d’identité.
Il suffit parfois de prendre à droite,
ce chemin que je ne connais pas. À nouveau. Voilà, peut-être, le plus beau des titres.
Il suffirait de s’accorder une trêve, un répit. Suis-je responsable des mouvements de lune? Et des courants de la mer ?
Suis-je responsable du temps?
L’eau et les vagues, le sel, l’écume, l’horizon inachevé, à nouveau.
2001, Cyril Grosse
traduit à Corsavy en espagnol par Coralie C.
Siguen existiendo posibilidades de comienzos, instantes de ausencia en donde escaparse. Siguen existiendo en el reflujo de las olas, lugares para soñar, calles que son puertos, instantes-embarcaciones y largas mares para cambiar de cáscara terrestre, de identidad. Es suficiente a veces ir a la derecha, este camino que no conozco. De nuevo. Aquí, quizás, esta el titulo el mas hermoso de todos. Es suficiente darse una tregua. ¿Soy responsable por los movimientos de la luna? ¿Y de los corrientes del mar? ¿Soy responsable del tiempo? El agua y las olas, el sal, la espuma, el horizonte inacabado, de nuevo.
David a dédicacé ainsi son roman : Jean-Claude, tant de points en commun, la philosophie, le théâtre, le Var, les sorcières, tant de choses à recevoir de toi afin de poursuivre nos échanges.
Lui, fait la lecture du roman, le 25 dans la journée et le soir.
Fin de lecture à 21 H 45. Mise au lit, rituel de remerciements.
Jusqu’à 1 H 15, conscient puis semi-conscient, il se demande ce qu’il va dire sur ce roman foisonnant de 158 pages à 14 entrées.
Tout ce qui relève de l’information adressée au lecteur au travers de discussions entre amis du personnage central Levy, qu’il s’agisse du microchimérisme foetal-maternel, de l’épigénétique, de la chasse aux sorcières pendant 3 siècles, des fêtes du Moyen-Âge, de l’histoire du féminisme, de la démocratie lui paraît intéressant, important mais touffu.
Ce qui l’accroche par contre, c’est ce qui concerne les vies antérieures à partir des messages que lui adresse par mail, un médium, rencontré par hasard, dans un restaurant al Casot à Alzine Redonne.
Il décide qu’il va jouer le jeu auquel Erik convie Levy : écrire une lettre à 3 siècles d’intervalle à ce paysan écossais qu’il a été, dont la femme accusée de sorcellerie a été pendue, lui-même se pendant une semaine après. Il a déjà écrit de telles lettres, jamais partagées, ensuite brûlées selon un rituel.
Après la miction de 1 H 15, jusqu’à 4 H 15, c’est la période la plus forte émotionnellement. Il prend conscience que ce qu’il appelle son travail d’épitaphier peut évoluer, le mettre plus au contact. Qu’il peut continuer bien sûr ce travail de création d’une légende pour chaque disparu à partir des matériaux laissés, donnant ainsi à lire une forte parole du vivant qu’il fut plutôt que les regrets éternels des survivants mais qu’il y a d’autres choses à faire, par exemple nettoyer la souffrance physique, psychique, morale, souvent secrète, ayant empêché le disparu de développer son être véritable, participer à l’apaisement de ces disparus qui ont nécessairement vécu comme tout un chacun, des événements qui les ont submergés, écrasés de culpabilité ou de honte, comme ce paysan, incapable de prendre la défense de sa femme innocente, y compris au prix de sa mise à mort.
Il pense au rabbin assailli et laissé pour mort par une bande de nazis sur un pont à Berlin en 1933 et qui en fin de vie revient sur ce pont pour pardonner à ses agresseurs et ainsi alléger le monde d’une violence perpétrée, acceptée, pardonnée, effacée.
Et là défilent la mère, le père, l’épousée, le fils, le gendre, l’ami Robert qui lui dit « on en reparlera en septembre ».
Il se voit en sanglots après ce que lui a raconté Robert sur son engagement.
2° miction. La fin de nuit est une clarification de ce qu’il pense être une tâche nécessaire, épitaphier.
Lever une contradiction. Il affirme que tout est mémorisé par exemple dans les nombres univers. Que tous les Levy ayant existé, existant, devant exister sont emplacés dans le nombre univers Pi, que ce qu’ils vivent au présent est déjà écrit mais doit être vécu par chacun en son temps. Que cette chaîne infinie des Levy est à considérer comme une chaîne de vies se transmettant des enseignements, des expériences contribuant à des répétitions quand c’est sclérosé, à des transformations légères ou profondes quand c’est possible, à des métamorphoses quand un miracle a lieu.
Pour reprendre une phrase de Tsvétaïéva : « Tous les poèmes qui furent, qui sont et qui seront écrits le sont par une seule femme, une femme - sans nom. »
Soit Toutes les vies qui furent, qui sont, qui seront sont vécues par une seule femme, une femme - sans nom, par un seul homme, un homme - sans nom.
Il trouve cette proposition réjouissante c’est-à-dire ouvrant des champs de possibles.
La contradiction : si tout est écrit d’une part, si tout doit tout de même être écrit par chacun d’autre part, pourquoi rajoute-t-il un travail d’épitaphier ? L’écriture de chacun s’inscrivant dans le récit infini, éternel, éternellement présent et sans nom d’auteur ne se suffit-elle pas ?
Il n’a pas de réponse logique à cela.
Il a l’intuition que c’est nécessaire.
Et il a tenté de faire cela avec les matériaux laissés par les disparus.
Pour qu’au moins le caveau familial au cimetière de son village du Vallespir devienne lieu de paroles mémorables des vivants pour leurs suivants et les visiteurs du cimetière. Mais après cette lecture et ce rêve, il saisit que la tâche est plus complexe (au sens de tisser ensemble) tout en restant simple : chacun est mystère à soi-même et mystère pour tout autre.
La connaissance de soi-même ne lui semble plus indispensable. Car comme le dit un rabbi : « Tu ne sais pas à quel point, tu ne sais pas ce que tu ne sais pas. »
Mais il sait aussi que la mise en mots fait exister, que changer les mots, c’est changer ce qu’on croit être la réalité. Bref que le verbe fait chair, donne corps, que le souffle fait émerger, naître.
David Irtal, l’auteur du roman Sorcière pour l’éternité, paru en juillet 2023, auteur de 4 romans précédant celui-ci, a mis l’accent sur la souffrance subie, sur la violence infligée, sur les souffrances subies par les femmes victimes, sur les violences infligées par les hommes bourreaux.
L’histoire récente avec la réhabilitation officielle par leurs noms des sorcières en pays catalan, en Écosse, en Suisse (on attend l’équivalent pour les massacrés et brûlés Cathares) semble montrer que les mentalités évoluent (pas linéairement ; il y a toujours des régressions possibles pour peu que les conditions de vie connaissent des reculs), que des prises de conscience se font, plus ou moins massives. Cette histoire nous échappe. S’agit-il du résultat de combats menés, de résistances visibles ou souterraines ? Difficile de trancher.
Par contre, tu peux être de plus en plus responsable ce qui n’annule pas le fait que tu sois complice des dominants de la société dans laquelle tu vis.
Tu peux être de plus en plus conscient, vigilant quant à tes choix de vie, quant au choix des mots, des réalités qu’avec eux tu crées.
Tu peux opter pour l’empathie, la compassion, le pardon, l’amour, la générosité, la bienveillance, la patience, le silence, le rire franc, la sincérité, le non-jugement, le non-agir…
Tu acquiers des outils comme rire de toi-même en te parlant à voix haute avec accent catalan pour calmer tes pulsions, réguler tes émotions, dégoupiller tes préjugés.
Il a décidé d’écrire à David :
Cher David,
tu as de toute évidence des acquis et un potentiel dans le domaine de l’éveil. Mais je sens que par la masse d’informations que tu brasses, historiques, scientifiques, tu sembles chercher des preuves à ce dont tu as l’intuition, à savoir que tout est continuum, qu’il n’y a pas de séparation. Je suis tenté de te dire : il n’y aura jamais de preuves scientifiques éternelles, incontestables, immuables. La science, la techno-science, l’IA sont outils de pouvoirs, de manipulations plus que de savoirs aujourd’hui et sont à traiter avec prudence, voire méfiance pour nos usages réflexifs. Il vaut mieux s’en passer. Elles sont déjà trop présentes dans nos vies.
Si tu crois que tout est continuum, alors avec tes mots, pourquoi pas ceux des psychologues américains Hal et Sidra Stone puisque c'est ton choix, décris-toi comme succession, émergence de sous-personnalités selon les moments, humeurs, circonstances.
Accentue ta perception de la fluidité de tout ce qui existe. Évite de catégoriser, de nommer car alors tu essentialises, tu figes, tu solidifies, tu scléroses, tu nécroses.
Préfère les verbes, invente-les.
Évidemment, ça te sera plus difficile de trouver une compagne de vie. Mais ce sera ta sorcière (comme c’est le mot de ceux qui leur font la chasse, raye-le de ton vocabulaire, change de titre), ta thérapeute, ta pharmacienne, ta Hildegarde de Bingen. Elle te délivrera deux pharmacons : Tu es aimé. Tu es mon bien-aimé.
Il me semble aussi cher David que malgré ton intuition du continuum, de l’UN, tu es tenté par la séparation, la dualité. Tu fais partie du groupe des éveillés. Les autres, non. Il y a toi, les tiens et les autres. Tu n’es pas contre les autres. Tu essaies de leur apprendre à Savoir Être Vivre Ensemble (SEVE). Tu t’es investi dans une mission. Cela est certainement gratifiant. Tu as tes raisons de penser cela. Peut-être cela ralentit-il le retour du deux à l’UN.
Il a décidé de ne pas écrire de lettre à Levy. Levy a écrit les lettres qu’il pensait devoir écrire. Elles ont eu des effets. Histoire donc en cours pour Levy, sa mère, son frère, son père écossais retrouvé…, histoire pas seulement de papier car sur papier, elle devient réelle et se poursuit sans romancier.
Il a décidé, mis en mouvement par une intrigue tirée par les cheveux, d’écrire des lettres, à brûler, selon un rituel qu’il a déjà pratiqué.
Il demandera pardon pour le mal fait par lui et tant d’autres aux disparus.
Il remerciera les disparus pour l’amour dispensé à lui et à tant d’autres.
Il a compris que les lettres mises dans les cercueils de deux amis récemment disparus, Georges et Alain, auraient pu, même si personne ne les lirait, être comme les charbons dont se servirent les hommes premiers pour inventer sur les parois des cavernes leur bestiaire.
À Corps Ça Vit, le 26 juin 2024
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Rencontre avec Mona Chollet : qui sont les sorcières d'aujourd'hui ? - Axelle Mag
"À l'époque de la chasse aux sorcières s'est développée une propagande misogyne très forte. Je pense qu'il en reste quelque chose aujourd'hui."
Une " histoire du féminisme et du genre " de référence, qui retrace les itinéraires conflictuels et les multiples aspects des luttes en faveur de l'égalité jusqu'à l'actualité de la " parit...
https://www.editionsladecouverte.fr/histoire_du_feminisme-9782707186300
par Michèle Riot-Sarcey
La Catalogne réhabilite les " sorcières ", " victimes d'une persécution misogyne "
Une résolution en ce sens a été adoptée à une très large majorité, mercredi, au Parlement régional.
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La réhabilitation des "sorcières" du Moyen Âge : un symbole pour notre époque ?
En Espagne, le parlement régional catalan a officiellement réhabilité des centaines de femmes exécutées pour sorcellerie entre le 15e et le 18e siècle. Le parlement écossais pourrait bientô...
https://www.justiceinfo.net/fr/87439-rehabilitation-sorcieres-moyen-age-symbole-epoque.html
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H&S Stone - Voice Dialogue France
Une brève description de qui sont Hal et Sidra Stone et de comment le Voice Dialogue et la psychologie des co-personnalités ont été créés.
Billet de contrebande pour l’âmi Georges
À l’âmi Georges, âmi avec accent circonflexe. Pour faire vibrer ce mot, désignant la réalité immatérielle qui fait de nous des êtres vibrants, vivants.
Âme, voyelle d’arrière, bouche grande ouverte pour l’attaque en expir ou inspir, au choix, suivie de la labiale m, aime à durée variable selon l’émetteur. Absorption pleine comme l’inspir régénérant (oxygène O), restitution lente comme l’expir empoisonné (gaz carbonique CO2). D’où de l’insolence du bavochard glouglouteux, selon l’expression de Frédéric Dard, alias San Antonio, ou le baiser comme empoisonnement consenti.
Âme comme souffle, notre souffle à chacun, échange intérieur-extérieur permanent, comme source de vie, cadeau de la Vie qui donne vie.
Chacun a sa version de ton âme, Georges :
âme mortelle, âme immortelle, âme éternelle.
En langue des oiseaux la mort peut s’entendre l'âme hors, l'âme or.
Dans 30 jours, soit 40 jours depuis le 18 mai, selon certaines très anciennes traditions, ton âme pourra se libérer de son enveloppe charnelle et entreprendre sa migration :
Réincarnation pour épuration karmique, résurrection pour se mettre debout.
Certains ne croient pas à cela, ton âme mortelle s'est éteinte avec la paix de ton corps réduit en cendres par le feu de la crémation.
A été choisi le temps très court de la destruction, sans possibilité aucune de te reproduire par clonage d’ADN, qui t’aurait survécu 1 million d’années, comme pour chacun d’entre nous.
Je choisirai le temps long de la décomposition, avec cette possibilité via le nonos cubitus, l’os qui a changé de sexe en devenant l’ulna.
D'autres se posent des questions ou s'abstiennent de trancher.
Aucune certitude fondée sur des preuves dans un sens comme dans l’autre. Des croyances, seulement des croyances et leur force créatrice de réalité (les mots que nous employons créent ce que nous croyons être la réalité, ma maladie c’est mon mal a dit)
Réalité de néant pour certains, d'éternité pour d'autres, de mystères insondables pour d’autres encore. Chacun ses mots et ses silences sur ces questions peu abordées, peu débattues.
Tu as fait un choix toi qui es mort depuis 10 jours déjà (18 mai-28 mai 2024).
Aujourd’hui, chacun des participants à cette cérémonie d'hommage choisit en son âme et conscience ce qu'il en est de ton âme et de la sienne
Je vous dirai donc, chers âmis, avec accents circonflexes ce que je crois aujourd’hui.
Un double pharmacon m’a été offert en décembre 2020, offert sans attente de ma part, surgissant dans ma conscience qui est d’une autre nature (on sait très peu de choses sur ce qu’est la conscience) que mon cerveau (on sait aussi très peu de choses sur ce qu’est le cerveau) :
Tu es aimé. Tu es mon bien-aimé.
Que j’ai reçu ainsi : Tu es aimé à égalité avec tout ce que je-euh crée, puissance créatrice que tu peux appeler comme tu veux (cessez donc de vous faire la guerre au nom de Dieu, non-de-dieux !), que je-euh crée par amour inconditionnel, sans tri, sans jugement (cessez donc de juger, donc de vous séparer, chacun étant évidemment du bon côté des gentils, les autres du mauvais côté des méchants ; trop habitués à juger, nous jugeons sans cesse, ne pas s’en vouloir, se distancier, tiens tu viens de juger). De la bactérie à la galaxie, tout naît et meurt de cette force, l’agapé. J’ai compris que cet agapé est inépuisable, gratuit, grâce. Et que ma réponse à ce Kdo que je suis ne peut être que la gratitude. Pas l’inconvénient d’être né, pas le je n’ai pas demandé à naître mais merci comme sentiment à éprouver, mot à dire, redire jusqu’au sentiment éprouvé.
Tu es mon bien-aimé.
Que j’ai reçu ainsi : Tu es aimé dans ta singularité, ton unicité. Le Sans-Forme, le je-euh, Dieu, le Soi, יהוה , YHWH, l’imprononçable, Kyrios m’a donné forme pour s’éprouver, pour vivre avec ma forme. Alors Jean-Claude, éclate-toi. Vis dans la joie, l’enthousiasme. Laisse-toi inspirer par les dieux. Apparemment Georges s’est éclaté, inconscient de sa divinité.
Peut-être m’étais-je préparé à ce Kdo après une série de deuils violents, acceptés selon ce que j’avais compris d’un titre de spectacle du fils (c’est possible) ça va.
Ce qui arrive devait arriver, entre parenthèses. Tu ne peux rien changer. Tu ne peux que dire : ça va, accepter. Être dans l’acceptation sans colère, sans ressentiment, sans révolte, sans accusation, sans regret, sans espoir. Qu’il s’agisse d’événements douloureux pour toi, qu’il s’agisse d’événements douloureux pour des multitudes. Ça peut ressembler à de l’indifférence. Ça s’appelle l’ataraxie. Elle n’empêche pas sensations, émotions, ressentis, la compassion pour les victimes, le pardon pour les bourreaux, la gratitude parce qu’on apprend aussi des horreurs, des malheurs, des KO et du chaos.
Avec le temps, j’ai compris qu’à partir de l’acceptation, une voie s’ouvrait, un chemin de vie : devenir l’épitaphier de celles et ceux qui sont partis, écrire, dire, raconter, inventer leur légende. Rien de mensonger dans cette démarche.
En effet, ma lecture de ce texte est un moment qui passe, never more, jamais plus. Mais il sera toujours vrai que j’ai fait cette lecture, for ever, pour toujours. Donc le passé passe mais ne s’efface pas. Où passe le passé qui ne s’efface pas ? Cela veut dire que tout est mémorisé, de toute éternité, pour l’éternité. Que le présent est éternel comme moment et comme Kdo.
Le 18 avril, je t’ai dit, âmi Georges, que dans le nombre univers PI, la séquence Georges soit 7515187519 est emplacée un nombre infini de fois, mais pas dans les deux cent millions premières décimales, la séquence Perpes soit 16518519 est emplacée 3 fois dans les deux cents millions premières décimales, en positions 6160060, 16518519, 79188721, que tous les Georges ayant existé, existant, à exister étaient emplacés, qu’un singe tapant infiniment à la machine sans savoir écrire, finit par taper l’oeuvre de Shakespeare, qu’on trouve dans tout nombre univers tous les livres déjà écrits et à venir, y compris celui de l'histoire de notre vie passée et future.
Ce fut un moment euphorique qui ne changea pas le choix déjà mûri de la destruction par crémation.
À se chercher dans la spirale du symbole infini, à positionner verticalement (être éveillé) et non horizontalement (être aveugle, sourd et muet) et te dire ma gratitude pour t’avoir rencontré.
Katia et feu Vitya s’associent à moi pour ce billet de contrebande.
Adieu Georges, à dieu Georges, reconnaissons le divin en ton âme.
PS : je réserve à ceux qui me le demanderont, ce que j’ai dit à l’âmi Georges sur l’âme éternelle du théâtre et ses deux masques tragédie et comédie.
achevé l'écriture du billet de contrebande écrit pour l'âmi Georges
je ne le lirai pas, je l'offrirai à la famille pour mise avec le cercueil avant crémation et à quelques personnes quand on arrivera aux 40 jours, par mail,
le vendredi 28 juin 2024
Histoire de bifurquer / Virginie Despentes
La douceur et la bienveillance, c’est le contraire de l’exploitation capitaliste : de demander la permission, me demander si je consens. La douceur et la bienveillance, c’est ce qu’on ne trouve pas sur les marchés, c’est ce qu’on ne trouve pas dans l’armée, c’est ce qu’on n’enseigne pas dans les polices. Toutes les propagandes me traversent, toutes les propagandes parlent à travers moi. Rien ne me sépare de la merde qui m’entoure. Rien, sauf le désir de croire que ce monde est une matière molle, que ce qui est vrai aujourd’hui peut avoir disparu demain, et qu’il n’est pas encore écrit que cela soit une mauvaise chose.
Virginie Despentes
Virginie Despentes publie son premier roman, Baise-moi, en 1993. Il est traduit dans plus de vingt pays. Suivront Les Chiennes savantes, en 1995, puis Les Jolies Choses en 1998, aux éditions Grasset, prix de Flore et adapté au cinéma par Gilles Paquet-Brenner avec Marion Cotillard et Stomy Bugsy en 2000. Elle publie Teen Spirit en 2002, adapté au cinéma par Olivier de Plas, sous le titre Tel père, telle fille, en 2007, avec Vincent Elbaz et Élodie Bouchez. Bye Bye Blondie est publié en 2004 et Virginie Despentes réalise son adaptation en 2011, avec Béatrice Dalle, Emmanuelle Béart, Soko et Pascal Greggory. En 2010, Apocalypse bébé obtient le prix Renaudot. Virginie Despentes a également publié un essai, King Kong Théorie, qui a obtenu le Lambda Literary Award for LGBT Non Fiction en 2011. Elle a réalisé sur le même sujet un documentaire, Mutantes, Féminisme Porno Punk, qui a été couronné en 2011 par le prix CHE du London Lesbian and Gay Film Festival.
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Virginie Despentes Lecture @ Pompidou
creation d'un corps revolutionnaire/creation of a revolutionary body Vendredi 16 octobre, 2020 PAUL B. PRECIADO UNE NOUVELLE HISTOIRE DE LA SEXUALITÉ ...
lecture de Rien n'a jamais empêché l'histoire de bifurquer de et par Virginie Despentes
Rien n’a jamais empêché l’histoire de bifurquer
Virginie Despentes
Lecture du vendredi 16 octobre 2020 au Centre Pompidou
Invitée par Paul B. Preciado
Virginie Despentes : « Création d'un corps révolutionnaire » Lecture au Centre Pompidou, Paris, le vendredi 16 octobre 2020 dans le cadre du séminaire public et performatif de Paul B. Preciodo sur le thème : « Une nouvelle histoire de la sexualité ». (Développer un projet de pensée collectif). "
J’ai l’impression de vivre avec dix mille keufs à l’intérieur de ma tête : les vrais keufs, les keufs des autres, les keufs des adversaires, les keufs de mes amis. Je suis devenue un camp pénitentiaire à moi toute seule, avec des frontières de partout, entre ce qui est bien et ce qui est mal, entre ce qui me plaît et ce qui me déplaît, entre ce qui me sert et ce qui me dessert, entre ce qui est bénéfique et ce qui est morbide, entre ce qui est permis et ce qui est interdit : toutes les propagandes me traversent et parlent à travers moi. Je ne suis imperméable à rien, et j’en ai marre de surveiller ce que je dis sans même avoir le temps de m’en rendre compte. Je n’ai pas besoin que la police menace, je me nasse toute seule. Je n’ai pas besoin d’un couvre-feu pour m’enfermer en moi, je n’ai pas besoin de l’armée sous mes fenêtres pour surveiller ce que je pense, parce que j’ai intériorisé tellement de merdes qui ne servent à rien. Je rampe sous des barbelés parfaitement inutiles mais que j’ai avalés, et j’en ai marre de prétendre que j’ai la force de les repérer et de les pulvériser, alors qu’ils me lacèrent à chaque pas. Rien ne me sépare de la merde qui m’entoure. Je dépense tellement d’énergie à m’asphyxier, à dire que c’est un choix moral. Je passe mon temps à faufiler sous des radars de contrôle et attendre des raclées chaque fois que j’ouvre ma bouche, quand les vraies raclées, je suis celle qui me les administre parce que les flics les plus efficaces sont désormais ceux qui sont passés dans ma tête. Et j’en viens à surveiller mes moindres propos, comme si quelque attitude qui soit pouvait faire que je mérite d’être innocentée, que je mérite le premier prix de pureté, que je mérite d’être désignée comme le meilleur, comme s’il existait une frontière qui nous sépare les uns des autres. L’illusion que c’est chacun son stand, chacun sa biographie, chacun sa récompense en fonction de son comportement, chacun son bout de trottoir pour y faire le tapin, ou la manche, ou son petit numéro de gloriole – quand c’est le même trottoir pour tous. Mais chacun ses limites et chacun son prestige, chacun son lectorat, chacun son auditoire. On aurait tous un univers. Bullshit ! Il n’y en a qu’un, d’univers : le même pour tous ! Et tirer son épingle de ce jeu n’est jamais une question de force, encore moins de mérite, juste d’agencements et de chances, et rien ne me sépare de la merde qui m’entoure. Le frontière de mon corps, ce n’est pas le bout de mes doigts, ni la pointe de mes cheveux. La frontière de ma conscience n’est pas ma force de conviction : c’est l’air vicié que je respire et l’air vicieux que je rejette. La boucle dans laquelle je m’inscris est bien plus large que celle que ma peau définit. L’épiderme n’est pas ma frontière. Tu n’es pas protégé de moi. Je ne suis pas protégée de toi. Ta réalité me traverse même si on ne se regarde pas, même si on ne baise pas, même si je ne vis pas sous ton toit. Nous sommes en contact permanent. Le procédé que la pandémie rend visible sous forme de contagion, il est temps d’en prendre conscience sous forme de guérison. Chaque fois que tu as le courage de faire ce qu’il te convient de faire, ta liberté me contamine. Chaque fois que j’ai le courage de dire ce que j’ai à dire, ma liberté te contamine. Nous avons avalé ces histoires de frontières, cette fable du chacun pour soi, chacun chez soi, cette fable qui veut que les choses telles qu’on les connaît soient la seule réalité possible et qu’elle soit immuable. La fable selon laquelle la race humaine n’aurait qu’un seul destin collectif possible : l’exploitation impitoyable des uns par une élite, le pouvoir par la force, et le malheur pour tous. Toutes les propagandes me traversent, et m’habitent, et me gèrent. Je ne suis pas un territoire de pureté ni de radicalisme, et je ne suis pas du bon côté de la barrière. Rien ne me sépare de la merde qui m’entoure. Rien, sauf le désir de croire que ce monde est une matière molle. Ce qui est vrai aujourd’hui peut avoir disparu demain. Et j’en ai marre de croire en des frontières qui ne me servent à rien, d’y adhérer comme si elles avaient été tracées par une main divine qui ne se trompe jamais, alors qu’elles sont juste gribouillées au hasard par des cons, et j’en ai marre de croire en des choses qui ne me servent à rien. C’est la rage d’avoir raison qui nous lamine. La rage de tracer des frontières entre le domaine du bien et le domaine du n’importe quoi, la rage d’être du bon côté, comme s’il existait quoi que ce soit dans ce capharnaüm qui soit une position juste, une position pure, une position idéale, une position définitive dont on ne bougerait plus. Et alors, ce sont les armes de l’ennemi que nous utilisons, les armes de ceux qui ne nous veulent aucun bien car nous constituons une menace à leurs yeux : les outils de l’exclusion et de la disqualification, et de l’humiliation, et de la silencialisation, et de l’invisibilisation. Et au bout du compte, c’est comme vouloir faire la révolution mais juste pour remplir les prisons d’autres populations, pour donner d’autres ordres aux mêmes policiers, donner d’autres consignes aux mêmes juges, c’est comme changer les joueurs mais ni le terrain ni le genre de jeu. Alors cette révolution se transforme en un roulement des équipes dirigeantes, la même connerie, mais avec d’autres qui en profitent. Et je ne dis pas que ça ne sert à rien. Ce mouvement a quelque chose de sain – sauf qu’il n’y a pas de rêve là-dedans, aucun. Une révolution dans laquelle on ne met ni rêve ni joie, alors il ne reste que la destruction, la discipline et l’injustice, et si on dit « révolution » : il faudra dire « douceur », c’est-à-dire commencer par accepter d’être du côté d’une stratégie non productive, non efficace, non spectaculaire, et que seule la ferveur permet d’embraser. Seule la conviction que nous n’avons besoin ni d’avoir raison, ni de donner tort, pour donner corps collectif à autre chose que ce qui existe déjà. Et la chose qui compterait le plus ne serait plus d’accumuler le maximum de likes pour le jour du jugement dernier, mais de commencer à ressentir que nous sommes en position de force. Même si nous occupons moins de surface spectaculaire, nous sommes en position de force, car nous faisons déjà l’expérience de vies différentes dans des corps différents, qui ne nous font plus honte. Nous modifions nos vies, nous modifions les discours, nous modifions l’espace de notre seule présence. Et c’est la joie que nous en tirons qui fait de nous des corps collectifs révolutionnaires. Voilà pourquoi beaucoup d’entre nous ici déjà on fait l’expérience du tir de barrière assassin de ceux qui ne nous supportent pas – tout simplement pour ce que nous sommes. (1/3)
Ils sont toujours convaincus que la douceur justement doit être réservée au foyer, à la bonne-femme et à son chien, et jamais à l’espace public, et jamais dans le monde dans lequel on vit. Ceux-là, nous devons comprendre que s’ils sont ivres de rage, c’est parce que nous avons commencé à gagner. Ils voudraient pouvoir pédaler en arrière de toutes leurs forces pour revenir au temps où ils pouvaient dire : toi tu te caches et tu te tais, ta parole n’est pas politique, toi tu te caches et tu te tais. Mais ils savent, une fois sorties, que nos libertés contaminent et que nous avons déjà commencé à changer le monde. Ceux qui pensent qu’on devrait nous faire taire pensent : prisons, soumission par la force à une réalité unique. Ils pensent : droit divin, police, bain de sang, enlèvement, interrogatoire, torture, censure, surveillance, prison, ils rêvent d’un papa absolu, d’un adulte qui saurait tout sur tout et les protègerait d’eux-mêmes. Ils rêvent obéissance, soumission, discipline. Ils ont cet avantage de rêver d’un monde qui existe déjà, qui a raison partout. Et nous avons cet avantage de ne pas croire qu’il soit immuable. Ce qui est irrémédiable, c’est la mort de tout ce que nous connaissons comme réalité. Ce qui est irrémédiable, c’est le changement. Ce qui est irrémédiable, c’est la rapidité avec laquelle la réalité se réinvente contre la lourdeur de nos consciences. Il y a la plasticité du réel. Leur narration n’est pas solide, voilà ce que le Covid nous apprend. Ils se défendent comme des diables et prennent toutes les décisions débiles, ils se frottent les mains en pensant : on va en profiter pour tourner tout ça à notre avantage. Leur narration n’est pas solide. Ils se racontent des histoires. Ce dernier tour de force est un dernier tour de piste. Leur réalité tombe en poussière, et ils sont des baltringues enchantés d’eux-mêmes, des imbéciles convaincus de leur importance. Ils s’époumonent, mais ce n’est pas parce qu’ils gueulent en cœur que ce qu’ils disent est vrai. Leur stratégie du bruit donne l’impression qu’elle est plus efficace que jamais, mais s’ils crient aussi fort, et qu’ils semblent si sincèrement souffrir, c’est qu’ils sentent qu’ils sont à bout de souffle. Et pour le dire simplement : cette autorité des puissants, on peut se la carrer au cul. Ils ont plus ou moins mon âge. Ils savent qu’ils vont bientôt mourir et, d’une certaine façon, ça leur fait plaisir d’imaginer qu’après eux rien ne subsistera. En attendant, les plus puissants lèguent à leurs enfants les rênes du pouvoir – et leur seul pouvoir, c’est la force de destruction. La rafale de balles est réelle, l’impact de la bombe est réel, l’efficacité des armes est réelle. Quel que soit l’imbécile qui s’en sert, c’est lui qui écrira l’histoire. Mais quand bien même ils ont les armes et le commandement des armées, et les flics pour se protéger, ils auront toujours besoin de corps gratuits pour faire leur guerre et enclencher leur répression. Et rien ne dit que demain ces soldats et ces flics ne changeront pas d’avis. Rien ne dit que demain ces soldats et ces flics ne décideront pas de changer de programme et de ne plus tirer sur les hommes et les femmes et les enfants. Rien ne dit que demain les hommes ne diront pas : le viol ne me fait pas bander, violer les femmes et les gamins devant les parents égorgés ne me fait pas bander. Je n’ai plus envie d’appartenir à cette histoire de merde sous prétexte que trois débiles au sommet ne connaissent pas la satiété. Rien n’a jamais empêché l’histoire de bifurquer. Qu’on nous répète le contraire à longueur de journée n’en fait pas une loi. Rien n’a jamais empêché l’histoire de disjoncter. Et rien ne s’oppose à ce que l’espèce humaine change de narration collective. Au contraire, pour la première fois dans l’histoire de l’homme, elle n’a pas d’autre choix que le faire. Il faudra bien changer de narration. Les marchés, ça n’existe pas. On ne parle pas de montagne, d’ouragan, d’incendie, d’océan, de grand gel. On ne parle pas de choses réelles quand on parle des marchés. Ce ne sont pas des géants à la colère desquels on n’échappe pas. Ce que nous enseigne le Covid, entre autres choses, c’est que le jour où on arrête d’y aller, tout s’arrête. Et c’est tout. Nous ne sommes pas gouvernés par des dieux tout-puissants qui peuvent se passer de notre accord pour asseoir leur bordel. Nous sommes gouvernés par de vieux imbéciles qui ont peur que leurs cheveux frisent sous la pluie, qui posent à moitié nus sur des chevaux pour exhiber leur grosse virilité. Nous sommes gouvernés par de vieux impossibles à qui il est tout à fait possible de dire demain : mais va donc la faire toi-même, ta guerre ! S’il est si important de tout confier toujours aux plus violents, organisez donc de grands matchs entre dirigeants. Et qu’ils se démerdent entre eux sur le ring avec le goût qu’ils ont pour le sang. Il est temps de se soustraire aux évidences. Le monde tel qu’on le connaissait s’écroule. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est le moment de se souvenir qu’on n’est pas obligés pour les armes, qu’on n’est pas obligés pour la guerre, qu’on n’est pas obligés pour la destruction des ressources, qu’on est pas obligés de tenir compte des marchés. Le patriarcat est une narration et elle a fait son temps. Terminé de passer nos vies à quatre pattes sous les tables de vos festins, à grignoter vos restes et sucer vos bites à l’aveugle, gratuitement, aimablement, en remerciant abondamment à chaque éjaculation – « ça nous fait tellement plaisir de vous voir heureux, vous qui êtes à table »… Terminé maintenant : quand on ouvre la bouche, c’est pour mordre, ou pour parler. Parler est plus important que mordre. Parler est ce qu’on a fait de plus important ces dernières années, nous qui n’avions jamais parlé. Et ce qui compte aujourd’hui, c’est de prendre soin de nos paroles. Si nous voulons dire « révolution », nous devons permettre à la parole de se prendre là où elle ne se prenait jamais. Il nous faut ouvrir des espaces, non pas « safe » parce que « safe » ça n’existe pas quand il faut déballer sa merde, mais d’écoute sincère. Ce n’est pas une affaire de bienveillance mais de sincérité. Écouter sincèrement est peut-être ce que l’on doit apprendre. Pas écouter pour se conforter dans ce qui nous arrange. Pas écouter en se demandant si ça peut améliorer la visibilité de nos boutiques respectives. Écouter sincèrement en prenant le temps d’entendre. On ne peut pas écouter sincèrement la parole si elle est confisquée par les tribunaux. Il nous faut apprendre à écouter sans que notre but soit systématiquement de déclarer coupable ou non-coupable. Tout le cirque du jugement relève du vieux monde. On s’en fout de savoir qui est coupable. Comment entendre, recevoir, soigner, pour ensuite transmettre autre chose que de l’abus de pouvoir. Nous devons apprendre à nous démettre des autorités. Je sais et je sens qu’il n’existe pas de séparation nette non plus entre moi et le ministre pointeur raciste, entre moi et l’idiote ménopausée qui vient parler de la douceur des hommes, entre moi et la féministe surveillante d’une nouvelle prison, entre moi et la meute des tarés agressifs qui s’insurgent de ce que l’on oublie un peu vite l’importance de la testicule dans l’art, entre moi et les harceleurs de merde exigeant le silence de celles qui évoquent notre histoire coloniale commune, et entre moi et les idiots utiles des sous-doués du IIIème Reich. Entre moi et eux, il n’y a pas non plus de frontières fixes. (2/3)
Je suis aussi les imbéciles, je suis aussi leur colère, leur dépit, je suis aussi leur agonie fétide, puisque rien ne me sépare de la merde qui m’entoure. Ce qui n’équivaut toujours pas à dire que tout se vaut, mais qu’il y a contagion, propagation, impact, et que toute idée de pureté, d’isolement, de protection, est à peu près aussi crédible que de porter un masque en papier dans la cohue du RER de 19h30. Probablement utile, mais tout à fait dérisoire. Nous sommes exposés les uns aux autres, ce qui signifie que tout ce qui est émis nous impacte et réciproquement. Car si je commence par dire : il n’y a pas de frontières si claire entre moi et les autres, je ne le dis pas de façon poétique… Je dis : l’Arménienne sa souffrance, la Libanaise son désarroi, la femme sans toit son errance, la femme en prison son chagrin, la chanteuse à Hong Kong sa détermination, l’étudiante précaire en foyer sa rage… Quand je dis : nous somme le monde tous en même temps, je ne viens pas chercher la culpabilité dans mon corps, de ne pas sentir le drame. Je n’ai pas froid, je ne dors pas en cellule, je n’ai pas été battue aujourd’hui, mes poumons ne sont pas dégradés, je ne sers pas les dents quand arrive une facture, j’ai des papiers, ma peau est blanche, j’ai bien mangé, etc., etc… Mais la culpabilité est un isolement qui ne sert à rien d’autre qu’à rendre impuissant. Oui, les vêtements que je porte aujourd’hui c’est la vie détruite des enfants qui les ont fabriqués, c’est la pollution des pays, c’est la honte d’appartenir à la classe de ceux qui ont eu le culot de décider de délocaliser. Oui, la nourriture que j’absorbe, c’est l’empoisonnement de la terre et la destruction des espèces animales, c’est la détresse de l’exploitant agricole, c’est la fatigue du routier espagnol que je dépasse en pestant sur l’autoroute. Oui, l’institution-musée que j’occupe ce soir est une histoire d’exclusion d’une rare violence. Oui, les livres que j’écris et que je vends, c’est la honte de mon exhibition médiatique. Oui, chaque mot que je prononce aujourd’hui est dégueulassé par la honte non seulement de la somme de mes privilèges, mais encore de ma passivité, et aussi de mes facultés de jouir des injustices tout en les dénonçant. Oui, je me sens coupable. Non, je ne suis pas pure. Mais la culpabilité est toxique et ne me sert à rien. De cette honte-là, je ne peux rien faire d’utile. Oui, j’ai conscience aussi d’un autre privilège qui est le mien et qui est la notoriété – la notoriété étant devenue une méta-valeur. Séparatisme entre ceux qui comme moi ont un nom qui provoque une onde de choc sur internet, et ceux qui galèrent à se faire entendre, à se singulariser, à se faire remarquer, qui veulent percer – et moi qui trône comme un furoncle invincible, un furoncle qu’on ne finirait jamais de percer. Et j’ai conscience de toutes mes positions de privilèges, et je ne veux pas dire que toutes les positions se valent. Toutes les conditions de vie de tous les corps ne sont pas équivalentes sous prétexte qu’elles sont reliées, mais ce que je dis : il faut prendre conscience des liens invisibles, parce que c’est de ce tissu que sera fait la révolution – pas de nos culpabilités juxtaposées. Mon corps blanc non-soumis au travail forcé, qu’on n’a pas violé dans l’impunité, mon corps chrétien qui fête le 11 novembre sans penser à la ville de Sedan, mon corps goy qui s’accommode de la propagande antisémite, mon corps bien nourri, trop soigné, pour qui le Capitalisme travaille et fait le sale boulot sans que j’ai besoin de m’en préoccuper, et je peux même m’en émouvoir et en jouir en même temps… Ce corps blanc pour lequel on a défini tant de frontières. J’en ai ma claque de répondre à des matons et à des patrons. Ce que je veux nourrir aujourd’hui, c’est ma faculté d’écouter quand ceux qui n’ont jamais parlé ouvrent la bouche. Ce que je veux nourrir, c’est ma faculté de désirer autre chose. Ce que je veux ressentir, c’est que j’appartiens à la race humaine et aucune autre. Et je veux entendre ce que disent les enfants, de ceux qui ont l’âge d’être les enfants de mes enfants, et les croire quand ils disent : nous allons faire la révolution ! Et sachant ce que je sais, je désire les y aider. Je ne veux plus dire « intersection » parce qu’à la longue, le terme donne l’impression que je vends des tomates et que je m’interroge sur la pertinence de vendre un peu de patates du voisin sur mon étalage – alors que de facto, tes patates poussent sur le même terrain que mes tomates. Et de toute façon, savoir si j’ai intérêt à ce que mes luttes coïncident avec les tiennes est une préoccupation boutiquière qui n’a aucun sens. Il ne s’agit pas d’une carte routière, ni d’un problème de maths. Quand nous dirons « révolution », je veux me souvenir que je ne suis pas isolée de toi, et que tu n’es pas protégée de moi. On peut lever des murs, jeter des filets dans la mer, multiplier les frontières et les procédures pour les traverser – à la fin c’est inepte. Ta réalité traverse la mienne, ma réalité pèse sur toi. Les frontières fixes sont toxiques et ne servent à rien. Ce qui est immuable, c’est que tout se traverse. Ce qui ne veut toujours pas dire que tout se vaut. J’écoute les gens de mon âge parler des gens qui ont vingt ans aujourd’hui, et je les entends dire, comme toutes les générations avant eux : « ils désirent changer le monde », sur le ton blasé et serein de ceux qui en ont vu d’autres, de ceux qui savent comment ça se passe. Mais je peux témoigner : ma génération ne voulait pas changer le monde. Certains d’entre nous le désiraient, mais ma génération n’a jamais voulu changer le monde : elle y croyait trop, à ce monde, et elle croyait à tout ce qu’on lui disait. Toutes les générations n’ont pas voulu changer le monde. A toutes les générations n’a pas échu le devoir de changer le monde. A ma génération, on n’a jamais dit, avant même qu’on sache lire : « si vous ne changez pas le monde, vous allez tous crever. » Ils sont gender-fluides et ils sont pansexuels, ils sont racisés ou solidaires des racisés. Ils ne veulent plus être enfermés et définis par la misère et l’injustice. Ils sont chamanes, ils sont sorcières. Et ce qui m’intéresse aujourd’hui n’est plus ma honte, ni ma culpabilité, ni ma rage, ni mes keufs intérieurs, mais bien de me rendre capable de leur dire : tout est possible, à commencer par le meilleur. Et c’est une affaire de désirer autre chose. Je choisis de les croire quand ils disent qu’ils veulent le sauver, ce monde. Je choisis de croire que nous ne savons rien de ce dont seront fabriqués les jours à venir. Je choisis de croire que quand les plus puissants nous répètent à longueur de journées : « nous savons tout de l’avenir car nous connaissons le passé – il n’y a pas d’alternative, les choses sont comme elles sont parce que c’est dans la nature humaine d’en arriver là. C’est ainsi que Dieu l’a voulu dans son immense sagesse. Et s’il y a cruauté gratuite, et injustice, et grand saccage, c’est que la cruauté, l’injustice et le saccage font partie du réel ». Et ils disent : « regardez les animaux », et chaque fois qu’ils les regardent, c’est pour observer comme ils tuent. Alors moi aussi je regarde les animaux qui tuent et j’observe : je ne vois pas leurs camps de migrants, je ne vois pas leurs frontières, je ne vois pas d’éléphant barbeler son terrain pour ne jamais y voir de zèbres, parce qu’il a décidé que les zèbres ça ne devrait pas exister, je ne vois pas les animaux enfouir leurs déchets nucléaires. Alors je me demande : que dois-je comprendre des animaux dans nos histoires humaines ? La douceur est utile. La douceur et la bienveillance sont les notions les plus antinomiques avec le système qui nous opprime. La douceur et la bienveillance, c’est le contraire de l’exploitation capitaliste : de demander la permission, me demander si je consens. La douceur et la bienveillance, c’est ce qu’on ne trouve pas sur les marchés, c’est ce qu’on ne trouve pas dans l’armée, c’est ce qu’on n’enseigne pas dans les polices. Toutes les propagandes me traversent, toutes les propagandes parlent à travers moi. Rien ne me sépare de la merde qui m’entoure. Rien, sauf le désir de croire que ce monde est une matière molle, que ce qui est vrai aujourd’hui peut avoir disparu demain, et qu’il n’est pas encore écrit que cela soit une mauvaise chose." (3/3)
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Virginie Despentes & Zëro - Le Requiem des Innocents à la maison de la Poésie
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Pasolini par Virginie Despentes, Béatrice Dalle & Zëro à la Maison de la poésie
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Pasolini par Virginie Despentes et Béatrice Dalle
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Cher Connard de Virginie Despentes
Lecture par Anna Mouglalis, Félix Maritaud & Louise Orry-Diquéro " J'ai lu ce que tu as publié sur ton compte insta. Tu es comme un pigeon qui m'aurait chié sur l'épaule en passant. C'est sali...
lecture à la Maison de la Poésie de Cher Connard de Virginie Despentes
Metamorphosis
metamorphosis en 6 infographies générées par IA à partir des mots qui vibrionnent autour du petit bonhomme en construction
Metamorphosis
Kosmorgasmik
Somnolent dans le fauteuil Louis-Philippe,
une image te vient :
La Terre et ses milliers de bouches éruptives,
ses milliers de vulves-geysers,
la Terre ronde est ronde
de toutes les grossesses animales et humaines,
de toutes les germinations florales et végétales,
de toutes les minéralisations calcaires et granitiques.
La Terre est la porteuse, l’accoucheuse
de tout ce qui naît, de tout ce qui prend corps.
Le corps, les corps, encore et encore.
Incarnations en chairs et en os,
en racines et cimes,
en strates et sédiments.
Et tu te vis, foetus en position foetale, dans le ventre-terre.
Du ventre-mer, du ventre-mère,
tu es passé au ventre-terre, au ventre-univers
En déviant ton désir sexuel de l’autre
en mettant à mort, façon matador, ton sentiment d’amour pour l’autre,
tu découvres, trois mois après,
que tu ne sors nullement mutilé de cette castration,
nullement effondré par cette relation sans réciprocité.
Cette mise à mort, façon matador, t’a fait passer en douceur, parce que tu étais prêt, d’une sexualité exclusive à une sexualité inclusive, de l’amour possessif à l’amour oblatif.
Cette mise à mort, façon matador, a été guérison, résurrection.
Tu t’es mis debout, tu t’es métamorphosé.
Tu sors apaisé, sans ressentiment envers l’autre, la femme-toute-autre, la Trop Femme des inquisiteurs, la pas-Toute des lacaniens, qui s’exprime jour après jour, sans relecture ni correction,
exprime
- ses sensations marines, sous-marines, célestes, nuageuses, florales, lumineuses, ombreuses, oiseleuses,
- ses émotions devant les beautés offertes,
- ses sentiments d’absence, de deuil, de perte
- ses sensations d'avoir un coeur comme une passoire,
de vivre une vie vacharde répétant ses estocades,
une chienne de vie ne laissant aucun répit, même au lit.
Tu sors agrandi
de ce douloureux travail de mise à mort, façon matador, de ton sexe et de ton coeur,
de ce joyeux travail de guérison que tu as décidé quand tu as pu renoncer à ta dépendance et recouvrer ta liberté de choix.
Tu as changé ton sexe raide en sexe flexe.
Tu as changé ton coeur rancoeur en coeur bonheur.
Tu es passé de l’arbre rabougri de Godot
à la forêt primaire des hommes premiers.
Tu as inspiré l’air du Large.
Tu es monté dans la pirogue du Fleuve.
Tu as été fécondé par les abeilles de l’Amour.
Tu accueilles, tu recueilles, tu donnes, tu offres.
Tu ne tries pas, tu ne juges pas, tu n’opposes pas.
Ce qui advient devait arriver,
ce qui adviendra arrive déjà,
ce qui est advenu arrive toujours
parce que le passé ne s’efface pas.
Tout est mémorisé, devient mémoire vivante.
Tu t’es laissé glisser dans l’Océan que tu es.
Tu n’es pas une vie minuscule gouvernée par un zizi ridicule.
Tu es une vie Majuscule reliée au Tout.
Tout copule et consent avec joie à copuler.
Poussières et semences d’étoiles,
germes et spermes de l’orgie de l’évolution,
de l’ontogenèse, de la phylogenèse,
à la vie à la mort.
La fabrique des corps. Et au coeur du corps, le coeur.
Tu es humble de ton humus,
humain de ton humanité,
universel de ton universalité,
divin de ta divinité.
En ouvrant tes bronches,
en activant ouïes, branchies,
tu retrouves tes éléments, l’air, l’eau.
Tu entres dans l’innocence.
Tu es miracle et mystère de ta naissance.
Tu seras mystère et miracle de ta mort.
Tu fais choix de l’ignorance.
Tu ne refuses pas les connaissances
mais surtout tu sais qu’on ne sait rien.
Rien du début, rien de la fin, rien du sens s’il y en a un.
Tu acceptes d’être dans l’incertitude,
tu ne cherches pas de certitudes.
Tu ne crois plus qu’il y a la Vérité à chercher.
Tu essaies d’être dans la Vie, dans l’Amour, dans la Mort.
Tu montes et descends l’échelle,
Du Tartare à l’Olympe,
du Ciel à l’Enfer
et tu bivouaques sur la Terre.
Du Tartare, tel Orphée, tu ramènes poèmes et mélodies.
Épitaphier de tous les morts aimés.
Dans l’Enfer, pas de damnés condamnés à jamais.
Du Ciel, tu ne fais pas le séjour de Dieu ni le paradis des ressuscités.
Dieu ayant créé se cache, tsimtsoum.
Le ciel est espace de légèreté pour la gente ailée.
Dieu est dans le silence d’un souffle subtil.
Dans l’Olympe, aucune guerre des dieux.
Ils ont eu le temps d’apprendre et de pratiquer l’anarchie.
La Terre est danses et cycles.
La grande roue du Grand Manège tourne
bien huilée
sans grincements de dents.
Dieu et les dieux sont présences ineffables.
Tu n’es plus un hamster.
Tu es à Parfaire. Tu es un Parfait. Tu es Parfait.
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Kosmorgasmik, poème final d'un ensemble inédit et qui le restera, appelé Métamorphosis La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers, la Terre ronde est ronde d...
2° version avec boobs générés par le logiciel d'IA aux anges / La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers, la Terre ronde est ronde de toutes les grossesses animales et humaines, de toutes les germinations florales et végétales, de toutes les minéralisations calcaires et granitiques. La Terre est la porteuse, l’accoucheuse de tout ce qui naît, de tout ce qui prend corps. Le corps, les corps, encore et encore. Incarnations en chairs et en os, en racines et cimes, en strates et sédiments.
‘‘AU NOM DU CORPS’’
Au cœur de sa chair, il y avait sa propre musique,
Mais aussi la force cosmique.
Elle savait que cette force était dans son corps,
Qu'elle n'est pas en dehors !
Elle savait que dans les profondeurs de son corps,
Il y avait un trésor.
Pourtant, comme beaucoup, elle en avait perdu la clé,
Et il lui appartenait de la retrouver.
Elle observait alors ce corps plus concentrée,
Et elle voyait qu'il n'avait pas besoin de sa pensée rationnelle pour qu'il puisse fonctionner.
Elle pressentait que si elle était plus consciente de cette fabuleuse intelligence à l'oeuvre dans son propre territoire et dans sa propre maison,
Elle serait moins égarée par le discours de sa raison.
Elle sentait que si elle se reliait à cette intelligence corporelle,
Elle trouverait sa place à elle.
Comme le têtard de spermatozoïde savait où il devait aller sans la raison pour le guider,
Comme la fleur savait comment elle devait pousser sans un cerveau pour la tirer, Comme l'oiseau sent où il doit voler en harmonie avec sa race ;
Elle sentirait grâce à ce biais où est son endroit, sa véritable place.
Avant, elle ne le savait plus,
Car elle ne ressentait plus et elle était perdue.
La tête avait pris le contrôle de la situation,
Et l'empêchait de jouer sa propre partition.
Mais, elle décida enfin de suivre son corps et sa vibration.
Au nom du corps qui est ma terre
Que ta volonté soit faite
Que ton règne arrive
Certains prient Dieu et puis le ciel
Pensant que là, se trouve l’essentiel
Moi, je prie mon Corps et la Terre
Car c’est elle, ma Mère
Sentez-vous ce lien entre vos corps, mon corps, et le corps de la Terre ?
Ils sont faits de la même matière
Sentez-vous qu’il faut en prendre soin ?
Pourtant ils sont des temples encore trop lointains
Continuons à nous prendre la tête
Et la terre, elle, elle tempête
Continuons à nous meurtrir
Et la terre, elle, elle va mourir
Continuons à souiller, violer les corps meurtris
Et nous aurons des tsunamis
Renions nos corps
Et c’est la mort
Tais-toi… Fais pas ça… Pleure pas… Bouge pas… Va par là… Non par ici…
Continuons à nous parler ainsi
Et la Terre va trembler
Pour enfin nous réveiller
Au nom du corps qui est notre terre
Que ton nom soit sanctifié
Que ton règne arrive
Avant que le monde parte à la dérive.
Soyons vivant
Et la terre se détend
Soyons vibrant
Et les temps redeviendront cléments
Vivons notre belle matière
Et nous en serons fiers
Le sacré se loge dans notre nature vivante, et dans nos corps vibrants ;
Pour intégrer la connaissance spirituelle, il convient de plonger dedans.
Les rythmes vitaux de nos organismes sont en résonance avec le cosmique ;
Intégrant cela, nous rencontrerons Dieu dans notre physique.
Plongeons dans nos ventres et dans nos grottes profondes ;
Nous y trouverons les racines et les fondations de la nature du monde ;
La connaissance nous sera alors révélée,
Et nous accèderons à notre unité.
Si nous cherchons Dieu dans l’extérieur,
Ce ne sera que malheurs.
Cherchons-le dans notre intérieur,
Et nous sentirons sa chaleur.
Car c’est dans la rencontre de notre dualité que nous serons mariés ;
La croix sera bien le trait d’union entre des opposées.
Plus aucun monde ne sera séparé.
Nous aurons en amour tous nos contraires ;
Et la Mère rencontrera le Père ;
Le féminin et le masculin danseront pour que rien ne se fane ;
Pour découvrir le sacré au coeur du profane ;
Le haut et le bas sur la même échelle,
Le spirituel au sein du matériel.
Au nom du corps qui est mon temple et ma terre
Que ton règne arrive
Toi qui es la fondation de toutes nos églises érigées vers les Cieux,
Tu es le réceptacle qui peut accueillir Dieu.
Tu es le lien entre le ciel et la terre ;
Ce contenant qui accueille la lumière.
Toi qui étais assimilé au mal,
Tu redeviens le réceptacle et le Graal.
Au nom du corps qui est ma terre ;
Que ta volonté soit faite.
Caroline Gauthier
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Texte et Roman initiatique à succès " Au Nom du Corps" Roman ici : https://amzn.to/43cZjaF Site internet : www.caroline-gauthier.fr
magnifiue poème, dit d'une voix qui touche au coeur
magnifique texte d'une doula ayant la trentaine dit par un homme
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Ah, ce corps - Aïdée Bernard Création papier
"Dans ce jeu pervers, où j'ai été entraînée, très jeune, j'ai choisi la conduite des dominants, avec mes atouts de femme. J'ai brimé le féminin en moi et donné beaucoup de place à mon mas...
cliquez sur l'audio ah ce corps, à gauche de l'article
audio de ah ce corps
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poème final d'un ensemble appelé Métamorphosis, Kosmorgasmik, sur des images synchronisées avec le texte, décrit La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers,...
La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers, la Terre ronde est ronde de toutes les grossesses animales et humaines, de toutes les germinations florales et végétales, de toutes les minéralisations calcaires et granitiques. La Terre est la porteuse, l’accoucheuse de tout ce qui naît, de tout ce qui prend corps. Le corps, les corps, encore et encore. Incarnations en chairs et en os, en racines et cimes, en strates et sédiments.
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Vous n'êtes pas seuls. Pour des ressources et du soutien: https://anxiete.org/ Je suis très fébrile au moment d'écrire ces quelques lignes. Il y a bientôt un an, je me rendais compte que nous ...
très bel extrait d'un film de 50' sur l'intelligence émotionnelle de 16' 40" à 20'
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La blessure est l'endroit par où la lumière pénètre en vous - Dialogue avec Moussa Nabati
Spécialiste de l'enfant intérieur, Moussa Nabati est un psychologue et auteur à la pensée originale est passionnante. Acheter le livre de Moussa : ...
voilà un entretien qui mérite écoute et sans doute peut aider à se rendre compte - de comment on fonctionne, par exemple la culpabilité de la victime innocente (qui remonte à la non-satisfaction des deux besoins du petit enfant : nourriture y compris narcissique = être aimé, et protection) - et de pourquoi nos stratégies de survie à la fois réussissent (vers l'extérieur) et foirent (à l'intérieur) - et de comment sur le terrain de l'intériorité équilibrer entre liberté et autonomie psychique (être soi ou rester soi ou devenir soi ou redevenir soi)
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Danser avec le chaos: Accueillez l'inattendu dans votre vie
L'inattendu ce n'est pas ce que vous attendez, mais plutôt ce qui vous attend...https://monchaos.com
L'inattendu ce n'est pas ce que vous attendez, mais plutôt ce qui vous attend
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All 9 Solfeggio Frequencies Music (At Once) ❂
All 9 Solfeggio Frequencies Music (At Once) 📲 Download Gaia Meditation App (7-day free trial) : https://onelink.to/gaiameditation GooglePlay : ...
vous arrive-t-il d'écouter une des 9 fréquences sacrées ? Cette musique de méditation contient les 9 fréquences sacrées de guérison (10 min par fréquence). • 00:00 - 174 Hz (Soulage la douleur) • 10:09 - 285 Hz (Fréquence de guérison) • 20:09 - 396 Hz (Soulage le stress) • 30:09 - 417 Hz (Nettoyage émotionnel) • 40:09 - 528 Hz (Fréquence de l'Amour, fréquence miraculeuse) • 50:09 - 639 Hz (Attirer et manifester l'amour) • 1:00:09 - 741 Hz (Expansion de l'intuition) • 1:10:09 - 852 Hz (Éveiller l'intuition) • 1:20:09 - 963 Hz (Fréquence des Dieux)
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les 44 pages de Metamorphosis du 21 mars 2023 au 21 décembre 2023
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le roman national ment / Pacôme Thiellement
où Marie-Madeleine se retrouve au coeur d'un autre possible récit national que le roman national qui ment par Pacôme Thiellement
j'avais déjà abordé ce thème essentiel en 2007 et 2009
il serait bon de mêler à la farine dans laquelle on se roule
- L'histoire mondiale de la France (dir. Patrick Boucheron)
- Les mondes de l'esclavage (Direction d’ouvrage : Paulin Ismard)
- Le grand récit de Johann Chapouteau
de saler avec
- Le déclin de l'occident d'Emmanuel Todd et livres précédents
de poivrer avec
- Trotskisme, de Lambert à Mélenchon
de retourner la crêpe avec
- L'impitoyable aujourd'hui d'Emmanuelle Loyer
et de se servir de la poêle à gratter avec la question d'Etienne Klein sur la mort et le temps
Bienvenue dans L'Empire n'a jamais pris fin. Ce nouveau programme pour Blast sera comme un voyage dans le temps. Nous pouvons retourner en arrière, mais nous ne pouvons pas modifier le passé. C'est la règle de tous les voyages dans le temps, il faut éviter le paradoxe temporel. Cependant, nous pouvons changer notre regard sur celui-ci. Et en changeant notre regard sur celui-ci, nous pouvons peut-être changer le visage de notre présent. Mon nom est Pacôme Thiellement, je ne suis pas historien, je suis un exégète. Et j'aimerais aujourd'hui faire l'exégèse de l'histoire de notre vie sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Mais ce serait une autre histoire. Une histoire de notre lutte, extérieure et intérieure, contre toutes les formes de pouvoirs politiques et religieux. Une histoire de la reconnaissance aux droits de disposer de nous-mêmes et aux devoirs de ne pas disposer des autres. Une histoire de nos tentatives d'émancipation, de nos combats, de nos échecs et de nos victoires. Comment nous avons vécu ? Comment nous sommes morts ? Comment nous sommes revenus ? Comment nous avons dû continuer à nous battre ? Bienvenue dans une histoire alternative de la France, une histoire de France dont vous êtes le héros. Bienvenue dans L'Empire n'a jamais pris fin,
épisode 1 : Jules César, l'homme qui nous inventa.
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DE CÉSAR À MACRON : L'EMPIRE N'A JAMAIS PRIS FIN
Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir Bienvenue dans L'Empire n'a jamais pris fin. Ce nouveau programme pour Blast sera comme un voyage dans le temps. Nou...
Le roman nationalement, la France n'a jamais été chrétienne. Si l'on parle d'une manière d'être et de vivre, qui soit la mise en pratique collective de la parole d'un certain Jésus, né à Nazareth, la France n'a pas été plus chrétienne que le christianisme n'a existé. Le christianisme est un mot. Un mot qui recouvre un très vilain récit. Celui du détournement de la parole émancipatrice, révolutionnaire, d'un homme ou d'un dieu, afin de la faire servir à une mission exactement contraire, la reconduction de la domination impériale la plus exclusive jusque dans l'intimité des cœurs et le secret des âmes, l'Église. L'Église chrétienne ment, l'Église chrétienne est romaine. Et pourtant... Et pourtant la parole de Jésus est également une porte vers autre chose, car l'être invisible auquel cette religion visible n'a cessé d'adresser ses prières était initialement celui qui possédait le fil d'Ariane, susceptible de nous guider hors du labyrinthe de la prison impériale. C'est à partir de Jésus que l'Empire, dans un premier temps, va commencer à se fissurer. Mais c'est aussi autour du culte du Christ que l'Empire va se reconstruire, de façon plus forte, plus intense, plus impitoyable encore. Le christianisme, le culte du Christ crucifié, a été la plus grande insulte faite à sa personne comme au contenu de sa parole. Si nous les confrontons, parole contre parole, Jésus et le christianisme ne sont pas contradictoires, ils sont incompatibles. C'est ce que nous allons essayer de faire aujourd'hui. L'histoire de Jésus et celle du christianisme sont inscrites si intimement dans le parcours de l'humanité depuis 2000 ans que l'histoire de France, fille aînée de l'Église, est incompréhensible si nous ne nous penchons pas sur cet abîme. L'histoire que nous allons vous raconter est une des plus dingues de toute l'histoire de l'humanité. Elle va chercher si profondément dans nos cœurs qu'elle nous fait mal à chaque fois qu'elle nous fait rire. Parce que dans le fond, ça n'est pas drôle. Bienvenue dans l'Empire n'a jamais pris fin, je m'appelle Pacôme Thiellement, je ne suis pas historien, je suis exégète. Dans ce programme pour Blast, je fais l'exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective et même très subjective, même si nous essayerons d'être le plus rigoureux possible. Alors, comme dirait l'autre, si vous n'aimez pas mon histoire de France, écrivez la la vôtre. Bienvenue dans l'Empire n'a jamais pris fin,
épisode 2, Jésus contre le christianisme.
« Le roman national ment. L’identité française ne résulte pas de l’alliance de la bravoure gauloise et de l’administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n’a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n’a pas seulement été chrétienne. Même dans son rapport à Jésus. Même dans son rapport à Jésus, le roman national ment. Par omission. Par oubli. L’histoire qui suit se situe à la fois après la mort de Jésus à Jérusalem, un siècle et demi plus tard à Lyon, et au IVe siècle après le baptême de l’Empereur Constantin, alors que le christianisme devenait la religion officielle de l’Empire. Ces trois moments sont indissociables. Ces trois moments nouent entre eux des relations qui donneront un fruit très particulier dans l’avenir. C’est une histoire qui frappe très mystérieusement à la porte de notre temps. Le sujet de cette histoire est l’amour. Et, au cœur de cette histoire, il y a une femme : Marie-Madeleine. Bienvenue dans L’Empire n’a jamais pris fin. Je m’appelle Pacôme Thiellement. Je ne suis pas historien. Je suis exégète. Dans ce programme pour Blast, je fais l’exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même si nous essayons d’être le plus rigoureux possible. Alors, comme dirait l’autre, si vous n’aimez pas mon Histoire de France, écrivez la vôtre. L’Empire n’a jamais pris fin.
Épisode 3 : Marie-Madeleine et les États Généraux de l’Amour »
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MARIE-MADELEINE, OU COMMENT L'ÉGLISE EST DEVENUE L'EMPIRE
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le lambertisme, un mouvement trotskiste, dont il faut connaître l'histoire